L'Auberge du "Magicien d'Ose"

L'elfe prit Sorën puis l'emmena à part, loin des oreilles indiscrètes. Il lui donna une constatation et un conseil. Puis, son visage exprimant un mépris total. Une attitude hautaine d'elfe d'Ewëndan, pensa Sorën. Mais l'assassin savait que, même si personne n'y pensait vraiment, les humains avaient des préjugés réducteurs vis-à-vis des être aux longues oreilles. Leur fierté, leur beauté, leur sveltesse et leur suprématie majoritaire dans le maniement des armes les avaient rendus également orgueilleux et méprisants. Ce messager, d'ailleurs devrait bien s'entendre avec l'autre elfe, elle-même toujours près du bar, analysant le nouvel arrivant. Puis Sorën répondit tranquillement.

Je suis un assassin au service de la Reine Itzalina. J'ai des informations qui pourraient lui être utiles. Je pense bien que si je vais la voir moi-même et lui dit qu'un quelconque messager du Comte d'Arkiliad avait refusé de lui délivrer un message, et, que à cause de ceci, je rate ma mission, vous seriez tout en tort. Alors, refusez-vous toujours ?

L'Elfe ne rêvait pas : l'assassin voulait jouer d'une forme de "chantage".
Ceci était inacceptable. Le messager se retenu afin de ne pas correctionner cet insolent. D'un ton plus autoritaire, il lui répondit :

Pour qui me prenez-vous Humain ? Je ne suis pas un coursier ambulant !
Je suis un messager ROYAL, mandaté par le Comte Néron Ectolion d'Arkiliad, Prince et régent d'Ewëndan ! Croyez-vous que je sois au service de la Reyne d'Arnestil ? Que nenni ! Vos affaires entre vous et la Reyne ne regarde ni moi ni Ewëndan. Et connaissant la fragile paix qu'il règne dans ce royaume, la Reyne ne ferait aucune action qui risquerait de ruiner sa relation amicale avec le Comte. Alors ôtez-vous ce sentiment de position de force avant que je ne perde patience à vostre égard...

Il le fixa droit dans les yeux. Puis reprit d'un ton calme et diplomatique:

Pourquoi ne me conduiriez-vous pas auprès de la Reyne ? nous y gagnerons tout deux...

Sorën secoua la tête. Il vit un mépris et une colère bouillir. Celui-ci amorça un léger mouvement d'attaque, mais il se rattrapa. Celà valait mieux pour lui. Il lui fit des sermons d'une nature presque parentale, reservée aux ignorants, puis le regarda droit dans les yeux. Ses pupilles se rétractèrent et il reprit d'un ton calme.

Pourquoi ne me conduiriez-vous pas auprès de la Reyne ? Nous y gagnerons tout deux...

Sorën sourit, l'occasion d'insulter diplomatiquement ce messager était venue.

Je refuse. Je ne suis pas un sous-fifre tel qu'un messager. J'ai des choses à faire ici.

Et, finissant sa phrase, l'assassin regarda le messager en souriant insolemment.

Alors que Leen observait toujours l'étrange "couple" formé par l'homme en chemise pourpre et l'elfe, elle entendit les clochettes à la porte de l'auberge teinter. Elle se tourna vers la porte.

Un autre elfe mais, cette fois en armure rutilante venait d'entrer dans la salle.
Il était visiblement fatigué et la poussière qui ternissait les bottes de son armure semblait indiquer qu'il venait de loin...
Il avança, hautain et, ce qui fit sourire la jeune femme, d'une allure un peu trop raide...

Il s'installa non loin d'elle et demanda un verre d'eau. L'homme à la chemise rouge le rejoignit alors et s'adressa à lui, lui demandant de transmettre pour lui un message à la reine...

*Tiens tiens* pensa la jeune colporteuse, *La discussion devient des plus intéressantes*

Et, feignant de se perdre dans ses pensées, elle tendit discrètement l’oreille afin d'en apprendre davantage.

Elle fut des plus déçues lorsque l'elfe entraina l'homme un peu à l'écart...
Leurs deux voix se perdirent alors dans le brouhaha général...

Leen soupira discrètement. Dommage, elle ne pourrait pas s'approcher davantage sans faire immédiatement remarquer son indiscrétion...
Elle tendit l'oreille au mieux. Sans résultat...

