L'Auberge du "Magicien d'Ose"

Leen eut à l'égard de l'homme un grand sourire.

"Ce sera avec plaisir monsieur et, j'espère que vous m'en direz aussi un peu plus sur vous..."

Son sourire se fit curieux... Puis, alors qu'il s'éteignait, elle ajouta:

"Que désirez-vous savoir sur Arnestil?"

" Pour vous tenir informée de ma condition, j'ai perdu la mémoire, mais apparemment ça serait le fait de ma propre volonté. Je sais en tout cas ce que je suis, et que j'ai quelque chose à faire. Mais je ne sais pas quoi, peut-être que si vous me disiez pourquoi les gens se battent tout encore alors que la guerre est finie, cela m'aiderait peut-être."

Yxone fit signe en direction d'une table pour inviter Leen à aller s'asseoir.

suite en dessous

Je vous remmercie messire, c'est avec plaisir que j'accèpte votre invitation Fit Leen alors que l'étrange client lu proposait de s'installer avec lui.

La jeune femme s'assit sur un banc, dos au mur, comme à son habitude... Non qu'elle craigne qu'on vienne l'assassiner comme certains membres de la noblesse un peu trop paranoïaques... Personne ou presque n'avait de raison de lui en vouloir (ou alors l'ignorait...)
Si elle avait choisi cette place c'était car, elle lui permettait d'observer tout ce qui se passait dans la salle principale de l'auberge...

Alors que l'homme s'installait à son tour, elle écouta ce qu'il terminait de lui dire.
Il avait donc perdu la mémoire et, de son propre fait... Voilà qui était des plus inhabituels...
Elle lui aurait bien demandé davantage d'informations à ce sujet mais ne le fit pas... Il s'était présenté. C'était à présent à elle de s'acquitter de la tâche pour laquelle l'homme lui avait demandé de l'aide...
Elle aurait bien quelques occasions encore de le questionner...

Elle ne pu pourtant s’empêcher de demander : "Et qu’êtes vous donc messire si je puis me permettre ? J’ai rarement croisé des personnes vous ressemblant…"

La jeune femme aux yeux verts attendit un instant une réponse de son interlocuteur puis se lança dans les explications qu'il lui avait demandé:
"Pourquoi les gens se battent-il encore? C'est une question à laquelle beaucoup n'ont pas vraiment de réponse... Voici la mienne, je vous laisserais juger de sa valeur..."

Elle attendit un instant puis reprit:

Je ne suis pas experte de l'histoire du royaume, ce sont surtout les faits actuels qui m'intéressent mais, je peux vous dire ceci: Il semblerait que les tensions entre artiseurs et vifiers soient le fait des anciens roi... Jusque là où remontent mes connaissances, il y a toujours eut ou presque deux Royaumes en Arnestil avant que cette terre ne porte son nom actuel. Certains anciens, racontent que le premier roi artiseur est venu d'au delà des mers avec une partie de son peuple. Ils auraient été chassé de leur pays et auraient fuit ici.
Cela pourrait expliquer qu'à pars chez les elfes, les artiseurs soient moins rependus que les vifier en Arnestil.
Mais, l'époque de l'arrivée du premier roi artiseur est si ancienne que cette différence c'est amenuisé avec le temps...
Enfin, je passerais là dessus, mes connaissances sont trop peu précises je le craints.
Une chose est certaine pourtant, depuis qu'Artiseurs et Vifiers ce côtoient, ils ont presque toujours été ennemis... Peut-être était-ce à cause de disputes territoriales ou peut-être tout simplement à cause de la peur ancestrale des gens pour ce qui est différent d'eux...
Des idées inquiétantes se lient si facilement à ce qu'on ne comprend pas...

