Grande salle

Les jardins

Lorsqu'Itzalina et Ceyl rejoignirent la grande salle, la table avait déjà été mise en place depuis un bon moment et les mets qui serviraient d'entrée se trouvaient déjà en place...

Ils étaient tout à fait appétissants mais, tellement moins nombreux qu'autrefois... La guerre avait vidé les caisses et, une bonne partie du budjet autrefois dévolu aux repas étaient parti dans l'équipement pour le combat...

Heureusement, les convives prévus n'étaient pas très nombreux. A vrai dire, hormis les deux hauts elfes se trouvaient à la table seulement un couple de ceux des vasseaux de la reine et un vieux prêtre qui logeait au chateau depuis quelques temps...
La table d'Arnestil n'était plus aussi réputée qu'autrefois. Mais les aliments étaient frais et en quantité suffisante.... Ce dont une bonne partie du peuple d'Arnestil ne pouvait actuellement pas se vanter...

La reine s'en excusa auprès de Ceyl puis l'invita à s'asseoir.
Le Comte d'Arkiliad n'était pas encore arrivé.

Ceyl, regarda alors vers le compte et lui repondit:

Messire je me nomme Azur Ceyl, en effet vous ne devez surement pas reconnaître mon visage car je ne siège pas à Ewëndan.

Ceyl regarda la reine,

Et bien, nous allons pouvoir commencer, à moins que d'autres invités ne soient point encore arrivés.

Ceyl revint vers Néron.

Ce sera un honneur pour moi de partager quelques anecdotes avec vous, messire Néron.

La reine Itzalina allait s'asseoir, lorsque le comte Néron D'Arkiliad fit son entrée dans la grande salle. Elle répondit à son signe de tête, puis lui demanda ce qu'il pensait de sa chambre et, si on lui avait bien fait porter tout ce dont il avait besoin.

Puis, elle lui fit la même excuse qu'à Azur à propos du repas, lui assura qu'il était dans le temps et s'assit à son tour.

Enfin, quand le comte fut lui aussi installé, elle lança:

"Bien, tous les convives sont là. Nous pouvons donc commencer à nous restaurer."

Afin de ne pas mettre ses invités mal a l'aise, elle se servit la première et fit signe à un valet de servir tout le monde en vin.

Sur la table étaient disposés pêle- mêle des salades, du potage, des biscuits salés, quelques viandes accompagnées de légumes et de sauce ainsi que de gâteaux épicés légers.

(hmmm... ca me donne faim tout ça ^^)

Ceyl regarda le valet le servir en vin. Lorsque celui-ci eut fini, il dégusta le vin qu'il trouva assez bon. Le bras tendu pour se servir en viande, il demanda d'un ton naturel:

Il pleuvra surement demain...

Il finit de se servir et commença à manger.

Le Comte prit place à droite de la Reine et lui répondit pendant qu'il se faisait servir..

La chambre est saillante, très agréable. Je suis très bien installé, rassurez-vous.

Il regarda les plats présentés puis rassura Itzalina avec humour :

Voyez-vous en moi un gros mangeur tel un nain ?? Je suis gourmand et raffole de plats raffinés, certes, mais tout ce que je vois ici me satisfait amplement vostre Majesté.

Il prit une gorgée de vin, puis posa son regard sur Ceyl, l'air curieux :

Dites-moi Messire Ceyl, d'où venez-vous au juste ?

Ceyl finit d'avaler le léger morceau de viande pour répondre poliment et posément au compte :

Je ne sais si vous connaissez ma cité, Drynden, qui est mon port d'attache, si je puis dire. Sinon je viens de l'île de Brume. Je vous raconterai volontiers, compte, il regarda la reine, et à vous de même, reine Itzalina, mais j'ai l'esprit encore enchagrinné de mésaventures. J'espére que vous comprendrez que je ne veuille pas en parler ici.

Il se remit à manger délicatement ses morceaux de viandes qui semblaient bien maigres, mais cela le contentait, et la faim l'avait perdu après avoir reparlé de son île natale.

Ceyl, interloqué, semblant hésitant et l'air penseur se ressaisit.

