L'Auberge du "Magicien d'Ose"

Après une longue, très longue cavalcade depuis le Royaume d'Ewëndan, Néron d'Arkiliad vit enfin les portes de la capitale d'Arnestil.

Vêtu d'une longue cape grise portant l'insigne des Elfes et capuchonné pour rester incognito aux premiers abords, le Seigneur d'Arkiliad trotta tranquillement dans les ruelles de la ville identifiant chaque commerce, chaque institut ou autres établissements qui l'entouraient. Il analysait le comportement des habitants de cette cité et s'en amusait. Même s'il trouvait la race des humains décadente, il la disait amusante tout de même.

Il traversa le marché bondé qui baignait dans la puenteur provenant des étalages de poissons et de viandes ainsi que des cries de toute part des commerçants vantant leurs produits ...

- IL EST BEAU MON POISSON IL EST BEAU ET FRAIS ! GOÛTEZ AU PLAISIR DE LA MER !

- VEAU, POITRINE DE PORC , SAUCISSONS ! IL Y A DE TOUT ET QUE DU BON CHEZ LEON ! APPROCHEEEEEEZ !

Le Comte sortit un mouchoir de satin et le placa sur son visage pour éviter d'être dégouté de cette odeur nauséabonde.. il détourna la tête et vit au coin d'une ruelle, une petite auberge.
En s'y approchant il lu sur un panneau boisé : "L'auberge du Magicien d'Ose".
Trouvant le nom original et désirant se poser, il décida de s'y arrêter.
Il descendit noblement de son beau destrier et vit un jeune escuyer qui travaillait pour le propriétaire de l'Auberge et qui se présenta devant lui.
Il était bien jeune et devait avoir 12 ou 13 ans.

- Messire, laissez-moi me charger de votre belle monture et allez prendre du réconfort dans l'Auberge. Vous y trouverez une bonne ambiance !

Néron regarda ce jeune garçon bien osé pour son âge et lui confia les rennes de son cheval.

Bien... je te laisse t'en occuper jeune escuyer. Mais occupe-toi de lui comme s'il en tenait à ta jeune vie car s'il arrivait le moindre incident, je t'en tiendrais pour responsable...

Néron se dirigea d'un pas sûr vers la porte de l'Auberge et y entra.
Il enleva la capuche qui recouvrait son visage puis jeta un oeil dans la pièce qui était à moitié pleine. Il s'approcha, ensuite, vers le comptoir où le propriétaire était en train d'essuyer une chope.

- Que puis-je pour vous ? lui demanda le patron.

Installe-moi près de la cheminée, à la petite tablée libre dans le coin là-bas et sert moi donc ton meilleur vin Aubergiste.

Le tavernier fit signe à son compagnon hobbit d'installer le voyageur.
Une fois qu'il est prit place et fut servit par celui-ci, le Comte d'Arkiliad posa une question au Hobbit

Dis-moi, je trouve le nom de l'auberge assez amusant.. d'où cela vient-il ?

- Le patron s'appelle Osélias et il pratique la magie !

Ah ? il s'agit d'un sorcier ? pour un tavernier cela est fort surprenant je dois dire ..

- Que nenni ! il est humain mais pratique des tours de magie pour distraire la clientèle. Cela lui a fait une réputation dans la ville ! Peut-être vous fera t-il voir plus tard ?

Plus tard oui... je désire rester tranquille. Merci... petit homme. Termina Néron sur un air ironique.

Le Hobbit lui lança un regard noir puis partit en grommelant quelques mots incompréhensibles..

Shinigaara arriva encore saoul à l'auberge, réputé pour son confort des chambres...

- Aubergier ... T'rais une chambre pou' moi .?. 'en aurais b'soin ...

- Oui bien sûr ... je vous y guide ...

Shinigaara, guidé par l'aubergiste, alla se rendre dans sa chambre. L'homme gérant l'allongea dans le lit, sous la couette de peau de cerf afin qu'on le laisse tranquille ...

...3 heures s'écoulèrent...

Shinigaara se réveilla, qui a désaoulé depuis son sommeil. Ile se sentit en pleine forme, descendit chez l'aubergiste puis lui parla...

- Alors, vaillant guerrier, t'as digéré ton alcool ?

- Oui, heureusement pour moi que j'ai réussi à me réveiller assez tôt sinon les gardes du château auraient vite fait de m'attraper pour m'enfermer.

- T'enfermer ? mais qu'as tu fait de mal ?