Mais, ce ne sont là que des hypothèses, passons maintenant aux faits: Selon moi les tensions artiseur-vifier ont presque toujours existé. Et les guerres entre eux, ou plutôt entre leurs souverains ont fait apparaitre chez les deux factions des rancœurs pas toujours faciles à oublier... Les années les faisant souvent s'amplifier alors qu’elles s’insinuaient dans de plus en plus d'esprits...
Quelques soient leurs origines, c'est à cause d'elles je pense que nous sommes dans une telle situation. A toutes les générations, les familles d'artiseurs et de vifiers se sont déchirées, accumulant entre elles les rancœurs... Œil pour œil, dent pour dent pourrait-on dire, la loi du tallion

Les souverains des temps anciens ne faisait que les amplifier avec leurs guerres sans fin, ceux d'aujourd'hui ne font rien pour empêcher cette escalade de violence...."

Après un soupire, Leen se tut, attendant une réaction de son interlocuteur...

Voilà, le cours d'histoire est terminé, j'espère qu'il suit correctement au moins l'histoire des hommes et des anges...

"C'est étrange cette manie que les humains ont de vouloir toujours se battre, je peux comprendre qu'il y aient des différences d'opinion. Mais ce qui constittu un groupe ce sont biens les différentes manières de pensées et d'agir, ce n'est pas pour autant que si une personne n'est pas d'accord avec une autre il faut automatiquement que celles-ci se battent. D'où je viens nous avons un système assez simple, je ne comprends pas pourquoi il n'en serait pas de même ici, si il y a désaccord entre deux personnes une sorte de jugement se fait et les personnes doivent s'y tenir. Bien sûr ce jugement n'est pas la pour laiser une plus que l'autre, mais pour faire entendre raison aux deux ce qui est le plus juste."

/Parles lui du mémoire, je ne sais pas pourquoi tu l'as laissé exactement mais vu que tu l'as laissé autant le dire. Je me demande ce que vous allez manger./ Iskra poussa un soupir
"( Encore manger, mais tu ne penses qu'à ça, et pour le mémoire bien sûr que j'allais lui en parler)"

" Vous savez j'ai laissé un mémoire pour que tout le monde puisse le lire sur notre communauté, ah oui j'avais oublié de vous dire je suis un ange. Ce mémoire ce trouve à Arnestil."

Le tavernier amena le manger

" Après ce repas je vais devoir partir, désolé de ne pas pouvoir rester plus longtemps mais j'ai des choses à faire."

Ils mangèrent tout en continuant à bavader.

si tu veux y aller après pas de soucis, je continuerai sur mon histoire après. En espèrant que cela t'a aidé.

Le regard de Leen s'assombrit lorsqu'elle entendit le jugement de l'ange... Il n'avait que trop raison: ses semblables ne faisaient que se battre et la seule personne apte à faire cesser ces combats était une incapable, ne faisait rien pour améliorer cette situation difficile...

"Ne nous jugez pas trop vite messire, les humains, vivent tellement peu de temps... Ils ne sont qu'une étincelle qui s'éteint avant même d'avoir vécu.
Aucun d'entre nous n'est assez sage pour prendre une décision et, surtout en Arnestil personne n'as assez d'autorité pour se faire respecter des deux partis...
A part ceux dont le sang est coupé de sang elfe, nous ne vivons guère plus de 60 ans... C'est bien peu pour apprendre la sagesse et récupérer l'autorité nécessaire pour diriger... De plus, la plupart des humains ne pensent qu'à laisser une trace d'eux dans l'histoire ou, à acquérir une vie plus confortable. Ce qui laisse bien peu de place à la justice..."

Sur cette dernière phrase, le ton de la jeune fille était amer. Quand l'home en armure annonça qu'il était un ange, elle lui demanda:
"Ou se trouve votre mémoire en Arnestil? J'aimerai beaucoup le parcourir..."

-> Oui oui, tu m'as aidé Merci^^

Yxone pensa par rapport aux paroles de Leen qu'il y avait peut-être un espoir qu'un jour les humains réagissent autrement, vu que celle-ci déjà avait analysé la situation.

"Vous le trouverez surement au chateau, j'ai laissé celui-ci à la reine avec un message en demandant que tout le monde pouvait le lire."

Yxone se leva

"Je vous remercie pour cette discussion en tout cas, et peut-être nous reverrons nous un jour qui sait. Adieu"

Il sortit de l'auberge, pour retourner voir ces amis qui venaient du nord.