Milles excuses, Messire, mes racine me rappelle et cela me fait défaut ici. Veuillez m'en excuser.

Ceyl regarda le comte en attendant que ses excuses soient acceptées.


(désolé je en sais pourquoi je l'écrit comme ça)

Le Seigneur d'Arkiliad hocha de la tête en guise d'acceptation des excuses de Ceyl, puis détourna son attention vers la Reine.

Avez-vous quelques troubadours musiciens ma Reyne ? Je présume que cela fait un moment que vous n'avez point dansé. Que diriez-vous de m'accorder une danse après le dîner ? Laissons place à l'amusement ce soir !




(Ne t'inquiète pas Ceyl, Néron a un sacré caractère... des fois détestable mais ca fait son charme quelque part... les tout beau-gentil c'est d'un ennui !)

( j'en suis le premier d'accord, ne t'en fait pas )

Ceyl se leva ayant fini et déclara :

Voilà une forte bonne idée, messire, et je m'en vais avec votre permission, Dame Itzalina, accompagner vos musiciens, si vous en avez. Cela me changera les idées, cela fait fort longtemps que mon esprit n'est pas à la fête.

La reine n'était jamais très bavarde à table, elle préférait écouter les conversations des autres et ne pas s'engager dans une discussion trop longue car, souvent, celle-ci l'ammenait à des sujets désagréables, comme la derniere attaque des rebelles. Aussi, préférait-elle ne pas trop s'impliquer dans l'espoir de se faire oublier. Il était si bon de ne pas réfléchir... Seulement de manger et d'apprécier les histoire des conteurs, les chants des musiciens et, à défaut, les histoire des autres...

Ainsi, elle apprit que Ceyl venait du pays d'au-delà des mers, et elle comprit ce qu'il lui avait tantôt échappé : pourquoi il ne vivait pas à Ewëndan. Mais aussi, son étrange accent...

Elle se tut pourtant jusqu'à ce que les deux hauts elfes suggérèrent de faire venir des musiciens.
Itzalina sourit à cette idée. Pour une fois, les sujet de conversations ne concerneraient pas les malheurs du royaume.

Elle annonça alors:

"Oui, j'ai quelques musiciens au chateau. Je vais les faire venir. Ils devraient nous rejoindre sous peu."

Elle fit signe à un valet d'aller les chercher et déclara :

"Je serais heureuse de m'amuser un peu ce soir et, je suis contente que votre humeur soit la même que la mienne."

Enfin, s'adressant à Néron, elle dit en souriant :

"C'est avec grand plaisir que j'accepterais de danser avec vous, comte."

Itzalina suivait les pas du comte. Ou enfin, essayait de les suivre...

Bien que la reine soit une bonne danseuse et ses mouvements très fluides pour une humaine, suivre les pas d'un elfe lui était parfois un peu fastidieux. Et, en bon elfe qu'il était, les mouvements du comte étaient vifs et ses réflexes plus aiguisés que n'importe quel humain même avec du sang elfe dans les veines....

Elle tourna donc longuement avec lui en le suivant de son mieux.
Elle ne se débrouillait pas si mal d'ailleurs, mais, pour un œil avertit, il était évident que Néron était un bien meilleur danseur qu'elle...

Aussi, la plupart du temps, la reine se laissait guider par le comte et la musique si entrainante de Ceyl. Elle n'avait plus a réfléchir. Tout se faisait naturellement et, cela apportait à la reine d'Arnestil une légère euphorie qui lui faisait le plus grand bien...

(Oui, j'ai bien reçu une missive de sa part. Donc, tu peux y aller.)

La reine s'arrêta immédiatement de danser. Le sourire qu'elle avait au visage disparu ainsi que la douce euphorie qui l'avait emplie.

Elle palit... Pour Que Ceyl se permette ainsi de stopper toute musique et donc, par la même occasion la fête sans demander l'avis de qui que se soit et, particulièrement elle, c'est que la missive qu'elle l'avait vu récupérer devait être de première importance et probablement porteuse de tristes nouvelles...