- Bah j'ai juste tué une demi-douzaine de garde voulant m'enfermer je ne sais pourquoi ...

- JUSTE une demi-douzaine ? Eho, je veux pas de tueur chez moi !!

- Bah tant que tu fais rien de mal et que tu ne dis pas que j'existe, tout ira bien pour toi, et tes clients...

- Oui, d'accord, mais pour l'instant, j'ai de la vaisselle qui m'attend. Sur ce, je te souhaite une bonne journée.

- A toi aussi, aubergiste, à toi aussi ...

Shinigaara parti de l'auberge, ayant retrouvé toutes ses facultés, alla vers l'entrée de la forteresse afin de retrouver les siens ...

Forteresse

Néron épia discrètement la venue d'un Elfe saôule à sa plus grande surprise..

A force de côtoyer ses humains, cet Elfe devient aussi décadent qu'eux... tsss quelle honte pour notre race mais il ne reste qu'un simple Elfe tout de même.. murmura t-il.

Quelques heures plus tard, après avoir mangé un plat de l'Auberge, Néron vit le même Elfe revenu de sa sieste et en meilleur posture.
Il écouta silencieusement les aventures de cet Elfe-guerrier et se mit à ricaner doucement en écoutant les prouesses de celui-ci.
Le Comte d'Arkiliad fut amusé d'entendre le rebelle annonçait :

"-Bah tant que tu fais rien de mal et que tu ne dis pas que j'existe, tout ira bien pour toi, et tes clients..."

Je vois qu'il est bien trop prétencieux... Il risquerait de tomber sur un gros os comme on dit si l'envie lui prenait de se mesurer à moi.... Il faut dire qu'abattre les gardes du Château est un jeu d'enfant, ils ne sont point débrouillards et si lents.... pensa le Seigneur d'Arkiliad.

Lorsque le guerrier sortit, Néron se leva pour partir à son tour et paya l'Aubergiste.

Drôle d'oiseau que ce "vaillant guerrier" qui vient de sortir, il m'a fort bien amusé je dois dire.. merci pour le repas quant à vos fameux tours de magie ce sera pour une prochaine fois Aubergiste.

- Avec plaisir Messire.. faites bonne route !

Néron donna quelques pièces puis revêta sa capuche et sortit récupérer son cheval afin de se rendre au Château rencontrer le Reine d'Arnestil..



>>> *Direction le Château*

Etan ouvra la porte aprés avoir toqué trois fois, l'aubergiste vint à lui.

Que veux tu étranger ? une chambre ?

Oui, il me faudrait uen chambre pour la nuit je vous prie.

Pas de probléme je vous montre votre chambre en ce moment les affaires tourne peu alors j vous laisse choisir votre chambre. Mais bientôt les affaires vont reprendre car la fête se prépare.
Bien bien merci à toi aubergiste.

De rien monseigneur, sur ce il s'en alla à son comptoir pour noter qu'un homme avait prit une chambre.

Et bien Hector allons voir notre chambre.

Il monta à l'étage, entra dans une piéce dont la porte était grande ouverte, il ferma la porte et s'endormit dans le lit, Hector à ses pied dormait lui aussi.... mais que d'un oeil.....

Etan se leva trés tôt, enfila ses vêtements et son amrure, ils descendit posément l'escalier pour aller régler sa note à l'aubergiste. Quand il arriva au comptoir il trouva une perosnne qui discutait avec le gérant.

Aubergiste combien te dois-je pour la chambre ?

Seulement 2 piéce d'argent et 5 de bronze mon bon seigneur.

Bien voila ton argent, il lanca une petite bourse à l'aubergiste qui l'attrapa en vol, je te souhaite une bonne journée mais avant de partir j'aurai besoin d'un renseignement.

Que veux tu savoir étranger ?

Comment entre-t-on au château ?

Ma foi je ne sais point, il faus en tout cas et cela j'en suis sûr avoir une lettre écrite d ela reine pour être reçu par elle.

Bien merci du renseignement.

Etan sortit de l'auberge, se spensées s emêlaient et il ne savait laquelle garder.


La grand place

Il etait deja bien tard quand l'aubergiste remarqua l'etrange personnage qui venait de rentrer dans son humble et respectable(hum) batiment. il avait cependant l'air fatigué par un long voyage.

Bonsoir, une chambre s'il vous plait.

Vous comptez payer...?

Naturellement.