Soudain, l'elfe dit d'une voix plus forte quelque chose qu'elle saisit enfin:
Il disait être un coursier royal envoyé par le comte d'Arkiliad Qu'elle savait être l'héritier du trône d'Ewendan et dont elle s'était laissé dire qu'il s'était pris d'amitié pour la reine...

*Un messager royal d’Ewendan? L’affaire doit être d’importance…*

La discussion l'intéressait de plus en plus. Aussi, elle attendit la suite...

Puis, ce fut au tour de l'homme à la chemise pourpre de hausser la voix.. Elle l'entendit clairement:

Citation :: Je refuse. Je ne suis pas un sous-fifre tel qu'un messager. J'ai des choses à faire ici.

Qu'est-ce que celà signifiait? Se pouvait-il que cet homme ai un rôle important et qu'il soit plus proche de la reine que la jeune Leen ne l'avait cru... Elle continua d'écouter, de plus en plus curieuse...

Le messager n'en croyait pas ses yeux, ce soi-disant "assassin" avait osé l'insulter en publique. Décidément cet homme était la figure exacte de l'ètre humain : grossier et pathétique.

L'elfe mit sa main au fourreau, prêt à sortir son épée elfique et faire regretter amèrement les paroles de l'imprudent.

Petit malfrat ! vous êstes le reflet de vostre minable civilisation : aussi décadente qu'irrespectueuse ! je vous apprendrais bien la politesse et le respect devant une race supérieure !

Sorën soupira. Vraiment, ces elfes n'ont aucun tact. A peine insultés ils veulent en venir aux mains. En plus, cet abruti ferait mieux de se taire, il n'était pas en position de force dans une auberge remplie d'humains habitués aux bagarres. Sorën, pensant celà, vit une alternative pacifique. Au lieu de donner un coup de pied dans le casque de l'elfe, le rattraper puis l'assommer avec, il se contenta de répondre tranquillement.

Calmez vous. Vous ne voyez pas de quel oeil vous regardent tous les clients humains de cette taverne ? Vous êtes deux elfes en tout dans l'auberge, alors vous feriez mieux de ne pas insulter notre race. Et puis, vous ne valez pas la peine d'être battu.

Puis l'assassin disparut dans les méandres humaines de l'auberge. Il avait fait en sorte de ne plus être vu des personnes qu'il intéressait. Discrètement, il apparut dans le dos de la jeune humaine qui écoutait la conversation depuis quelques temps d'une oreille indiscrète. Il resta à côté de celle-ci quelques secondes puis chuchota.

En voyant l'interêt que vous portiez à notre discussion, j'en déduis que vous êtes liée d'une certaine façon à la reine Itzalina. A mon avis, vous êtes soit une de ses amies, soit une grande ennemie, mais vous n'y êtes pas neutre. Et effectivement, vous possedez l'Art et le Vif.

Sorën sourit amicalement à la jeune fille, montrant qu'il n'était pas un ennemi ni quelqu'un de qui se méfier.

L'elfe assista au défilement théâtral de son interlocuteur. Un sourire amusé se dessina sur le visage du messager et il regarda l'assassin disparaître tel un fantôme fugitif entre les saoûlards et autres consommateurs de l'Auberge, afin de réaparaître auprès d'une jeune femme et d'entamer une conversation comme si de rien n'était...

Tsss pleutre... se sauver dans les jupons d'une jeune damoiselle... ah ! il est beau l'assassin ! j'ai suffisamment perdu mon temps ici avec ce bambin.

L'Elfe donna quelques pièces de bronze au tavernier puis remis son casque et se dirigea vers la sortie fixant une dernière fois, en ricanant, l'homme qui sautait sur tout ce qui bougeait.

Bon, Moi, j'ai une véritable mission à accomplir...

Il sortit de l'auberge, récupéra sa monture puis s'élança en direction du Château d'Arnestil...

Lyrra avait suivit l'altercation des deux hommes tout en caressant distraitement la tête de sa vipère. Celle-ci, fixant Leen intensément. Elle essayait vainement d'écouter la conversation. Ces humains étaient pathétiques et méprisants. Quand l'elfe à l'armure blanche s'en alla, Lyrra se leva et rejoignnit Sorën et l'humaine. Celle-ci était d'une beauté extraordinaire même pour une humaine.

Votre altercation n'était pas nécessaire de plus auprès d'une personne plus importante que vous dans la société malgré votre mission si importante soit-elle.

Elle se tourna alors vers la jeune femme, la saluant respectueusement.