(Arf, poste juste une dernière réponse please, histoire que Leen puisse essayer de t'entrainer dans les rangs rebelles lol Répond a ce message, tu pourras te sauver ensuite )

"Vous avez transmis votre mémoire à la reine? Je ne suis par certaine que cela soit la meilleure des solutions... Elle fait partie de ceux qui regardent les choses se faire sans agir...
Mais bon, je suppose que vous savez ce que vous faites...
Dommage, j'aurais bien aimé le consulter."

Puis, ele le vit se lever pour partir et la saluait, elle fit de même:

"Adieu messire ange..." Elle rougit à ce dernier mot, il paraitrait probablement étrange à son interlocuteur si, ce qu'on disait de leur proximité avec les dieux était vrai...
Elle termina:
"A moins que nos routes ne se croisent à nouveau…"

Elle lui sourit, lui signifiant ainsi qu'elle l'espérait puis le regarda s'éloigner.

Chambres

Une fois à l'intérieur de l'auberge, Mr Lupin plongea dan le sac pour ne pas être repéré. Faggyn rendit les clés de la chambre à l'aubergiste..

*J'espère que Messire Cameleone a apprécié le confort de nos chambrines*

Oui, j'ai rarement profité d'un pareil confort. On y prendrait rapidement goût ! Merci pour tout et peut être à bientôt Messire Aubergiste.

*Alors m'en voilà ravi Messire Cameleone*

Faggyn paya son dû puis se dirigea vers la sortie de l'Auberge quand il vit non loin de lui la jeune Leen en pleine discussion.
Il sentit son compagnon lui dire de s'en aller mais ce fut plus fort que lui, Faggyn se mit derrière la jeune colporteuse puis d'une voix douce et taquine avec une pointe de sensualité, il lui murmura quelques mots :

Dommage que notre conversation ne put aboutir plus intimement.... mais je ne doute pas que nous nous reverrons.... il est certain que je vous ai tellement troublé que ne plus me revoir vous rendrez au désespoir... sur ces dernières rimes je vous quitte..

Faggyn se retira tel un fantôme puis disparu rapidement dans la foule à l'extérieur de l'Auberge du Magicien d'Ose.

Grand place

Alors que l'ange quittait les lieux, Faggyn descendit de sa chambre.

Il s'approcha de la jeune femme et lui dit:

Citation :: Dommage que notre conversation ne put aboutir plus intimement.... mais je ne doute pas que nous nous reverrons.... il est certain que je vous ai tellement troublé que ne plus me revoir vous rendrez au désespoir... sur ces dernières rimes je vous quitte..

Ce à quoi Leen répondit non sans un sourire espiègle alors qu'il commençait tout juste à s'éloigner:
"A moins monsieur que ce ne soit vous qui soyez tombé sous mon charme... Peut-être les deux qui sait...
Nous nous reverrons, ma visite n'à pas tout a fait aboutit là ou nous l’aurions l’un et l’autre souhaité…"

Elle n’ajouta rien, elle aimait laisser ses interlocuteurs dans le flou…
Mais, quiquonque la connaissait aurait douté qu’elle ai eu dans cette discussion avec Faggyn le même but que lui…

Sorën se glissa par la porte lorsqu'une groupe d'ivrognes en sortit. Il sentait qu'il dégageait une aura magique à présent, et que n'importe quel magicien pourrait le reperer. Ainsi, il s'adossa au bar, commanda un verre d'alcool léger. Peu importe si il brisait le serment des assassins. De toute façon, quelle importance ? Tant pis. Il regarda autour de lui. A présent qu'il était réceptif à la magie, il pouvait mieux cerner les gens et avait une meilleure vue. On lui servit le verre qu'il désirait puis, l'attrapant, revint à sa contemplation de l'auberge.