(dans sa barbe)Encore heureux!
L'aubergiste le regarda come si il avait a faire a un idiot et articula soigneusement:
Vous comptez payer COM-MENT?

je viens de vous le dire: Naturellement.

et il monta l'escalier menant aux chambres-un sourire aux levres- laissant sur le comptoir un simple morceaux de bois.
L'aubergiste, fatigué, se dit qu'il serait biezn temps de tirer cette histoire au clair demain.ilmit le bout de bois dans sa poche et retourna a ses occupations notcturnes.

Moano, car tel etait il appelé, choisi une chambre vide, y installa son hamac et s'endormi paisiblement.

Le lendemain, Moano fut convoqué(a l'aide de 2 gaillards carré des epaules) par Osélias en personne pour une explication sur l'interet de transaction financiere reguliere a grand coup d'argument "percutant" si necessaire...

Vous avez de la chance que ce ne soit pas moi qui etait de garde hier soir sinon vous n'auriez meme pas eu l'occasion de voir le
haut de l'escalier!

Je comprend tout a fait, et je m'excuse parailleurs si cela vous a causé du desagrement, mais je n'avais que ca sous la main, a ce moment...

Je suis un homme conciliant, il est toujours temps de payer maintenant, y compris un petit sus pour le retard.

Mais j'ai payé sir magicien, il y a de quoi logé pendant un mis dans votre etablissement avec ce que j'ai laisser...si l'on sait ou le revendre...

Comment cela?
pensant a voix haute :il m'a pourtant dit qu'il n'avait pas payé
Toi! va me chercher Kreis

quelques minutes apres, Kreis(qui etait de garde la veille) arriva

A vot'service maitre

Tu ne m'as pas dit que ce client n'avait rien laisser?

Non...enfin si, mais pas de quoi payer...euh...si il a dit que c'etait pour payer...il a pas laisser d'argent!mais il a dit que...enfin non...mais si...

Osélias ignora le reste des bafouillement et regarda l'etranger qui ,souriant des cafouillements de se pauvre grouillot qui etait depassé par les evenement, se leva, farfouilla dans la poche de Kreis et en ressortit le morceaux de bois et le tendit a Osélias, qui le prit et l'examina.

Par les huits couleurs! C'est...c'est...

Oui tout a fait, ce n'est pas courant dans ses regions du monde. Aller, je vous le laisse.
Se tournant vers la porte : Nous avons donc dit un mois c'est cela...
et sans attendre de reponse il s'en alla sur une derniere reflexion personnel
Bon c'est pas tout ca, mais j'ai une representation a preparé moi.

Marion entra dans l'auberge, jetant un regard autour d'elle. Bien, l'endroit ne paraissait pas si horrible. Elle s'approcha de l'aubergiste :

Bonjour, une chambre pour la nuit s'il vous plaît.

Après un instant de réflexion, elle ajouta :

En fait, je resterai peut-être plus d'une nuit

Vous paierez au fur et à mesure. Mais payez votre première nuit tout de suite, grommela l'aubergiste, qui semblait agacé.

Marion haussa un sourcil devant le manque de courtoisie de l'homme et paya. Elle monta dans une chambre simplement meublée, mais certainement plus confortable que le sol sur lequel elle avait dormi la nuit d'avant. A ce souvenir, elle grimaça et remercia le ciel qu'elle ne se soit pas faite attaquée durant son sommeil. Puis elle se glissa dans son lit et s'endormit.

__________________

Après une longue et bonne nuit, Marion se réveilla difficilement. Les yeux ensommeillés, elle descendit, salua d'un vague geste de la main l'aubergiste et sorti.

[--> marché]

Tout en ruminant ses pensées anti-guerre, Marion rentra à l'auberge. Mais toute perdue dans ses pensées qu'elle était, elle ne vit pas l'homme sortir d'une salle sur le côté et lui rentra dedans. Sous le choc, elle tomba violemment à terre et le contenu de sa besace se renversa par terre.

Désolé, je ne vous avez pas vu, grommela-t-elle à l'homme sans le regarder.
Elle commença à ramasser ses affaires éparpillées tout autour d'elle.

Les portes de la ville étaient en vue. La charette passa les remparts et ils étaient enfin arrivés à l'intérieur de la Capitale.
Faggyn regarda dans tous les recoins en rigolant exprimant sa joie de toute part.

Nous voilà à destination mon cher Mr Lupin ah ah ah ! regarde mais regarde comme cette ville est vivante ! ca fourmille de partout sans faire attention et leurs étalages ne sont pas bien gardés !