Ne me présentez-vous pas à votre amie ? Il me semble que nous pourrions avoir une discussion plus qu'interessante et peut-être pourrait-elle nous expliquer pourquoi elle aime à écouter les conversations privées... Ensuite, vous nous racontrez ce que vous aviez de si important à lui dire pour que vous m'ayez quitté.

Elle laissa retomber la vipère dans sa poche et tortilla distraitment ses cheveux blancs tout en commandant une autre choppe de cervoise.

Sorën, à qui les dernières paroles de l'elfes arrivèrent, sourit. Si l'elfe avait dit ça, c'est qu'il essayait de se justifier et que les paroles échangées l'avaient ébranlé. Enfin, l'assassin était content, le messager étant parti, il serait un peu plus tranquille pour réfléchir. Oui, il réfléchissait à sa mission. Logiquement, Bereciak devait toujours être à pied et dans la forêt. Après avoir fini la conversation, Sorën irait le chercher. Tant pis pour les informations qu'il devait donner à la reine. A ce moment là, Lyrra revint, et parla.

Votre altercation n'était pas nécessaire de plus auprès d'une personne plus importante que vous dans la société malgré votre mission si importante soit-elle.
Ne me présentez-vous pas à votre amie ? Il me semble que nous pourrions avoir une discussion plus qu'interessante et peut-être pourrait-elle nous expliquer pourquoi elle aime à écouter les conversations privées... Ensuite, vous nous racontrez ce que vous aviez de si important à lui dire pour que vous m'ayez quitté.

Dame Lyrra, que savez-vous de ma place dans la société et de ma mission ? Et cette personne n'est pas vraiment mon amie, non. Je l'ai reperée, comme vous, à ses écoutes indiscretes. Je vous ai quitté pour la simple et bonne raison que je n'étais vraiment pas disposé à parler de nouveau avec un ou une elfe après cette dispute. Voilà tout.

Lana regardait la dispute depuis un bon moment et vit le personnage élégant aux cheveux gris partire..Elle se demandait ce que lui et les deux autres personnes avaient pu se dire et quel était la cause de la dispute...Elle ne s'en mela pas et resta dans son coin..Elle s'ennyait fortement..Alors elle bu l'eau avec une extreme lenteur puis se leva s'aprocha de l'aubergiste:
-Bonjour monsieur!Auriez vous en emplois à me donner? Demanda Lana en souriant avec des yeux doux
L'aubergiste la regardait bizzarement et lui répondit ironiquement:
-Non!Mais vous pouvez prendre une chambre pour la nuit si vous voulez ou peut etre etes vous trop pauvre pour vous en payer une..
Lana lui répondit de la meme sorte:
-Non je n'ai pas besoin d'une chambre en pleine journée merci...Mais peut etre etes vous daltonien et donc vous avez eu du mal à remarqué le beau soleil qui orne le ciel de ses rayons blamboyants...

Le ton de la discussion entre l'homme et l'elfe augmenta encore un peu... Leen n'avait même plus besoin de tendre l'oreille pour les écouter...
L'altercation se termina rapidement alors que l’elfe quittait les lieux, visiblement vexé.

Mais, il ne l’était pas autant que les autres clients de l'auberge. En effet, à peine la porte s’était-elle fermée sur l’armure rutilante que les nombreux bavardages à son sujet éclatèrent au grand jour…
N’y trouvant aucun intérêt, Leen hésitait à s'éclipser, quand l'homme en chemise pourpre la rejoignit et lui dit sans détours:

Citation :: "En voyant l'intérêt que vous portiez à notre discussion, j'en déduis que vous êtes liée d'une certaine façon à la reine Itzalina. A mon avis, vous êtes soit une de ses amies, soit une grande ennemie, mais vous n'y êtes pas neutre. Et effectivement, vous possédez l'Art et le Vif."

Elle lui sourit, ne laissant aucune trace dans son attitude ou dans ses mots de l'inquiétude qu'une telle déclaration venant visiblement d'un personnage important éveillait en elle...

"Voilà monsieur un jugement pour le moins hâtif ne trouvez-vous pas ? Surtout envers une personne auprès de laquelle vous ne vous êtes pas même présenté... Vous amusez-vous ainsi souvent à juger les gens sans même les connaitre?"