Lyrra entra dans l'auberge, dissimulant son visage derrière le capuchon de sa cape de voyage. Sa vipère était dissimulée dans une des poches et regardait quelques fois par l'ouverture de la capuche en se dissimulant dans l'ombre.
L'Elphe s'avança et s'installa à une table libre que l'aubergiste venait de nettoyer d'un coup de chiffon distrait par le bruit d'ivrognes qui s'en allaient. Elle commanda un cervoise qu'on vint lui porter dans une choppe en argile. Elle but une gorgée, laissant sortir discrètement Vira'ni pour chasser les rats.

Sorën, sirotant son verre d'alcool vit rentrer une elfe. Celle-ci attira directement son attention. Elle irradiait une aura magique d'un vert sombre et profond ainsi que son âme, à ceci près que cette dernière était encore plus sombre. Le jeune homme remarqua également un autre être vivant caché dans les habits de celle-ci. A sa forme, il semblait être un serpent, mais ce n'était pas sûr. L'elfe s'approcha du bar, et fit sortir son serpent (car c'était un serpent) vers la cave. Après s'être approché d'elle, Sorën lui parla discrètement, ne la regardant pas.

Saviez-vous que les serpents étaient interdits ici ? Et...vous êtes vifière, n'est-ce pas ?

Lyrra réagit au quart de tour, dégainat un poignard qu'elle pointa en direction de la carotide du jeune homme, le fixant de ses yeux pourpres et plein de méfiance et de mépris envers la race des Hommes. Elle l'évalua d'un rapide regard et retira son poignard, invitant, l'homme à s'asseoir.

Peu de gens peuvent me démasquer et pourtant vous ne me semblez pas menaçant. Que me voulez vous ?

Elle appela discrètement Vira'ni pour qu'elle puisse s'enfuir si jamais cela tournait mal. Celle-ci revint, un rat dans la gueule, aussi discrètement qu'une ombre dans la nuit et vint se dissimuler dans la tunique de l'Elfe.

Sorën avait vu la femme prendre son poignard et le pointer vers sa carotide. Il n'avait pas amorçé un mouvement, il savait que cette dernière ne le blesserait pas. Comment ? Il ne savait pas comment il l'avait appris, mais il avait eut la certitude que celle-ci ne le tuerai pas. Et puis elle lui donna sa réponse.

Peu de gens peuvent me démasquer et pourtant vous ne me semblez pas menaçant. Que me voulez vous ?

La question était celle d'une personne prudente, et l'âme de la jeune elfe était tendue, prête à l'assaut. Mais Sorën se contenta de répondre.

Je veux juste discuter, faire connaissance. Les auberges ne sont-elles pas faites pour que les gens se rencontrent ? Quand à votre arme, vous pouvez la ranger, je ne suis là pour tuer personne. Et, si j'avais eu l'ambition de vous tuer j'aurais choisi un bien meilleur endroit.

La jeune femme lui lança un sourire de mépris mais resta polie, elle savait que si elle se faisait repérer, cela pourrait dégénérer. Elle but une autre gorgée de cervoise et repris sur le ton de la conversation.

Il est vrai que discuter m'occuperait un peu. Je me nomme Lyrra. Vous n'avez rien à savoir d'autre. Et vous, comment vous appelle-t-on ?

Elle dévisagea longuement l'homme qu'elle avait en face d'elle. Il avait les yeux d'un vert profond et le teint légèrement matte mais à la façon dont il se comportait, notamment la grande confiance en lui et d'après le sang froid qu'il a gardé quand elle lui avait pointé son poignard, elle se doutait que cette personne n'était pas un simple paysan venu chercher du réconfort dans une auberge...

Sorën resta calme et respira tranquillement l'air de l'auberge. Ses coudes le tenant au bar, il répondit d'une voix impassible.

Je m'appelle Sorën. Mais, je vous mets en garde, vos mouvements ne sont pas assez rapides avec la dague. Il faut la prendre avec deux doigts et la faire tourner pour la mettre dans la bonne direction. Celà vous fera gagner du temps à l'avenir. Enfin, ne me demandez mon nom de famille, je n'en n'ai pas.

Puis il observa le visage blafard, haineux et méprisant de l'elfe. Elle était étrange, aussi bien physiquement que moralement...