Oui et avec de la chance nous ne nous ferons pas pourchassés tout de suite et nous pourrons rester quelques temps ici.

La charette stoppa en plein milieu de la ville entre le marché et les auberges du coin.

> Z'etes arr'vé fieu. dit le paysan

Ah grand merci mon brave ! je vous suis extrêment reconnaissant et je compte bien vous rendre ce service plus tard.

Faggyn et son capucin s'éloignèrent en saluant le paysan.

Et encore merci pour le voyage .... et la restauration !! ah ah ah

> gné ? restauration ? kes ki dit l'aut ' bougre ?

Le paysan se retourna pour jeter un coup d'oeil à sa marchandise et vit plusieurs cagettes de pommes à moitié vides et entamées.

> Oh sacré non vi diou ! le voleur ! il vô me l'payer cher ce tchô bandit !
et t...

Mais à peine retourner que Faggyn et Mr Lupin avaient déjà disparu dans l'immense foule. Ils se dirigèrent vers l'Auberge du Magicien d'Ose.

Tiens un magicien ? que dirais-tu de lui montrer nos tours de magie à nous Mr Lupin ?

Oh je te vois venir mon ami ! le coup du torchon.. bon je sais ce qu'il me reste à faire dans ce cas.

Le capucin se faufila dans le sac de Faggyn et ils entrèrent dans l'Auberge.

Hé Aubergiste ! Aurais-tu l'obligeance de restaurer un pauve affamé comme moi ?

> Bien sûr à condition que Monsieur l'affamé puisse payer son repas hé hé

Oh ne t'en fais pas pour ca l'ami ! La table à droite est libre ? je peux ? merci ! Pour moi ce sera un morceau de viande avec des légumes et une petite miche de pain je vous prie.

> Je vous apporte ca Messire.

Quelques minutes passées, l'Aubergiste apporta le plat.

>Voilà ca fera 11 pièces de bronze.

11 ? pfiouuu la denrée est si rare par chez vous pour un tel prix ?

> Vous avez demandé de la viande quand on a pas les moyens on se contente d'une miche de pain ! 11 pièces de bronze s'il vous plait...

Très bien très bien ne nous énervons pas mon ami ! Dis moi est-ce toi le Magicien comme sur l'écriteau ?

> Euh oui.. oui pourquoi ?

Je te propose un marché. Comme tout aubergiste tu as un torchon qui pend à l'arrière de ton pantalon. Sans bouger et par ma force d'esprit, je vais te prouver que ton torchon disparaitra de ton pantalon et réapparaitra en ma main. Si je réussis ce repas me sera gratuit. Nous sommes d'accord ?

L'aubergiste se gratta la tête pour essayer de comprendre où était le piège mais sa passion pour la magie le poussa à accepter.

> J'ai jamais vu un tel tour de ma vie. C'est d'accord mais gare à toi si tu cherches à m'entourlouper !

Faggyn lui fit un large sourire puis fit semblant de se concentrer en prononcant des mots incompréhensibles. Pendant que l'Aubergiste regardait le saltimbanque, Mr Lupin sortit de son sac sous la table et passa derrière l'Aubergiste à l'abri des regards et lui déroba le torchon avec une impressionnante habilité. Il retourna sous la table puis glissa le torchon dans une main de son maitre avant de retourner se cacher dans le sac.

Par la force d'Akvalendâ et in excelsis, ton torchon m'est acquis !

Il sortit sa main de sous la table et présenta le torchon sous les yeux ébahis de l'Aubergiste qui vérifia sans attendre qu'il s'agissait bien de son torchon.

> In.. incroyable ! inoui ! je n'ai jamais vu une telle chose ! c'ets impossible !

L'aubergiste jeta un coup d'oeil tout autour de lui et sous la table mais rien. Totalement désemparé il se résolut à respecter son engagement.

> Je suis sûr qu'il y a quelquechose qui cloche mais je tiens parole ce repas t'es gratuit...

Faggyn se mit à rigoler et commança à déguster son plat. L'Aubergiste retourna à ses occupations en se questionnant à haute-voix.
Le saltimbanque glissa la miche de pain dans le sac pour son petit capucin.

[Bon, Moano n'ayant pas l'air motivé comme-que-dit Itza...]


Marion grogna d'exaspération tandis que l'homme, qui était visiblement un musicien, passait à côté d'elle sans même une parole ni un regard. Bien sûr, il n'était évidemment pas obligé de l'aider mais cela n'arrêtait pas la jeune femme qui grommelait en se relevant.