Pourtant, ne voulant pas troubler tous ses invités, elle ne demanda pas a Ceyl de lire tout haut la missive mais lui fit signe de la suivre...
Il l'avait déjà lue. Peut-être pourrait-il l'aider a prendre la bonne décision.

Elle n'interdit à personne de la suivre mais ne les invita pas non plus à le faire. (En gros, si tu veux suivre Néron, tu peux...)A vrai dire, bien qu'elle soit trop occupée à masquer son trouble, elle n'y pensa pas car, de funestes pensées lui venaient. Qu'était-il donc arrivé encore ? Etait-ce les rebelles?
Heureusement, le prêtre était partit au moment où les muciciens étaient arrivés, et le couple avait un peu forcé sur l'alcool...

Elle se rendit donc avec le haut elfe dans la bibliothèque où elle savait qu'ils seraient tranquille...
Mistral le Lynx de vif de la reine qui n'avait pas eu l'envie de paticiper à la fête car, il se sentait un peu seul (c'est dur d'être le seul animal de vif pendant une fête, on se sent très vite... seul) les suivit tous deux avec sa discrétion habituelle...

Bibliothèque

Ceyl vit le signal et mit aussitôt tout son esprit pour manier sa magie, et c'est après un effort surhumain pour abaisser la garde de l'esprit d' Etan qu'il parvint enfin là où il voulait.

Ceyl flouta l'esprit d'Etan qui tomba au sol prit de vertiges; le renard restant auprès de son maître en montrant crocs et griffes.

Après en avoir fini, il descendit rejoindre Itzalina après avoir demandé à Néron de l'accompagner ainsi qu'au seul garde présent dans la salle.


Les jardins

Néron fut surpris par l'évènement qui stoppa leur belle soirée. Lorsqu'il vit que Ceyl parla à la Reine, il sentit un trouble sur les deux êtres et comprit qu'il se passait quelque chose de mauvais..

Il congédia les musiciens d'un geste de la main, puis attendit le retour de Ceyl pour qu'il soit informé de la situation.

Quelques minutes passées, Ceyl revint et lui expliqua. Le Comte le regarda d'un air calme et non inquiet.

Ceyl, vous avez pris les bonnes dispositions envers la Reyne. Ainsi donc nous veillerons sur elle pendant son rendez-vous.

Il tenta de le rassurer.

Ne vous en faîstes point. Nous sommes tout deux et nous réunirons nos pouvoirs. Avec mes entraînements intensifs de ma jeunesse et mon expérience, j'ai parfaitement acquis le contrôle de mes dons.

Ils prirent position puis assistèrent discrètement à la rencontre.
Quand tout à coup, le rendez-vous tourna au désastre.
A ce moment là, Néron sentit Ceyl qui s'affolait et activait précipitament sa magie.

A ce rythme-là, il va mourir d'épuisement ! pensa t-il.

Gardez vostre calme et concentrez-vous mon ami. Dit-il à Ceyl en lui posant la main sur l'épaule tout en fermant les yeux.

Néron sentit que Ceyl avait un grand pouvoir qu'il ne contrôlait pas suffisament et il partait à la dérive.
Le Seigneur d'Arkiliad prit de l'inspiration puis entra en communion avec son semblable Elfe afin de l'aider et reprendre le contrôle.
Tout deux réussirent à faire flancher Etan Hans puis reprirent leurs esprits.

Ceyl avait épuisé beaucoup de ses capacités et Néron le soutenait par le bras en le félicitant.

Bravo Ceyl, excellent travail mais vous ne maîtrisez point encore suffisament vostre immense pouvoir... ceci peut vous faire perdre la vie mon jeune ami.

Garde, allez rejoindre la Reyne immédiatement, nous arrivons !

Pendant que le garde accourait, Néron prit un verre d'eau et le tendit à Ceyl qui le bu.

Là, vous avez repris vostre souffle ? Allons à l'encontre de la Reyne..

Néron enfila son long mantel, puis ils partirent rejoindre la Reyne aux jardins...

>>> Jardins

(Désolé pour l'absence, un week-end surchargé !! de l'action pour mon retour super ! j'ai de quoi faire.)