Il ne s'était pas trompé quand aux magies qu'elle possédait. Sujet qu’elle avait décidé d’éviter si cela était possible. Pourtant, elle était très gênée qu’il l’ai percé si facilement à jour… Mais qui était-il donc ?
La jeune femme n'avait reconnu aucun de ses hommes dans la salle mais, si l'un d'entre eux venait à apprendre qu'elle était autant Artiseuse que vifière, elle se retrouverait dans une bien mauvaise posture...
Elle cacha pourtant parfaitement son inquiétude. Elle y était tellement habituée que rien dans le ton de sa voix ou son attitude n’aurait pu faire deviner cette dernière…
Elle se tut, alors, attendant la réaction de l’étrange personnage qui se tenait face à elle…

C'est alors que l'elfe avec laquelle l'homme avait parlé plus tôt les rejoignit. Elle reprocha à celui-ci sa conduite imprudente auprès du messager du comte d'Arkiliad.
C’est alors que, bien qu'il ne le dise pas directement l’homme fit une réponse qui ne laissait plus aucun doute quand à son importance pour la reine d'Arnestil...
Un très important manque de prudence selon la jeune femme... Ignorait-il combien d'ennemis avait Itzalina? Ennemis qui bien évidement se retrouvait du même coup les siens...
Un tel manque de discernement, venant de lui, parlant de la sorte devant deux parfaites inconnues laissait penser soit qu’il était très sûr de lui et de sa sécurité soit que sa prise de service auprès de la reine d’Arnestil était des plus récentes…
Et Leen se jura d’éclaircir cette affaire…

L’elfe que l'homme appela Lirra s'adressa à lui, ignorant royalement Leen bien que de toute évidence sa question s'adresse au moins indirectement à la jeune femme.
La colporteuse pris donc effrontément les devants:

"Effectivement" fit-elle: "Monsieur et moi-même ne nous connaissons pas. D’ailleurs, même s’il en était différemment, sachez madame que je suis tout à fait capable de me présenter par moi même: Leen, colporteuse de son état.

Elle termina alors avec un charmant sourire:
"Mon métier exige d'apprendre un maximum de choses sur le monde et il se trouve que pour cela, rien ne vaut de tendre l'oreille en taverne. Ce qui explique mes... Oreilles baladeuses"

Puis, attendit la suite…

Sorën écouta tranquillement les réponses de la jeune fille. Une colporteuse. Celà semblait assez probable. Celle-ci, par contre, ne répondit pas sur la question de ses deux magies. Le jeune homme comprit celà comme une marque de discretion vis-à-vis de l'elfe. Effectivement, cette personne était apparemment ennemie de la reine. Mais Sorën ne comptait rien lui faire, pas même en parler à cette reine en question. Hochant la tête, le sourire au lèvre, il se tourna vers les deux autres personnes et parla.

Si vous êtes colporteuse, savez-vous que les artiseurs rebelles étaient de retour ?

(J'ai une autre hypothèse pour toi Sorën... Avouer être Artiseur et Vifier signifie être condamné par les deux factions à la fois... Soit se trouver dans une situation très dangereuse car, on représente alors une hérésie encore pire que celle d'une union Artiseur-Vifier qui elle peu être dissimulée... Pour le moment, leen ne t'a donné aucune raison de te méfier d'elle...Alors, évite les conclusions hâtives, elles peuvent être dangereuses pour ton perso… Et puis, c’est tellement amusant d’essayer de piéger les autres joueurs pour leur faire avouer leurs petits secrets )

La jeune femme fut piquée de la plus vive des curiosités lorsqu’elle entendit Sorën parler des artiseurs rebelles elle ne pu s’empêcher de lancer :
"Les artiseurs rebelles? De retour?!Voilà une nouvelle que j’ignore... D’où la tenez-vous ?"

Dans la voix de Leen perçait la crainte autant que l’intérêt. A tel point qu’il aurait été difficile de savoir lequel de ces deux sentiments dominait en elle… Ni même si son interet était uniquement dû a son métier ou s'il avait une autre origine...

[HRP : Je disais vis-a-vis de l'elfe pour que celle-ci ne connaisse pas l'information qui doit rester inconnue et encore moins pour la divulguer. Si tu préfères j'edite et je mets vis-a-vis de toutes les personnes de l'auberge.]

Sorën fronça les sourcils à l'évocation de l'origine de la nouvelle... Que devait-il dire ? Qu'il s'était très facilement fait berner ? Qu'on lui avait tailladé le bras et qu'on y avait déposé une graine ? Qu'à cause de cette personne il était vifier et artiseur ? Vifier et artiseur ? Jamais le jeune homme n'avait pensé à ça, mais à présent c'était si évident ! Sûr de lui, il parla exclusivement à la jeune fille en chuchotant.