La jeune Elfe rit d'un rire cristallin, attirant l'attention de quelques clients sur elle. Elle reprit son sérieux et lança un sourire provocateur au dénommé Sorën.

Vous êtes vraiment une personne modeste... Mais cela nous fait un point commun, jeune homme. Et qu'est-ce qui vous amène dans ce trou à rats ?

La jeune femme riait intérieurement. Les hommes étaient vraiment vantards et ne pouvaient s'empêcher de donner des conseils sur le maniement de tel ou tel chose.
Elle but une gorgée de cervoise et caressa distraitement la tête de sa vipère aux écailles couleur argent tout en observant l'établissement dans ses moindres détailles, scrutant les clients et le personnel.

Sorën écouta patiemment la réponse de l'elfe qui avait éclaté d'un rire cristallin rempli de mépris. Elle le prenait vraiment pour une marionnette, un simple humain. L'assassin, voulant prouver à cette femme qu'il n'était pas seulement ceci, étala ses propres capacités. La maîtrise de plus d'une quinzaine d'années d'entraînement à la dague n'était pas rien. Il dégaina la dague de l'elfe, caressa la joue de cette dernière et le museau du serpent avec la lame puis la remit discrètement dans son fourreau. Le tout s'était passé en presque une seconde. Satisfait, il regarda sérieusement la vifière.

Ecoutez moi, je ne suis pas un "simple humain". Ne me sous-estimez pas... Je suis venu dans ce trou à rats pour faire des rencontres ou bien seulement me reposer.

Puis il se tut, reprenant son air décontracté.

Peu après le départ de Faggyn, deux nouveaux personnages entrèrent dans l'auberge.

Le premier était un homme vêtu d'une chemise pourpre qui. Il s'installa à une table et commanda une boisson.
Peu après entra une elfe comme jamais la jeune femme n'en avait vu. Celle-ci s'installa à une autre table où l'homme vint la rejoindre...

Ils ne semblaient pas se connaitre et pourtant, Leen, lorsqu’elle tendit son vif dans leur direction sentit la tension qui se trouvait déjà entre eux.
Elle les observa discrètement en finissant son verre...

Attendant la réponse de Lyrra, Sorën regardait autour de lui et revisitait du regard la salle dans laquelle il se trouvait. Là, il remarqua une personne qui possédait deux magies et une aura semblable à la sienne. Son âme était d'une couleur non précise et aux reflets tantôt vifs tantôt sombres. Elle était belle, ses longs cheveux noirs tombants dans son dos et son visage pur aux traits fins. Le jeune homme se promit de garder un oeil sur elle et de lui parler après sa discussion avec l'elfe.

Lyrra se tût, observant tranquillement Sorën. Que regardait-il ? Elle envoya Vira'ni chercher qui cela pouvait bien être. Pendant ce temps, Lyrra meubla la conversation pour éviter tout soupçons.

Il est vrai que votre maniement du poignard est rapide mais sachez que je suis difficilement impressionnable...

A ce moment là, la vipère revenait de son inspection, envoyant une image de la jeune femme qui les épiait.

Invitez donc cette personne qui nous épie à se joindre à nous, je suis sûre que cela vous fera le plus grand plaisir.

Lyrra bût une nouvelle gorgée de cervoise et sourit à Sorën d'une façon provocatrice. Elle aimait impressionner mais elle sentait qu'il était au courant de son don avec Vira'ni pourtant, elle ne s'en méfiait pas.
Elle se tourna alors vers la jeune femme et l'invita à se joindre à eux. Voyant son regard sur elle, elle se décapuchona, révélant ses cheveux blancs et dévoilant à la salle ses yeux pourpres emplis de rage.

Lana qui passait dans le coin entra dans l'auberge..Elle regarda autour d'elle..Il y avait pleins de gens mais son attention s'atira sur un jeune femme seule,elle avait des cheveux bleus et une robe blanche et son attention se porta sur deux personnes qui bavardaient dont une femme qui les traits de seon visage fesianet peur à lana et u homme aux cheveux blanc,un peu comme une personne agée mais pourtant il avait l'air plutot jeune ou en tout cas moin de 40ans...Elle decida de s'assoire et de boirre impeux elle demande juste un simple verre d'eau..Car elle était surtout venue ici pour trouver un emplois

Entrée du Royaume Elfique : Ewëndan.