Appartement de la reine

Contrairement à d’habitude, la grande salle était presque totalement vide. *Est-il si tôt?* Se demanda la reine avant de regarder l’horloge qui se trouvait à côté de la cheminée.
Elle pu y lire qu'il n’était même pas huit heures et remarqua alors au travers des fenêtres qu’en effet, le soleil commençait tout juste à se lever.

Un peu déconnectée de la réalité à cause du manque de sommeil, elle finit par s'intéresser aux personnes qui se trouvaient dans la salle. Seuls quelques domestiques étaient présents. Levés plus tôt encore que la reine, ceux-ci prenaient un peu de repos avant de vaquer à leurs occupations du jour.
En la voyant entrer, tous avaient immédiatement cessé leurs activités, visiblement très surpris de la voir levée de si bonne heure…
Celles et ceux qui étaient assis se levèrent de concert et la saluèrent, se disant heureux de la voir de retour.
On lui demanda si elle avait besoin de quelque chose. Elle répondit que non et autorisa d'un air distrait ces gens à retourner à leurs occupations.
Ce que certains firent tendit que d'autres, ne voulant passer pour des oisifs quittèrent les lieux...

Itza ne leur prêta ensuite plus la moindre attention et se dirigea vers les fenêtres de la salle d'où elle pouvait voir le jardin sous la lumière rosée du matin.
La neige avait fondu mais, le pâle soleil qui éclairait les lieux était bien un soleil d'hiver.
Elle resta là, perdue dans ses pensées alors que le bourdonnement des discussions reprenait, atténué pour ne pas la déranger.

Cour du château


Etan se fit entendre en courant dans les couloirs, il ralentissa avant d'entrer dans la grande salle. Il y vit la riene faisant les cent pas, elle semblait attendre depuis un petitm oment et cela n'"tait ponit correct pour lui de l'avoir faire attendre mais au vu de ce qui s'était passé...

Pardonnez mon retard Madame ! lança-t-il, j'ai eu chose urgente à faire et cela me retint plus que je le voulais. M'attendiez vous depuis longtemps ?

Il se rapprocha de la reine doucement.

Itza fut tirée de ses rêveries tout d'abord par une augmentation des murmures du côté des domestique. Elle se tourna vers eux en se demandant ce qu'il se passait et se trouva face à Etan Hans qui osait lui demander si elle l'attendait depuis longtemps.
Elle lui répondit d'un ton relativement froid et, sur le début teinté d'ironie:

Ho, non, je ne vous attends pas depuis très longtemps... Tout au plus une 15ène d'heures au cas ou la notion du temps vous ai échappé...

Elle laissa planer un léger silence puis ajouta:
Ou étiez-vous? Je commençais à me demander si vous ne vous étiez pas joué de moi..." (ce qui visiblement la vexait) "Quelle affaire était-elle si urgente pour que vous n'ayez pas même daigné me faire prévenir?

(Et oui, les femmes n'aiment pas attendre et sont connues pour se vexer facilement looooool)

(... je vois ça je vais deovir joue rfin ou franc jeu aie)


Il fit une légère révérence.

Veuillez me pardonnez madame, sachez que si cela n'avait tenu qu'à moi vous n'auriez point attendu.

Il fit un léger silence puis reprit d'un ton bas presque en chuchotant.

Madame c'est une affaire des plus graves qui m'a retardé, vous savez ce qui est en moi, vous savez ce que cela peut faire. Et bien j’étais dans la taverne au coin tranquille quand subitement je ne fus maître de plus aucune chose. J'ai même assisté à l’exécution d'un contrat contre la vie de mon maître. Le commanditaire n'est autre que moi ou tout du moins cette mauvaise personnalité j'ai même tenté de tuer l'elfe dénommé Bereciak. Mais je suis revenu à la raison et des images me sont apparue, les images d'un endroit où j'en suis sûr l'on pourra remédier à mon malheur. Bereciak est en ce moment en train de tenter d'arrêter la mercenaire appelé "La Veuve Noire".

Il se tut attendant la réaction de la reine, il était persuadé que celle ci allait le chasser sur le champ et ne lui ferait à l'avenir plus confiance. Qui sait peut être allait-elle le pourfendre sur place ou le faire assassiner.