La grand place

Néron vit que son plan se déroulait à merveille. Mais telle ne fut pas sa surprise de voir que Yuk était aussi de la partie. Il ne pouvait rêver mieux. Il laissa quelques gardes se faire trancher puis fit signe de la main que l'on retarde l'éxecution du vieil homme.

Il fronça les sourcils en remarquant une petite rebellion de la part de certains citoyens... Il ordonna à ses cavaliers lourds d'encercler Yuk. A présent il était tenaillé entre les lances des cavaliers et ne pouvait rien faire sauf se tenir tranquille...

Néron tourna la tête vers Etan et lui fit signe de la rejoindre sur l'échafaud...

Messire Hans ! quelle joie de vous revoir... je m'impatientais de vostre venue en ce si beau jours.

Il se mit à rire puis le regarda s'approcher en tenant la pièce d'or entre ses doigts.

Bereciak ne comprit pas pourquoi le comte semblait si réjoui et continua a observer la scène étrange.
Le comte semblati se moquer amplement d'Etan Hans qui allait lui sauter dessus d'une minute à l'autre.

Etan Hans regarda le Comte, il voyait amplement l’air de défi dans les yeux du comte. Il monta sur l'échafaud, l'épée toujours en main et s'aperçut que le comte avait sa pièce d'or.

Vous croyez sans doute que la pièce d'or que vous m'avez volé jadis va me faire ramper vers vous ? Je n'ai que faire de cette pièce. De plus je suis prêt à me rendre si vous me laissez repartir accompagné de mon...

Mais tait toi !! La personnalité mauvaise reprenait le dessus.

On n'a que faire de cette pièce, on est là pour deux choses. L'ermite et le sang !
Un air sadique s'empara d'une moitié de visage tandis que l'autre était aux larmes.

Non, Comte n'écoutez pas cette voix !

La ferme !! Comte battez vous ou laissez mourir vos hommes sous mes coups.

Etan Hans se mit en garde prêt à frapper de son épée où le danger se ferait sentir.

Le Comte jouait avec la pièce puis entendit une autre voix sortant de l'esprit d'Etan..

Vous rendre ? alors vostre soi-disante rédemption serait vraie ?

Il eut un air réfléchi

Mais je vois que vous êstes possédé Messire Hans... qui croire ? le nouveau Etan ou bien le mercenaire assoiffé de sang ?

Il vit Etan se mettre en position de garde. Il lui sourit d'un air amusé.

J'ai gardé cette pièce en attendant ce jours... comme j'avais hâte ! Pile je laisse partir le vieil homme.. face j'ordonne la pendaison. Je ne désire qu'une chose Messire Hans. Avoir le Lynx de sa Majesté et vous ramenez vous et Yuk devant elle. Donnez-moi le Lynx et tout rentrera dans l'ordre..

Etan avait l'impression de ne plus rien controler ormis une moitié de visage. En effet, une moitié d eson visage était à présent en larme, mais l'autr emoitié était tout l"opposé. Or cett perosnalité nouvelle prenait le controle sur son corps et c'est impuissant qu'il asistait au comportement de cette personalité.

Comte, ce serait la seule que je demande, que rentre dans l'ordre mais voyez je ...

Tait toi et prepare toi à tuer. J'ai deja oublier le gout du sang elfe.
L'épée fut brandie mais le geste s'arrêta.

Je ne laisserai pas cela se faire !!

Laisse toi aller au carnage !!Le mouvement recommenca mais s'arrêta une nouvelle fois.

J'ai dit cela ne se fera pas !!!!

Etan semblait lutter contre sa perosnalité et l'air autour de lui devenu sec, Etan suait, de la chaleur se produisait dût au combat mental intense auquel se livrait Etan.

Le Comte assistait à un duel de personalité surprenant. Il ne pouvait se permettre de rester là sans rien faire. Il décupla sa puissante magie puis d'un geste de la main envoya de terribles ondes qui firent voltiger l'épée d'Etan Hans de sa main. Il était à présent désarmé.

Il pénétra dans l'esprit de Hans puis essaya de l'aider à vaincre son mauvais côté. Mais ceci lui demandait de décupler une grande partie de ses pouvoirs et le Comte sentait qu'il commencait à faiblir...