'...malappris...même pas une aide...j'vous jure... OH! Il a écrasé mes herbes! le sagouin!'

Extrèmement furieuse contre l'homme à cause duquel elle aurait la 'joie' de faire un tour dans la forêt pour ramasser de nouvelles plantes, Marion s'assit à une table et demanda de la soupe, tout en continuant à bouder comme une enfant de 6 ans.

-Debut de l'histoire-

Leen était partie pour une de ses habituelles virées à la recherche de nouvelles âmes à enrôler.
Elle avait cette fois choisi l'auberge du magicien d'ose qui était réputée pour avoir régulièrement des clients.
Celle-ci était pour l'instant presque vide mais, le délicieux fumet issu du ragout qu'y avait préparé le patron ne tarderait probablement pas à attirer des clients...

Elle s'apprêtait a entrer pour y attendre une "proie" potentielle quand elle remarqua une jeune fille qui était visiblement de fort mauvaise humeur.

"Et bien mademoiselle" dit elle à son adresse avec un sourire jovial"Vous semblez bien contrariée... Qu'est-ce qui vous à mis dans cet état si je puis me permettre?"

Faggyn finissait goulument son plat offert par la patron et se régalait du spectacle qu'offrait la jeune femme qui se comportait telle une enfant.
Son attention se porta sur une autre jeune femme, bien séduisante, qui venait d'entrer et qui accosta la jeune boudeuse.

Cette étrange femme aux cheveux bruns foncés ne ressemblait pas aux nombreuses femmes que Faggyn avait rencontré. Mais, il cru apercevoir un petit sac accroché à sa ceinture.
Le saltimanque donna un coup de pied dans son sac sous la table pour interpeller son capucin

Aie ! pas la peine de frapper si fort rustre ! s'exclama le petit singe

"Tais-toi donc petite nature et regarde cette charmante jeune femme aux cheveux bruns. Tu vois sa petite bourse à la ceinture ? de quoi nous payer la nuit et plus !"

Mr Lupin comprit de suite ce qu'il devait faire et se dirigea agilement et discrètement vers Leen. Pendant que la jeune femme discutait et avait baissé sa garde, le capucin vola la bourse et se pressa de la rapporter à son maître qui en rigola avec discretion et légèreté...

Marion sorti de sa bouderie lorsque Leen l'accosta :

'J'ai l'air d'une enfant, j'en ai conscience... Pour tout vous dire, un idiot de musicien a détruit quelques unes de mes herbes médicinales : je suis guérisseuse. Et par les temps qui court, personne n'ose s'aventurer dans la forêt, je vais donc devoir y aller moi-même si je veux pouvoir faire mon travail correctement...'

Cela dit, elle n'avait pas tellement de malades à soigner se rappela-t-elle.
Elle poussa un dernier soupir.

'Cela faisait longtemps que j'avais quitté la vie en communauté... J'ai un peu de mal à me réadapter...'

Leen qui était effectivement absorbée dans sa conversation ne fit pas attention au petit singe qui la dépouilla... Et, elle continua la discussion:

"Ais-je dit cela mademoiselle?"

Et elle en profita pour placer une des ces nouvelles anti-régime:

"Je vous comprend d'autant mieux que la foret est actuellement un véritable brasier... Vous vous rendez compte! En plein hiver! Assurément, cet incendie n'a pas une origine naturelle.... Je compte bien mener ma petite enquête là dessus...."

Elle se rendit alors compte qu'elle n'avait pas encore donné son nom à la jeune femme. C'est alors avec un autre sourire qu'elle lui déclara enjouée:

"Mais, pardonnez-moi, je ne me suis pas encore présentée: Leen, colporteuse sans attache. Peut-être avez-vous déjà entendu parler de moi..."

Leen était toujours debout aussi, elle demanda à Marion:
"Puis-je me joindre à vous?"

Et alors, qu'elle attendait la réponse de la jeune femme, elle observa discrètement les deux autres occupants de l’auberge : Un ivrogne comme tant d’autre qui demandait une nouvelle bière.Sans intérêt se dit elle, elle n’avait pas besoin de bon à rien… L’autre qui lui paru plus intéressant se trouvait à une table en retrait et riait doucement en regardant les deux jeunes femmes. Son teint mât et les deux boucles d’oreille qu’il portait lui donnaient un petit air de gitan et ses vêtements bien que chaud étaient marqués par l’usure… Un client potentiel, probablement assez pauvre bien qu’il paraisse correctement nourrit… Elle garderait un œil sur lui…

Marion sourit.