L'artiseur en question m'a torturé moralement. C'était un ange. Mais j'ajoute quelque chose. Vous êtes de sang mêlé ? Moi aussi.

(Non non, c'est bon )

L'inquiétude marqua un instant le visage de la jeune colporteuse mais, celle-ci la dissimula au plus vite...
Son sang était son plus grand secret... Elle ne pourrait laisser vivre quelqu'un l'ayant découvert à moins de ne pouvoir être sûre de sa fidélité. Car la jeune femme savait qu'avouer cela à quelqu'un, c'était lui confier sa vie...

Elle se ressaisit immédiatement et, avant d'arriver à de telles extrémités tenta de nier. Après tout, elle n'avait rien fait qui aurait pu la faire découvrir....

Elle eut un rire gêné:
"J'aimerais bien savoir ce qui vous fait dire cela car assurément, vous faites erreur... Une sang mêlée et puis quoi encore? Me croyez-vous assez suicidaire pour en être une et ne pas me cacher au fin fond des bois ou dans un royaume lointain afin de préserver ma vie? A moins que vous ne me croyiez totalement dépourvue d'intelligence..."

Elle ajouta :
"Mais cette histoire d’Artiseurs rebelles m’intéresse… Comment pouvez-vous être certains d’avoir eu affaire avec l’un d’entre eux ? C’est que, sans vouloir vous vexer, vous semblez assez facilement vous laisser aller à des conclusions hâtives… Ces choses là peuvent-être dangereuses pour ceux qui se trouvent à vos côté comme pour vous-même… De telles informations ne doivent pas être divulguées à la légère…"

Sorën avait visé juste, il le remarqua sur le visage de la jeune fille au moment où il lui avait dit. Apparemment elle ne lui faisait toujours pas confiance. Etant lui-même un sang mêlé, pourquoi dénoncerait-il la fille ? Il voyait le tumulte de ses émotions s'agiter dans son esprit. Un assassin n'est pas toujours un monstre, et il peut l'être beaucoup moins que d'autres. Souriant gentiment, il répondit d'une voix tranquille.

Au départ, je l'ai vu en tendant mes deux magies. Puis après vous l'avoir dit, votre visage l'a confirmé. Vous vous cachez mieux ici qu'autre part, là où personne ne vous soupçonne, mais la théorie la plus plausible est que vous avez quelque chose à faire ici, comme diriger un mouvement contre la reine ou vous en occuper toute seule, ce qui m'étonnerait.

Leen rit d'un rire nerveux.
Par tous les dieux, cet homme était-il suicidaire pour avouer ici posséder les deux magies alors que tant de personnes se trouvaient.
S'il voulait avoir des problèmes, qu'il les cherche seuls. Qu'avait-il à l'entrainer avec elle alors qu'une elfe visiblement peu amicale était avec eux, à portée d'oreille... Sans parler de l'ensemble des clients de l'auberge.

S'il avait les deux magies, pourquoi n'avait-il pas utilisé l'art pour la contacter?! Elle ne craignait pas qu'il la dénonce non, ce serait se mettre en danger à son tour. Mais, quel besoin avait-il donc de dire ainsi à haute voix, dans ce lieux où il ne connaissait personne quelque chose que toute personne sensée aurait tût même sur son lit de mort?

La situation de tous ses cauchemars s'approchait de plus en plus de la jeune femme et Leen, pour la première fois de sa vie prenait vraiment peur... S'il savait qui elle était réellement, si les rebelles qui lui étaient le plus fidèle l'apprenait, que se passerait-il?

Elle se ressaisit encore une fois après un effort qui lui paru surhumain.
Soit, il la savait vifière et artiseuse mais ignorait le reste.

Elle lui dit:
"Vous êtes suicidaire, c'est votre problème mais, je vous prierait de ne pas m'entrainer dans votre délire...
Quand à la reine, j'avouerai ici que les faits actuels ne me poussent pas à la porter dans mon cœur mais, sachez que je suis bien incapable de faire quoi que ce soit d'autre que de dire la vérité telle que je la vois afin de faire réagir la population et, par ce biais la reine elle-même aux oreilles de laquelle je sais que sans cela mes idées n'arriveraient jamais..."