Hans prouvez-moi vostre bonne foi... vous voulez vostre rédemption ? gagnez la ! la vie de vostre vieux maîstre en dépend !

Bereciak avait les membres complètement paralysés...
c'était donc cela ! il était possédé par son autre personnalité !

il avait déjà vu cela...certain en devenaient parfois fous à lier !

Etan avait sentit l'intrusion du comte dans ses pensées.

"Je la veux mais j'ai peine à l'avoir"

Etan tomba à genoux les mains sur ses tempes. Il saignait du nez.

"Allons Comte auriez oublié la politesse on frappe avant d'entrer !!!"
Le comte fut expulsé des pensées d'Etan et repoussa le comte même de quelques centimétres en arriére.

"Allons,, tu sais que je fait partie de toi, cherche dans ton identité et tu me trouvera. Ahahah"

"Laisse moi, part !" Etan sentit l'air se rafraichir. Mais il se sentait faible... trés faible.

"Je reviendrai car je suis toi !"

Etan s'écroula fatigué. Il eut tout just ela force d eregarder le comte d'un air suppliant. Une goute de sang perlait au coin de son oiel droit, oeil du côté possédé par sa mauvaise personalité. Puis resta inanimé sur le sol.

Le Comte fut repoussé à sa grande surprise. Il aurait pû renforcer son pouvoir mais vu l'état d'Etan, il aurait pu l'achever et s'affaiblir lui-même dangereusement. Il vit Hans au bord de l'inconscience et fit signe aux gardes de le relever.

Emmenez-le ! Je le soignerais moi-même.

Il le regarda puis s'accroupit devant lui et lança la pièce d'or qui tomba sous leurs nez.

... Pile... la chance vous sourie à nouveau Messire Hans.. reprenez vostre bien..

Il lui laissa la pièce et se releva en haussant la voix

Libérez le vieil homme !

Bereciak souffla à s'en déchirer les poumons un "ouf !" sonore, puis il alla trouver le comte.

Comte, j'ai assisté à la scène, il semble comme vous le savez déjà qu'il est possédé, auriez vous par hasard quelque minutes à m'accorder ?

Le Comte vit Bereciak s'approchait de lui. Alors qu'il lui parlait Néron lui fit signe de la main d'attendre. Il avait besoin de reprendre son souffle à cause de l'utilisation de son pouvoir.

Entre deux souffles et une main sur une de ses tempes, le Comte répondit à Bereciak.

Je vous écoute Bereciak , mais je n'ai quelques minutes à vous accorder.

Eh bien que comptez vous faire d'Etan Hans à part le mener un jugement devant la reine ?
C'est que, vous le savez bien, la Rédemption est un voeu très sacré et s'il a choisi de continuer sur cette voie là (et c'est ce que j'espère qu'il fera), il faudra l'aider...c'est très difficile pour une personne de contrôler son côté obscur après tant d'années de mal et de vice accomplis...croyez-en l'expérience d'un de mes proches qui en est mort (Bereciak s'approcha plus près du comte) fou à lier...
(Après ces mots, une larme coula sur la joue de Bereciak, qui l'essuya prestement dès qu'il vit que le cotme l'avait vue)
(j'ai pas suivi Yuk est toujours là ?)

A ce moment-là, un groupe de cavaliers elfes arriva dans un grand galop sur la grand place. Aussitôt, Arya mit pied à terre. En une seconde elle vit ce qui se passait sur la place : un échafaud sur lequel pendait une corde sans corp au bout, Keyu encerclé, des cadavres de gardes qui jonchaient le sol, un attroupement de badauds, un elfe parlant avec le comte d'Arkiliad, qui semblait épuisé.
Elle s'avança alors vers lui d'un pas décidé, et se planta devant lui, le visage qui trahissait peut-être vaguement la gravité de la situation qu'elle se devait de lui annoncer. Sans penser une seule fois au protocole qui l'obligeait à s'incliner, elle lui dit gravement :

"Comte d'Arkiliad, j'ai un message urgent, que ces cavaliers m'ont transmit. Il s'agit de la reine Lalwende d'Ewëndan..."