'Vous ne l'avez pas dit, mais vous le pensez sûrement, et avec raison. Comme les rares autres personnes dans cette pièce il me semble!
La forêt? Un brasier vous dîtes? Vous avez raison, cet incendie ne doit pas être naturel... En tout cas, celui qui l'a déclenché a fait fort, et pas dans le sens positif!'

Marion fut tentée de se replonger dans une série de gromellements contre ceux qui avait fait flambé la forêt, mais elle se contint, elle avait dépassé son quota de 'grognages-en-tout-genre' pour la semaine!

Leen proposa de se joindre à elle.

'Bien sûr, asseyez-vous!
Je me nomme Marion, et comme je vous l'ai déjà dit, je suis guérisseuse. Vous êtes colporteuse? Je n'ai jamais entendu parler de vous, à vrai dire j'ai plutôt vécu en retrait jusqu'à il y a peu...
Puisque nous allons vraisemblablement partager un repas, parlez-moi donc de vous...'

L'aubergiste s'approcha et posa un bol d'épaisse soupe devant la jeune femme.


[Bouaah j'ai honte de mon post... Et tu n'imagines pas le temps que ça m'a pris de pondre une nullité pareille! =/]

Leen mis alors sa main à sa ceinture à la recherche de sa bourse pour payer le patron.

Elle tâtonna à sa hanche droite, puis à sa gauche et a nouveau à droite sans la sentir. Puis, Son teint clair vira au rosé... Sa bourse avait disparut.
Elle réfléchit en bredouillant des excuses au patron... Elle l’avait sur elle avant d'entrer dans la taverne...

Soupçonneuse, Leen balaya les lieux d'un regard brillant d'énervement.
Ses yeux tombèrent alors sur l'homme aux allures de gitan qui semblait fort amusé par l'embarras de sa situation. Et riait plus fort encore que lors de l'entrée de la jeune femme dans la taverne.
La jeune femme s'excusa auprès de Marion et se dirigea à grands pas à sa table de l'homme et lui dit d'un ton où pointait l'énervement et la vexation:

"Auriez-vous monsieur je vous prie l’amabilité de me dire ce qui vous fait rire ainsi? Peut-être avez-vous quelque information que, j’ignorerais à me donner au sujet de la disparition de ma bourse? Quelque chose que vous auriez vu par exemple…"

Croisant les bras sur sa poitrine, elle le regarda droit dans les yeux mais, n'ajouta pas une demande qui lui brûlait pourtant les lèvres: *A moins que vous n'ayez directement quelque chose à voir avec cette affaire...*
En effet, elle ne voulait pas l'accuser injustement, ce qui ne manquerait pas de la mettre dans une situation encore plus embarrassante.
Après tout, à pars ses moqueries n'avait remarqué aucun comportement suspect de cet homme.

Alors qu'il s'apprêtait à repartir pour se ballader en ville, Faggyn vit que la colporteuse s'était rendue compte de la disparition de sa bourse. Son regard se porta sur lui. Apparemment sa gaieté et son amusement l'avaient quelque peu trahi. Mais il resta souriant et naturel tout en regardant la jeune femme s'approchait de lui.

Citation :

"Auriez-vous monsieur je vous prie l’amabilité de me dire ce qui vous fait rire ainsi? Peut-être avez-vous quelque information que, j’ignorerais à me donner au sujet de la disparition de ma bourse? Quelque chose que vous auriez vu par exemple…"

Sans aucune gêne et aucun signe de fléchissement, il lui répondit d'un ton séducteur avec une pointe de compassion enjouée :

Hélas ! j'ai bien peur, charmante Dame, que mes yeux ne puissent vous aider pour vos biens... même s'ils étaient pleine d'attention sur votre admirable silhouette je dois l'avouer.

Il lui fit un sourire charmeur puis reprit exclamant un faux air étonné

Pourquoi je ris ? voyons n'as-t-on donc aucun droit d'exprimer sa bonne humeur en des temps si difficiles ?

Il l'invita à rejoindre sa table

Peut être aimeriez-vous partager mon bon vivre autour d'une chope ?

Dans sons sac, Mr Lupin s'exclama envers Faggyn

Tu ne peux donc pas t'en empêcher ! Sortons d'ici je le sent pas ....

