Grande salle

Petit flaschaback pour Néron:

Quand le messager elfe quitta les lieux, la reine eut un regard Acéré pour Etan et Sorën... Quel besoin avait-il eu de se comporter de la sorte avec lui...
Certes cet elfe était loin d'être aimable mais, ils auraient pu, pour le bien de l'alliance avec son peuple ravaler leur fierté ou au moins se montrer plus subtils... Elle le faisait bien… Pourquoi pas eux...

Pourtant, le messager ne lui laissa pas même le temps de réagir à ces dires qu’il était déjà partit…
La reine remua la tête de droite à gauche, imaginant déjà le retour qui serait probablement des plus bruyants du haut messager à Ewendan...
Quelle tristesse qu’il se soit réduit à agir exactement de même manière que ceux auxquels, justement il venait de reprocher un tel comportement...
Se mettre au même niveau que n'importe quel humain un peu susceptible n'était assurément pas digne d'une personne de si haute lignée...
La reine soupira, ne doutant pas que le conte d'Arkiliad aurait plus de discernement que son messager... Et ne la jugerait pas elle pour ces tristes faits.
Elle allait s’entretenir avec Sorën et Etan quand on lui annonça l’arrivé de l’ambassadeur du peuple nain...

Retour au "présent":

L'ambassadeur des nains proposa ses services à la reine, craignant visiblement un peu sa réaction… La jeune femme lui sourit légèrement puis lui dit:

"On vente partout la valeur des nains au combat et, c'est avec plaisir que j'accepterais votre aide si vous souhaitez nous la donner"

Elle ajouta enfin : "Souhaitez-vous rester quelques temps au château avant de retourner auprès des vôtres? "

Ce n'était pas la première fois que Bereciak voyait un nain. Il trouvait un peu exagéré le fait de les haïr dans son peuple. C'est vrai, ils étaient peut-être impertinent, colériques, irréfléchis et avaient peu d'hygiène, mais cela ne faisaient pas d'eux d'ignobles créatures.
D'ailleurs, cela lui importait peu. Tout ce qu'il attendait, c'était de fuir, de trouver le moment propice pour s'échapper, plutôt que de rester entre les mains de cette reine peu sûre d'elle qui pourrait le attirer de terrible ennuis et qui sait, mener son propre peuple à la mort...

[HRP : Il ne faudrait pas bouger un peu là ?]

Sorën était vraiment déçu. La Reine lui avait jeté un regard assassin alors qu'il lui avait ramené la personne la plus recherchée d'Arnestil ? Il soupira longuement et regarda Bereciak. Celui-ci était en bien mauvais état, mais arrivait à être pensif quand même. L'assassin regretta un peu ses coups, trop fortement portés. Il tourna la tête puis se leva. Il sortit Bereciak de ses pensées puis l'aida à se déplacer jusqu'aux cellules.

Cellules

Soudain, la porte de la grande salle s'ouvrit, en très grand, généralement on pouvait l'ouvrir qu'a moitié mais dans le circonstances...
Un bizon sortit de l'encadrement, accompagné par un homme.

Il était accompagné d'une dizaine de soldats.
Il demanda à un des gardes s'il pouvait partir chercher la reine.

Le garde en question se dirigea dès qu'il l'aperçu vers sa majesté.

"Ma reine, dit-il. Cette homme à amener un présent très important pour vous."

Puis il glissa quelque mots

"Il a l'air très suspect ma reine, surtout avec son bâton, nous avons pris le choix de l'accompagner..."

La reine regarda le bison qui venait d'entrer avec un air ébahi alors que son vif qui se trouvait un instant plus tôt à côté de la grande porte s'écartait prudemment de celle-ci, se rapprochant de sa compagne.

Décidément, son aventure aux marais l'avait secoué et il semblait avoir épuisé ses réserves de courage...

La reine s'approcha du nain presque aussi intimidée par son étrange monture que le lynx un instant plus tôt.
Décidément, ils se bousculaient aux portes du château ses dernier temps... Ce qui était d'autant plus étrange qu'avant ce jour, Itza n'avait jamais vu l'un d'entre eux...

"Bonjours messire nain, que voulez-vous? fit-elle simplement"

Thörn acquieça d'un signe de tête et se releva. Il posa la main sur la garde de sa hache et reprit d'un ton solennel.

Thörn : C'est avec plaisir que j'accepte votre proposition. Mais en attendant, il me faut me restaurer. Mon voyage a été long et je suis exténué.

Au moment même où il terminait sa phrase, la porte de la grande salle s'ouvrit. Un homme et un bison entrèrent entourés de gardes.
Il se tourna vers la Reine et la regarda d'en bas.

Thörn :Mais je pense que ve jais attendre pour me reposer. Au cas où cela tournerait mal.

Etan semblait passer inaperçu dans toute cette foule. Il avait bien remarqué que beaucoup d'autres avaient apporter des présents et louer leurs services. Lui n'avait apporter aucun présent sauf si l'on considère que de sauver Arnestil d'un nécromant à moitié fou et prêt à tuer tout ce qui vit est un présent. Mais ce qu'il remarqua le plus c'est que lui qui avait offert ses services essuya un refus catégorique alors qu'un nain se présente avec une babiole remplie de pierre et loue ses services sans aucun gène. Cela en était trop et il préféra partir maintenant plutôt que d'être en colère.

Madame je sors si par chance vous souhaitais encore me voir.... vous me chercherez.

Sur ce il ne demanda point son reste et sortit.


Bibliothéque

A thorn, la reine déclara: "Allez-donc faire un tour en cuisine. je vais vous y faire accompagner. Vous y trouverez de quoi manger..."