Le Comte parlait pendant ce temps avec Bereciak

Le temps nous guidera vers l'avenir d'Etan Hans. Un fois soigné je verrais ce qu'il adviendra de lui et je...

A ce moment là il vit un groupe de cavaliers portant les armoiries de son Comté arrivait. Il se demandait quelle était la raison de leurs déplacements et eut un malaise en lui car s'ils étaient là c'était pour une mauvaise nouvelle il le savait. Il reconnu son Chambellan et l'inquiétude le gagna. Mais son attention se figea sur la beauté qui se présenta devant lui l'air grave : Arya.

La présence de la belle Elfe lui procura un peu de bonheur en ces heures sombres mais lorsqu'elle lui annonça qu'il s'agissait de sa mère, la Reine Lalwende, ses yeux devinrent plus noirs que jamais et son visage exprima un air d'inquiétude intense. Il prit les mains d'Arya dans les siennes et la questionna :

Que se passe t-il ? Dites-moi Arya ! Dites-moi je vous en prie !

Il sentait une tension montait en lui, il sentait qu'une terrible nouvelle allait le frapper.

Arya vit l'inquiétude qui se lisait sur le visage si beau du comte, et cela lui fit mal de se dire que ses inquiétude allaient malheureusement se confirmer. Elle hésita une fraction de seconde, réfléchissant aux termes qu'elle allait utiliser, puis, elle lui annonça doucement, serrant légèrement ses mains dans les siennes :

"Votre mère, la Reine Lalwende... Elle va très mal, elle est malade, et la médecine elfique ne lui fait aucun effet. Elle a besoin de ses fils, le Roi Anaryon lui manque..."

Arya était inquiète du sort de sa reine, elle espérait de tout coeur que la reine allait se remettre. Perdre un frère et un Roi avait été douloureux. Une reine, Arya ne pourrait peut-être pas tout supporter à la fois. L'elfe était forte, mais pas invincible...
Mais tout n'était pas perdu, la présence de son fils à ses côtés l'aiderait sûrement, elle irait mieux alors, et elle guérirait.... Oui, il y avait encore de l'espoir...

Bereciak discutait avec le comte mais ce dernier fut interrompu par une troupe de cavalier dirigée par une jeune elfe. Elle descendit et raconta quelque chose au sujet d'une reine qu'elle se sentait mal, quelque chose comme cela...
Après avoir un peu écouté la conversation, il comprit que cette reine était la mère du comte.

Bereciak hésita à s'en mêler (je vais sûrement gaffer encore une fois Crying or Very sad

)...il s'approcha du comte :

Je suis...vraiment désolé messire comte..., dit-il avec compassion.

Néron reçu la nouvelle telle un terrible coup de poignard en plein coeur. Déjà affaibli par l'utilisation de son pouvoir, il fut anéanti par ce qu'il venait d'apprendre. Il regarda longuement Arya, ses mains devinrent froides et sa poigne se relacha. Il sentit ses forces le quitter.Pour la première fois de sa vie, on pouvait voir une larme au coin de l'oeil du Comte mais une seule. Il s'effondra à genoux en face d'Arya et sa voix sûre et forte devint faible et à la limite du murmure.

Non.... ce n'est point possible... je n'ose y croire... non..

Le Chambellan se présenta devant le Comte puis se mit à genoux afin de lui faire ses hommages..

- Mon Prince. Je vous en conjure, la Reine d'Ewëndan a besoin de vous; Votre peuple a besoin de vous. Le temps nous est compté...

Le Seigneur d'Arkiliad était sous le choc et ne voyait que la silhouette d'Arya qui l'appaisait.

Le peuple... mais Ewëndan n'a plus de Roi...que suis-je pour le peuple ?

Il resta silencieux, ne faisant plus attention aux regards posés sur lui.

La messagère - qui portait un message dramatique aujourd'hui - sentit les mains du comte devenir glacée dans les siennes, et son inquiétude croissa lorsqu'il tomba à genoux devant elle.
Arya, s'agenouilla auprès du comte, et elle posa d'une main hésitante sur son épaule qui se voulait le réconforter. Les yeux cristallins de l'elfe virent une larme perler dans les yeux de Néron, elle comprit que c'était la première. Tout comme elle, il avait versé sa première larme - au bout de longues années - pour un proche, et qui mieux qu'elle le comprenait aujourd'hui ?