Sorën rit. Pourquoi avoir peur ? Il pouvait battre chacun des soldats de cette cité. Il se sentait fort, plus que jamais. La reine n'autoriserait pas sa mort, elle avait trop besoin de lui et bien d'autres problèmes à régler. Sorën ne savait pas ce qui lui arrivait. Au fond, il savait bien que c'était imprudent mais au final, il s'en fichait. Peu lui importait. Il...à présent, il se sentait comme vidé de ses forces. Il voyait des images. Il voyait la reine, un homme en noir aux yeux rouges. Puis il eut mal et contracta son visage en fermant les yeux. Reprenant ses forces au fur et à mesure, il répondit en murmurant de façon à ce que seule Leen puisse l'entendre.

Personne ici ne nous a entendus. Si jamais vous êtes reperée, je vous aiderai. Et je sais très bien que la reine à un immense problème à résoudre en ce moment même. N'essayez pas de le nier, vous êtes rebelle, vous mentez mal. Je vais à présent vous demander de ne plus me prendre pour un idiot.

Leen s'offusqua. Elle n'aimait pas qu'on la traite de la sorte...

"Sachez monsieur que je me passerais bien de vos accusations qui ne se basent sur aucune preuve... J'ignore qui vous êtes. Vous n'avez même pas daigné vous présenter et je n'aime pas votre façon de vous adresser à moi. Ces mots sont de trop.
Vous êtes visiblement aussi sûr de vous et aussi fier qu'un coq de combat. Il suffit de voir comment c'est terminé votre discussion avec le messager de tout à l'heure...
Ce n'est pas une qualité en tout cas pas à mes yeux alors, dites-moi maintenant ou vous comptez en venir avec ses accusation ou laissez moi."

La discussion gênait de plus en plus la jeune femme. Il en aurait de toute façon été de même pour toute personne ainsi accusée sans vergogne qu’elle soit innocente ou non.
De plus, Leen savait que cet homme était au service de la reine. Comment pourrait-il seulement espérer qu'elle lui avoue et encore devant témoins qu'elle était rebelle.
Elle savait pertinemment n'avoir rien laissé filtré de plus que le fait qu'elle n'était pas favorable à la reine. Mais, cela ne prouvait rien. Sinon, les 3/4 au moins du royaume seraient bientôt accusé d'être des rebelles et pendus en place publique. Cet homme n'aurai donc aucune preuve contre elle à moins tant qu'elle n'avouait pas.
Ses accusations n’étaient basées sur rien et, il ne pouvait l’ignorer…

Il se proposa de l'aider si elle était prise... Pourquoi? C'était tellement illogique. Pour quelle raison un homme de la reine lui cacherait-il l'une de ses ennemies potentielles? Rien de tout cela n'était logique, ce qui ne faisait qu'aiguiser la méfiance de la colporteuse. Et éloigner la confiance qu’elle aurait pu placer en lui.

S’il voulait obtenir la confiance de son interlocutrice, l’homme en chemise pourpre s’y prenait fort mal...

Faggyn et Mr Lupin, qui sortaient du marché, revenaient les poches pleines et dégustaient de belles pommes grâcieusement "tombées" de l'étalage..

C'est alors que le saltimbanque ressenti comme un vide... mais quoi ?
Il mit sa main dans le dos et s'aperçu qu'il manquait sa petite dague.
Horreur ! où a-telle bien pu atterir ?

Il rebroussa chemin de quelques mètres mais il y avait bien trop de monde dans les rues et elles étaient pratiquement inaccessibles à cause des gros chariots qui prennaient la majeure partie de l'espace.

Peut-être ne l'avait-il pas perdu et que quelqu'un la lui avait volé ! Lui le voler ? non ce serait le comble ! voler un voleur. Non ca ne pouvait pas être ca... Il a toujours su être vigilant.
Mais diable où était-elle cette dague alors ?
Il s'assit sur un tonneau au coin d'une rue et se mit à réfléchir sous le regard inquiet de son animal de vif.

Mais où as -tu la tête mon ami ? depuis que tu joues avec cette colporteuse tu défailles je trouve !

Faggyn écoutait à peine son capucin et lui répondit d'un air songeur..

je sais... je sais...

Tout à coups, il releva la tête en criant :

JE SAIS !

Mr Lupin se mit à sursauter et à tomber du tonneau, se relevant il grommela

Non mais ca va pas la tête ! tu veux ma mort ou quoi ?? quoi tu sais ? tu sais quoi ? que sais-tu ? Sais-tu que ?