Leen n'était pas convaincue par la réponse que l’homme fit à sa question mais, elle ne pu voir dans son espressione ou son comportement aucune trace de mensonge...
Disait-il la vérité ? La suite de la déclaration de l'homme fit planer dans l'esprit de la jeune femme un sérieux doute à ce sujet... Il lui cachait des choses, elle en était certaine.

Soit; il était bon acteur. Ce qui tombait bien puisqu'elle était dans ce cas elle aussi...
Elle fit mine de se radoucir et de tomber dans le piège. C'est alors d'une voix chargée de déception qu'elle lui dit après un gros soupire:

"C'est bien dommage... J’espérais que vous auriez pu m'aider. Excusez mon attitude cavalière de tantôt. J'avais dans cette bourse une bonne partie de mes économies... L'époque n'est pas sûre et j’espérais m'offrir une arme. Et, si vous connaissiez le prix qu'en demandent les forgerons par ici, vous comprendriez mon désarroi… C'est pour cette raison que vous voir rire ainsi m'a paru étrange. Mais, après tout, peut-être aviez-vous une bonne raison de vus comporter ainsi... Veuillez m'excuser..."

Elle continua avec un sourire timide : "Vous me regardiez ? Allons donc, personne ne fait jamais attention à moi… Vous n’êtes qu’un charmeur…"

Enfin, alors que le tavernier la regardait, visiblement impatient, elle termina avec regrets.
"Je vais devoir vous laisser. Merci de votre invitation mais, je n’ai plus le moindre sou sur moi et, sans argent, le patron ne tardera pas à me mettre dehors… Je m’en vais lui demander de remporter sa soupe avant qu’elle ne refroidisse... Il pourra bien la réchauffer pour quelqu'un d'autre..."

Et elle se détourna, se dirigeant vers la table de Marion, attendant de voir l’effet que sa déclaration aurait sur l’homme.

Faggyn fut flatté par l'adjectif dont Leen venait de le qualifier : Charmeur.
Il écoutait la jeune colporteuse faire son numéro qui lui rappelait "les malheurs de sophie" (une petite fille qui pleurait sans cesse pour avoir perdu sa poupée et qu'il avait rencontré dans un de ses nombreux voyages).
Faggyn n'était pas un sentimental et n'éprouvait aucune compassion face au désarroi de Leen.

"Elle va finir par me faire verser une larme" dit-il à son capucin sur un ton ironique

Oui mais moi j'en ai marre d'être dans ce maudit sac ! termine avec cette pleurnicheuse et allons nous-en !

C'est alors que la jeune femme s'en retourna calmement vers la table de l'autre jeune fille. D'un pas si tranquille qu'elle donnait la sensation d'attendre une réaction de la part du saltimbanque.
Celui-ci se leva, prit le sac sur son dos puis se dirigea vers le tavernier.

Merci mon brave pour ce merveilleux festin ! Voyez-vous ces deux jeunes femmes ? L'une à ... malencontreusement perdu ses économies... qu'elle tristesse par des temps si durs et chers même pour une soupe...

Faggyn sortit à l'abri des regards la bourse de la jeune femme et donna quelques pièces au tavernier.

Tenez je lui paye son repas. J'ai horreur de voir une personne si démunie..

> Vous êtes une bonne âme Messire... le Seigneur vous le rendra ! répondit l'aubergiste touché par ce geste.[

Oh je ne fais qu'aider mon prochain vous savez.. je vous dis à très bientôt Messire Tavernier.

Faggyn se dirigea vers la porte en saluant la foule, fit une pirouette par dessus une table et sortit de la taverne.

Le tavernier s'approcha vers les jeunes femmes.

> Ce jeune Messire a eu la bonté de vous offrir cette soupe. Vous ne me devez rien.

(T'as pas honte de comparer ma perso à Sophie? En plus, la comtesse de Ségur, c'est le XIXe... Je me vengerais.

Alors que Leen rejoignait Marion, elle entendit Fraggyn se lever...
Elle se mordit la lèvre...
Son numéro n'avait pas marché et, cela la vexait profondément.

Pourtant, paradoxalement, cela renforça aussi son intérêt pour l'étrange personnage qu'était Faggyn. Bien que cela lui laisse une désagréable amertume en bouche, elle reconnaissait sa victoire…
Elle l'avait sous-estimé. Il était plus malin qu'elle le pensait. D'habitude un numéro de ce genre faisait fondre la gent masculine... Et, beaucoup à sa place auraient montré au moins un signe de fléchissement. Lui, rien...

