Jardins

Le messager se retourna. Aïe ! Il était pris au piège.
Il tenta néanmoins de rester calme.

Que puis-je faire pour vous messieurs ?

[HRP : dsl je vais pas pouvoir beaucoup venir pendant la semaine, mais je vais faire mon possible pour passer régulièrement]

Avant même que le garde ai pu réagir, le jeune noble qui l'accompagnait s'écria:

"Ce sont mes vêtement que vous portez! Vous m'en avez lâchement dépouillé après m'avoir assommé et enfermé dans une vieille remise!"

Calmant le garçon, le garde qui l'accompagnait dit d'un ton neutre alors qu'il observait l'étranger qui se tenait face à eux:

"Est-ce vrai?"

C'était une question superflue que le garde avait posé pour gagner un peu de temps.
En effet, les traits du voleur ressemblaient beaucoup à ceux qu'on lui avait décrits en parlant du messager disparu.

Il remarqua alors la tache rouge au coté de l'étranger ce qui confirma son hypothèse: On lui avait dit de chercher un homme blessé.
Surpris de tant de points communs qui ne pouvaient être dû au hasard, le militaire s'approcha.

Il était cerné, il ne pouvait pas se libérer...pas tout de suite...pas maintenant...pourtant il ne pouvait tenir dans cette enveloppe humaine frêle et fluette.
Il fut parcouru de spasmes et ferma les yeux pour ne pas se libérer. Puis il reprit une expression impassible et dit :

Je ne connais pas cet homme, c'est un conteur de sornettes, je n'ai jamais enfermé personne dans aucune remise.

Le jeune homme protesta.

Vous mentez ! J'ai encore la trace du coup que vous m'avez donné sur la tête tout à l'heure !

Mais le messager démentit une seconde fois.
Le garde ne savait plus trop quoi penser lorsque le jeune noble tonitrua :

Si vous voulez une preuve, vous n'avez qu'à regarder dans la poche gauche de mon costume que cet homme m'a volé, je m'appelle Eÿul Eldis !

Le garde fouilla dans la poche gauche du costume et y trouva un parchemin avec nom, prénom, âge, etc. et le nom qui y figurait était bel et bien "Eÿul Eldis" !

Convaincu, le garde fit signe à deux hommes qui patrouillaient non loin de lui. Ceux- ci s'empressèrent de le rejoindre et de se placer dernière le messager, lui coupant la retraite.

Puis, il s'adressa au "messager"

"Et, comment pouvez-vous expliquer celà messire?" fit-il en montrant le papier. "Je crois que vous allez devoir me suivre"

Alors, l'un des hommes qui se trouvait derrière le messager posa une main su l'épaule de ce dernier en signe d'autorité.

(Désolée, j'avais complètement oublié ce bout de RP... Encore une petite réponse du messager et, on pars vers la salle du trone)

Le messager était cerné, il ne pouvait plus s'enfuir, ou alors il devrait se libérer mais il était encore trop tôt...il ne devait pas se libérer, pas tout de suite...

Soudain, un des gardes posa sa main sur son épaule en signe d'autorité. Le messager se débattit et avec une étrange dextérité bloqua le bras du garde qui se trouva neutralisé.
Mais cette action valut au messager d'être saisi de toute part et être emmené.

Salle du trône

Il était dans le jardin, il contemplait les fleurs et l'architecture insolite des humains.
Il ferma les yeux et se remémora les derniers événements.

Argaas, messager du roi des centaures, avait longtemps galopé à travers la plaine pour porter un message de la plus haute importance au souverain du royaume d'arnestil. Ou plutôt à la souveraine.

D'ailleurs le roi lui avait paru fou de colère quand il lui donna cet ordre. Chargé d'une terrible nouvelle, il partit.

Arrivé au château, il se présenta aux gardes qui vérifièrent hardiment qu'il n'eût point d'intentions mauvaises. Il lui fut enfin demandé de patienter dans les jardins.

Et voilà où il en était rien que cela.

Il entendit soudain des pas furtifs derrière lui.

C'était deux gardes qui se dirigeaient vers lui d'un pas lourd.
L'un d'eux aux traits mûr et endurcis par l'âge avec une barbe grise qui surplombait son poitrail lui dit :

Venez messire centaure, nous allons vous conduire auprès de la reine...

Le centaure soupira et les suivit.

Salle d'interrogatoire

Coeur de la forêt

Deynne arriva au jardins du château d'arnestil non sans mal après avoir passé une dizaine de minutes à essayer de convaincre les gardes. Cet endroit avait bien changé depuis sa dernière visite.

Les jardins étaient pourtant restés aussi élégants et somptueux. Elle se pencha pour sentir une fleur. Les senteurs de ce jardin l'avaient toujours charmées.
Soudain elle entendit un grognement. Ramsès était méfiant. Il devait se passer quelque chose qui ne le rassurait pas.
Deynne s'approcha de lui et le caressa tendrement.
Elle sentit néanmoins qu'il se passait quelque chose d'anormal.
Elle interpela un garde et lui demanda où se trouvait la reine.

Hrrmmm...Elle se trouve aux remparts de la ville....mais elle a ordonné qu'on ne la dérange pas !!!

Trop tard, Deynne s'était déjà précipitée vers la sortie qui conduisait à l'extérieur du castel.
Remparts de la ville fortifiée