Faggyn se mit à rire et prit son singe sur les épaules en se rendant droit vers l'Auberge du Magicien d'Ose

Tu as raison je suis distrait. Un peu trop même ! j'ai oublié la dague dans la chambrine de l'Auberge...

Et on est reparti pour un tour... et après on dit que c'est moi le singe... ben voyons !

Faggyn mit une tape sur la tête de son animal en rigolant.
Enfin ils arrivèrent devant l'Auberge.

Bon tu m'attends ici. Tu n'as qu'à grimper sur le toit afin d'être en sécurité. J'en ai pour 2 minutes.

Bien patron ! mais ne drague pas en chemin Don Juan !

Faggyn se mit à sourire et répondit avant d'entrer

Je ne drague pas. Je charme... hé hé.

Faggyn entra donc dans l'Auberge. Il courut vers les escaliers des chambres avec un grand sourire comme si un enfant venait de faire une bétise et qu'il en était fier.

Il passa à côté de Leen qui était toujours là et lui fit un clin d'oeil en lançant : Salut princesse ! sans arrêter sa course.

L'aubergiste ne comprenant pas ce qu'il se passait l'interpella

*Et vous ! Monsieur Cameleone mais que .......*

Ce n'est rieeeen ! je reviens de suiiiiiiite !! répondit Faggyn en grimpant les escaliers toujours au pas de course.

Deux minutes plus tard (et oui un timing parfait c'est ca un pro ^^), il redescendit en sifflotant et rattachant correctement sa dague à l'arrière de son pantalon. Il fit un sourire taquin à l'aubergiste, qui était abasourdi, sans dire mots puis se dirigea vers la sortie comme si de rien était.

Il passa de nouveau près de la jeune colporteuse en lui faisant un grand sourire plein de charme.

Ne me regarde pas comme ca Princesse. Je sais que tu es folle de moi voyons.. A bientôt auprès de ton balcon....

Il se mit à rire franchement puis se rapprocha d'un pas tranquille vers la sortie.

La jeune colporteuse réagirait-elle ? se permettrait-elle d'interrompre son entrevu avec l'inconnu à la chemise pourpre ? (quel goût de ch***** quand même hi hi), laisserait-elle une nouvelle fois s'échapper le beau et séduisant Faggyn Malandrin ?

Vous le saurez en lisant le prochain épidode !

Sorën ne broncha pas. Il savait que certaines personnes donnaient très difficilement leur amitié. Et en général, ces personnes avaient des choses à se reprocher. Raison de plus pour dire qu'elle était une rebelle. Il allait lui dire la vérité, toute la vérité. Peut-être celà allait-elle l'inciter à être confiante. Peut-être. Le jeune assassin chuchota à l'oreille de la fille.

Je vais vous dire la vérité. Je suis Sorën, assassin au service de la paix. Je travaille pour la reine en ce moment et je cherche le dénommé Bereciak V'andyr. Je suis un sang-mêlé, comme vous. Et peut-être vous dis-je la vérité parce que vous êtes jolie, je ne sais pas.

Lana regardait l'auberge dans les moindres détails, elle s'ennuyait fortement et elle ne savait pas quoi faire. Elle avait un sentiment de monotonie, même si c'était la première fois qu'elle entrait ici. Alors, comme elle s'ennuyait, elle décida d'aller bavarder avec des gens...Elle regarda dans toute l'auberge à qui elle pourait parler, puis vit les mêmes personnes que tout à l'heure, qui bavardaient. Elle s'approcha alors de ces personnes et leur adressa ces paroles :

"Bonjour ! Je suis sûre que je vous dérange sûrement, mais tant pis... et comme je commencais à m'ennuyer dans mon coin et que vous étiez les personnes les plus proches...Je me suis dis que...que je pourrais bavarder avec vous."

Lana les regarda gênée et fit un pas en arrière...

(Edit : Fais un effort Lana pour rendre ton message agréable et facile à lire, s'il te plaît : n'oublie pas la ponctuation, met des majuscules en début de phrases, aère tes messages en sautant des lignes entre chaque paragraphes, fais attention à tes fautes d'ortographe (sert-toi de Word pour ça), et met tes paroles entre guillemets...
Je te dis ça parce que je passe régulièrement derrière toi... Wink

)

(rho^^"je sais pas rendre mes messages plus interessants par ce que je n'ai pas du tout d'idée)

Désolé de ne pas avoir pu répondre plus tôt -,-'

Lyrra observa tranquillement Leen. Une colporteuse d'après ses dires... Etrange... Pourtant elle ne broncha pas de peur de s'attirer les foudres de Sorën qui semblait à ce moment là plus qu'intéressé par elle.