Le tavernier lui annonça qu'elle ne lui devait rien car Faggyn avait payé pour elle ce qui renforça son énervement bien qu’elle réussisse à le dissimuler parfaitement. Elle était certaine qu'il avait à voir avec la disparition de sa bourse. Que ce soit directement où, en couvrant un complice. Il les regardait elle et Marion dès leur entrée. Hors, Leen avait été volée juste à ce moment là... Il avait forcément au moins vu quelque chose... Et le fait de se taire à se sujet prouvait qu’il avait à voir avec cette affaire…

La jeune femme n'aimait pas qu'on lui fasse la charité et davantage encore lorsque c'était avec ce qui était très probablement son argent...
Le fait d'avoir perdu la somme en elle-même l'importait peu. Mais, il en était bien différemment de la façon dont elle s'était fait avoir... Elle aurait pouratnt probablement insisté davantag auprès de Faggyn pour recupéréer son bien si l'énervement ne lui avait pas fait oublié que sa bourse comtenait aussi certains élément dont une simple colporteuse n'aurait a priori pas vraiment d'utilité...
Elle interrogea calmement le tavernier. Aucune colère n'était perceptible dans sa voix: Voilà qui est bien aimable de sa part fit elle avec un sourire. Je tacherais de lui rendre la pareille un de ses jours... Mais, auriez-vous seulement son nom? Il ne me l'a pas donné…

Elle n'avait pas la moindre envie de le suivre pour le moment et, s'assit devant sa soupe qui était maintenant froide.
Elle se montrerait plus subtile si elle venait à le rencontrer de nouveau...

Elle s’adressa de nouveau à Marion :

Excusez-moi de ce contretemps… Ou en étions-nous ?

Sa gaité du début avait disparu mais, elle ne voulait pas pour autant laisser en plan la jeune guérisseuse.

(Rien n'est laissé ou dit au hasard ma chère amie aurais-je provoquer une légère colère ? un désir de vengeance ? ouuh j'en ai froid dans le dos mais... attends un peu .. ah non ce n'est pas toi mais la fenêtre qui est ouverte avec ce vent brrr ^^ tu as un air de ressemblance avec le client MAAF : je l'aurais un jours ! je l'aurais ! hi hi hi)
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Le tavernier haussa les épaules à la question de la colporteuse

> Non .. non il me semble qu'il ne m'a pas mentionné son nom... mais il m'a dit à très bientôt. Il reviendra donc sans doute. Je ne peux dire plus je le craind.

Sa phrase terminée, il repartit derrière son comptoir afin d'essuyer la vaisselle qui restait.

(Grrrr)

Merci monsieur fit-elle simplement en se jurant qu'elle repasserait sous peu à l'auberge du "Magicien d'Ose"...

Marion avait observé le curieux échange entre l'homme et Leen.
Cette dernière revint s'assoir à la table, l'air passablement énervée.

>> 'Excusez-moi de ce contretemps… Où en étions-nous ?'

'Ce n'est rien'

Elle prit une gorgée de sa soupe à présent froide.

'Donc, vous êtes colporteuse... Allez-vous seule ou en groupe?'

Leen grimaça en avalant la soupe froide puis repoussa le bol sur le côté. De toute façon, elle n'avait plus faim...

Bien qu'elle soit encore passablement énervée de s'être fait avoir par Faggyn, c’est pourtant d'une voix apaisée et amicale qu'elle répondit à la question de Marion:
"Je vais le plus souvent seule..."

Avec un léger sourire, elle ajouta:
"Dans mon métier, il est souvent plus simple d'obtenir des informations intéressantes de cette manière que lorsque l'on est en groupe. Les gens sont devenus si méfiants ces temps-ci... De plus, j’ai besoin d'informations inédites pour attirer l’attention de la population. Tout comme un barde et davantage encore, un colporteur qui n'amène rien de nouveau n'à aucun intérêt...

Elle hésita à se lancer sur un terrain plus risqué... A savoir, connaitre l'avis de Marion sur les rebelles. Mais, elle choisit d'attendre... Se risquer à présent serait un peu prématuré...

D’ailleurs, fit-elle avec un air malicieux, Avez-vous entendu certaines rumeurs intéressantes depuis que vous êtes en ville ?

Après un silence, elle ajouta :
"Mais, voilà que je me laisse emballer. Vous m’avez dit avoir vécu ces derniers temps en dehors de la société… Si vous êtes arrivée en ville depuis peu, vous n’êtes peut-être pas très au courant des nouvelles…"