"Comte d'Arkiliad, tout n'est pas perdu... La reine Lalwende est encore en vie, et elle peut être sauvée... Vous devez aller à son chevet, elle a besoin de vous..."

Arya le regarda longuement dans les yeux quand il demanda ce qu'il était pour le peuple, et lui répondit fermement :

"Vous êtes le Comte Néron D'Arkiliad, seigneur du Comté D'Arkiliad, et fils cadet du roi Anaryon et de la reine Lalwende d'Ewëndan. Le peuple vous suivra jusqu'au bout, vous êtes de la famille royale., vous êtes le Prince Héritier ! Le peuple est fidèle. Je suis fidèle..."

Bereciak tendit l'oreille...
Le peuple d'Ewëndan serait-il en danger ?

Néron plongea son regard dans celui d'Arya. Dieu comme elle est belle se disait-il. Ses mots lui redonnaient courage. Oui il y avait de l'espoir. Le Comte se reprit et donna un doux baiser sur la main de la Haute Elfe.

Merci... merci beaucoup glissa t-il d'un murmure.

Vous avez l'âme et la dignité d'une Reyne ou Princesse rajouta t-il avec un léger sourire.

Il se releva et reprit son air droit.

Bien ! Que l'on emmène Etan Hans et Yuk auprès de la Reyne sous excellente garde !

Il invita ensuite Arya a le rejoindre sur sa propre monture.

Rentrons au Château, ensuite je préparerais mon départ pour Ewëndan !

Bereciak avait sa dose pour ce jour...mais que faire à présent ?
Diana était partie, elle avait un travail urgent à effectuer.

Messire comte, je vous remercie de votre courtoisie, dit Bereciak avant que le cotme ne reparte dans une révérence, sachez que je serais toujours là si vosu avez besoin de moi...

Arya rougit légèrement lorsqu'il lui baisa la main, mais elle se reprit : ce n'était vraiment pas le moment pour ce genre de sentiments. Elle devait soutenir le comte du mieux qu'elle le pouvait. Cependant, les mots qu'il lui dit la toucha plus qu'il ne devait s'en douter. Ces paroles lui rappelèrent celles que lui avait dit à propos de sa mère, la reine Lalwende lui avaient dites quelques années auparavant : "Tu as un caractère semblable à celui de la famille royale, et c'est pour cela que je te fais autant confiance... "
Arya resta cependant impassible, malgré ses pensées qui se bousculaient dans sa tête.
Aussitôt après, le comte redevint tel qu'il était, et donna différents ordres. Arya se souvint alors de la présence de Keyu, et se demanda ce qu'il faisait ici : il devait être mort... C'était à n'y rien comprendre. Mais peut-être que la reine Itzalina lui expliquerait un jour, quand elle aurait cesser de penser qu'elle était "en sucre" et qu'on devait l'épargner.

Arya sortit de ses pensées, et entendit le comte lui parler. Elle fut flattée que le comte l'invite à monter sur sa monture, ce qu'elle fit grâcieusement en se mettant en amazone.

Une fois Arya installée sur la monture, le Comte remercia d'un hochement de tête Bereciak pour ses paroles.

Le cortège fit marche vers le Château.

Les écuries

Bereciak regarda s'éloigner les deux elfes...
ah ! qu'il était difficile de savoir son parent en danger...
BON SANG ! il avait encore lâché une larme qui coulait doucement sur sa joue...le fait de parler de parent lui rappelait la mort des siens.
Il n'était quand même pas un homme fragie. Il reprit un air respectable et se dirigea vers le restaurant pour y manger un morceau...

Restaurant "A l'orc rôti"

Diana trevenuede sa mission de dernière minute fu surprise de ne pas voir bereciak elle était triste...bereciak l'avait-elle oubliée...Diana alla se poser dans un coin et pleurer...
Elle prit Zaphire dans ses bras et se morfondait...