Elle fut pourtant piquer au vif par les paroles du Sang-Mélé. "Si vous êtes colporteuse, savez-vous que les artiseurs rebelles étaient de retour ?" La conversation pourrait être interessante. Cette race inférieur devait mourrir dans les pires souffrances ! Apparement Sorën l'avait appris par un Ange qui l'avait torturé.

Tout à coup il changea brutalement de sujet. Apparement Leen et lui étaient des Sangs-Mêlés. Elle avait pu l'apprendre en voyant a= à travers les yeux de son serpent et en lisant sur les lèvres de Sorën. Quels traîtres à leur sang ! Mais pour l'instant Lyrra devait attendre. Un jour elle se vengera de l'affront fait au sang des vifiers ! Pourtant Leen ne sembla pas mordre à l'ameçon mais essaya de s'esquiver en reprenant sur le sujet des Artiseurs Rebels. Pourtant le sang-mêlé persista... sans succès. Leen était vraiment douée et menait par le bout du nez.

Êtes vous dingue ou simle suicidaire ? Je ne veux pas être mélée à vos histoires ! Mais maintenant, je sais des choses fort interressantes et mon silence n'est pas gratuit. Conduisez moi che la reine et peut-être accepterais-je de vous laisser un délais avant de vous dénoncer. Et ne tentez pas de me tuer, vous le regretteriez fortement.

Elle fit une pause et regarda longuement Leen

Si je puis me permettre une remarque il est crlair qu'il a raison. Si vous étiez resté impassible face à ses paroles peut-être auriez-vous pu échapper à mon offre mais je dois vous la faire. Dévoilez votre véritable identitée, colporteuse ou je dévoilerais votre sang-mêlé à tout le monde. Il est clair qu'une simple colporteuse aussi belle puisse survivre sans l'appuie de quelqu'un. Me trompes-je ?

Elle espérait bluffer les deux personnes en jouant la carte du chantage mais Leen ne manquait pas de ressources et elle devait s'en méfier.

Ce que Leen craignait le plus arriva et au même instant, elle fut prise d'une irrésistible envie d'étrangler l'homme qui se trouvait face à elle. Elle se retint pourtant bien qu’il vienne de la mettre dans une des pires situations possibles...
Combien de fois avait-elle essayé de l'avertir?
Voulait-il à ce point se faire tuer pour un "crime" que ses parents avaient commis?

Comme elle aurait souhaité en cet instant pouvoir remonter le temps... Mais, elle ne savait que trop bien qu'une telle chose n'était pas dans ses capacités....

Elle vit alors passer le sieur Cameléone. Il la salua avec un grand sourire qui, malgré sa situation en tira un léger à la jeune femme.
La compagnie de cet homme aussi voleur qu'il soit était bien plus agréable que celle de celui qui venait de se présenter comme un assassin de la reine et leurs "discussions" lui manquèrent soudain...

A ce moment, l'elfe qui était restée muette jusqu'alors s'adressa à la colporteuse, la menaçant directement. La jeune femme lui répondit d'un ton sec:

"Le fait que mon sang soit ce qu'il est ne fait pas de moi une criminelle madame que je sache..."

Puis, elle ajouta d'une voix plus douce:
"Quand à mes moyens de défense, apprenez que justement, la beauté est une des meilleurs armes dont la nature à doté les femmes. Elle pousse les gens à vous sous-estimer et permet au minimum de filer en douce...
Je n'ai rien à me reprocher aussi, je ne craints pas vos accusations... Je vis ma vie sans gêner personne et vous ne pourrez pas prouver le contraire... Maintenant, vos accusations infondées m'ont lassée, et, il se trouve que je viens de voir passer une connaissance bien plus amicale que vous. Que je souhaiterai rejoindre de suite..."

Ironique, elle ajouta enfin : "Adieu maitres enquêteurs. Allez donc importuner quelqu’un d’autre…"

Elle se leva puis se tourna vers Lana qui venait de les rejoindre et lui dit d'une voix plus chaleureuse:
"Veuillez m'excuser mademoiselle de vous fausser ainsi compagnie mais, l'ambiance ici devient trop lourde à mon goût"

Et elle quitta l'auberge d'un pas raide mais digne, et partit à la recherche de Faggyn.

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