Elle fit signe a un domestique d'accompagner le représentant du peuple nain puis se retourna vers le nouvel arrivant.
C'est alors qu'elle vit Etan, visiblement vexé qui s'éloignait...

Il lui dit qu'il s'en allait.
Elle soupira... Elle s'était déjà fâchée avec le messager elfe à cause de lui et de Sorën... Et voilà qu'a présent il lui en voulait de ne pas s'occuper davantage de lui...
Alors que l'homme en armure noire s'éloignait, elle lui lança pourtant d'un ton ou ne perçait nul reproche:


"Où allez-vous Etan? Ne vous froissez pas, je tiens à en savoir un plus sur votre aventure... Je ne sais pas ce qu'il s'est passé depuis que vous avez atteint le centre du marais..."

[C'est moi !]

Jef soupira, c'est fou qu'il détestait qu'on l'ignora...
Il dégaina l'épée du défunt Yuk, et la jeta aux pieds de la reine.
Dans ce même mouvement, une trentaine de gardes se jetèrent sur lui. Enfin... jusqu'à ce que le bison montra de belles dents jaunies et chargea le groupe de soldats. Alors il cria tout haut :

"Stop it !" (oui je sais il parle une langue inconnue à de tels Gueux ! Il parle l' Glaisen)

Le bison s'arrêta.

"Regardez cette épée, Majesté ! Vous la reconnaissez, non ?"

En apercevant l'arme Iza eut un mouvement de recul... Bien sur qu'elle reconnaissait cette épée. Jamais elle n'aurai pu l'oublier...

"Oui, je reconnais cette arme" fit-elle. "Comment aurais-je pu l'oublier alors que son propriétaire est un homme qui m'a servit de nombreuse année pour me trahir ensuite... Ou l'avez-vous trouvée et, surtout, comment est-elle arrivée en votre possession? Je sais qu'il y tenait comme à la prunelle de ses yeux..."

La voix de la reine trembla légèrement. Comme à chaque fois qu'elle entendait parler de Keiyu....

"Keiyu, ce légendaire homme-loup, même moi le connait..."

Il marqua une pose

"J'ai vu de mes propres yeux Keiyu mourir, et plonger dans le lac interdit."

"Et je crois m'y connaître assez pour savoir que cette épée n'être autre que l'épée de votre père le roi -loué soit-il -."

Aux paroles du nain, Itza fut à la fois prise de nostalgie et de soulagement.

"Keiyu mort? Vous en êtes certains?"

Elle avait déclaré cela avec plus d'émotions qu'elle ne l'aurait voulu. Mais, ce qui l'étonna le plus fut que, plus qu'un sentiment de haine, c'était une sorte de regrets mêlés d'amertume qui s'étaient exprimés...
Elle ignorait totalement d'où ce sentiment pouvait lui venir. Etait-ce celui de ne pas l'avoir capturé ou... autre chose?

Elle repoussa cette question qui la gênait, craignant peut-être de la réponse qu'elle y trouverait.

Une voix perça le mur de garde qui l'entravait

"Oui."

Il se redressa, les gardes réduirent leur étreintes sur lui et se dispercèrent un peu.

Gardant quand même un oeil sur Jef.

Le Visage de la reine aurait put en laisser perplexe plus d'un, mais l'experience de Jef lui titillait les neurones : on pouvait voir a travers ses yeux une profonde tristesse...

Par respect, il attendit qu'elle lui répondent avant de parler...

[Ils sont mots sur le forum ou quoi ? :p]

(moi, je suis pas morte. Juste débordée. Mais, dès que ça ira mieux, je serai de nouveau présente. Désolée de t'avoir laissé si longtemps en plan cousin)

"Et bien," fit la reine, "voilà une nouvelle réjouissante."

Mais, sa déclaration sonnait un peu faux, sa voix était trop plate, et ses pensées semblaient ailleurs lorsqu’elle parla.

Etait-ce parce qu'elle ne se rendait pas vraiment compte de ce que cette mort signifiait pour son royaume? Ou parce qu’elle avait eu une profonde affection pour le traitre...

Elle se sermonna intérieurement de cette dernière pensée, essayant d'expliquer le gout amer qu'elle avait dans la bouche par une autre raison que celle réelle, indéniable qu'elle regrettait son ancien chef de la garde...

Elle se dit que Keiyu avait l'avantage d'être un ennemi qu'elle connaissait alors qu'elle ignorait tout de celui qui ne manquerait pas de reprendre la tête des rebelles...

Pourtant elle était bien consciente que cette idée n’avait rien à voir avec le sentiment étrange qui s'était emparé d'elle...

Elle s’approcha de l'homme et de son étrange monture et prit l’arme qu’il lui tendait.

"Je vous remercie de m’avoir apporté cette nouvelle ainsi que l’arme de mon père, messire."

Elle se tut un instant avant de terminer : "Veuillez m’excuser, mais, je dois y aller, je suis très lasse, tant de choses se sont passées aujourd’hui…
Si vous souhaitez vous reposer, vous êtes le bienvenu. Si vous avez besoin de quelque chose, n’hésitez pas à vous adresser aux serviteurs..."

Elle eut un sourire étrange. Elle avait du mal à imaginer Keiyu mort et se dit qu’elle enverrai au plus vite des hommes au lac interdit pour en savoir un peu plus sur cette affaire.
Son regard se porta de nouveau sur l’arme de son père et une grande nostalgie emplit ces yeux.
Comme elle aurait aimé revenir en arrière, et ne plus avoir à porter ce royaume seule…
Finalement, ceux qui la traitaient de reine faible n’avaient peut-être pas tord…

Appartements de la reine