Après de longues...très longues heures de chevauchées à travers les terres d'Arnestil, le messager royal d'Ewëndan entra dans la capitale de la Reyne Itzalina.

Il traversa tranquillement la ville sous les regards éblouis des villageois portés sur sa magnifique armure elfique d'une blancheur incroyable, limite aveuglante et ornée d'une finesse représentant tout le raffinement et le grand Art du peuple elfe. A cela s'ajoutaient les armoiries du Comté d'Arkiliad.

Le cavalier elfe s'arrêta devant une auberge qui semblait bien remplie : l'Auberge du Magicien d'Ose. Il hésita puis décida d'y entrer afin de se rafraîchir, le voyage ayant été assez long. Après tout le message était d'ordre privé donc il pouvait attendre un tout petit peu..

Le Haut Elfe sauta de sa monture, la confia à un escuyer posté à l'entrée de l'auberge puis y entra.
Une fois à l'intérieur, il hôta son beau casque qu'il mit sous le bras puis s'avança d'un pas fier et majestueux (tel un haut elfe) vers le comptoir afin de s'y faire servir...

Aubergiste sert donc moi à boire !

*Bière ? alcool ? vin ? lait de chèvre ?*

De l'eau bien fraîche cela suffira... je dois rester des plus présentables..

Le messager se tut ne voulant pas ébruiter la raison de sa venue par prudence s'il y avait des brigands dans le coin...

L'aubergiste soupira légèrement, l'eau ne lui rapportant pratiquement rien à sa bourse, mais se contenta de servir sans dire mots.

La dernière goutte de son verre rentrant dans sa bouche, Sorën vit la porte s'ouvrir sur un elfe en armure en train d'ôter son casque. Son armure était d'une blancheur éclatante, ciselée à la perfection d'arabesques grises. La salle principale de l'Auberge du Magicien d'Ose était assez calme à présent. Certains clients pas commodes cachaient leurs trocs dans un recoin sombre. L'assassin, sa chemise pourpre étant d'un bon gout associée à ses pardessus noirs puis ajoutés à sa tranquilité et beauté naturels faisaient tourner le regard de plusieurs clientes. Celui-ci les ignorait royalement. S'étirant sereinement, il se tourna vers l'elfe qui buvait tranquillement un verre.

Bonjour. Selon votre armure elfique d'une facture excellente, votre visage aux traits fatigués par l'air des voyages, les armoiries du Comté d'Arkiliad que vous arborez, je déduis que vous êtes un messager du Comte Néron d'Arkiliad et que vous allez délivrer un message au château. Si vous voyez la Reine, pourriez-vous lui transmettre un message de ma part ?

Alors qu'il buvait son verre d'eau en toute tranquilité, le messager fut abordé par un humain aux analyses pertinentes.
Plutôt surpris par tant d'exactitude, le Haut Elfe ne laissa pourtant rien apercevoir de son sentiment de surprise. Il posa son verre calmement, et se retourna face à son interlocuteur. Il le regarda de haut comme pour montrer qu'il était fier d'appartenir à la race supérieur des Hauts Elfes.
L'observant silencieusement de haut en bas, il le prit à part et l'emmena dans un coin bien à l'écart des oreilles indiscrètes.

Je vois que vous avez un sens de l'observation plutôt développé et une fine analyse. Mais un conseil... évitez de divulger si haut et à tout va ce genre d'informations confidentielles....

Son visage était fermé et son regard exprimait du mépris car comme la généralité des Hauts Elfes d'Ewëndan, il avait une basse opinion des humains...

Effectivement je suis le messager de Mon Seigneur le Comte d'Arkiliad. Je ne vois pas pourquoi je délivrerais un message à la Reyne d'Arnestil de la part d'une autre personne que mon Seigneur. Mais dites-moi tout d'abords qui vous êtes étranger ?

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