Grande salle

Itzalina regarda alors les domestiques qui s'étaient brusquement tût. Les ragots ne tarderaient pas à fuser... Elle les réprimanda du regard ce qui eut pour effet immédiat de leur faire à tous baisser les yeux puis, elle fit signe à Etan de la suivre.
En plus d'avoir l'avantage de les éloigner des oreilles indiscrète, cela lui donnerait du temps pour réfléchir à la façon de réagir face à cette situation.

Elle entraina l'homme à l'armure noire en direction de la bibliothèque où elle savait ne trouver personne à une heure si matinale.

Bibliothèque

(Parceque tu espérais me mentir?!)

Marchant dans les longs couloirs du chateau, dans l'espoir de trouver la reine dans la grande salle , il attendit des bruits.Il s'arreta de marcher.Il sentait comme une presence qui le suivait, pourtant il trouva un silence complet mais une certitude d'etre observer. Soudain une crainte lui survient , il continua sa marche avec prudence pour arriver à la grande salle.

Il arriva devant la porte de la grande salle et entra
.Esperant trouver la reine, il s'apercut en observant la foule que la reine n'etait pas la.Il demanda à Neron ou se trouve la reine et lui repondit qu'elle etait parti il ya peu de temps en direction de la bibliothèque.
Remercia Neron de lui avoir indiquer ou se trouve la reine, bélius decida de la retrouver et partit en saluant ses confreres en direction de la bibliothèque.
la bibliothèque

L'ombre glissa le long des murs, toujours à l'affu de Bélius... Ses doigts interminablement pointus toujours se baladant sinistrement à sa suite tel des petites dagues aiguisées prêtes à servir...
"Bel...lius...mon ami..Bel..élius...Je suis là ..."
Son murmure parvenait presque jusqu'à la personne tant coivoitée !


Bibliothèque

Appartements de la reine

Itza après avoir arrangé sa tenue et sa coiffure afin de bien présenter face au messager elfique entra dans la salle puis le chercha du regard.
Elle remarqua rapidement son armure éclatante.

Il ne semblait pas encore l'avoir remarqué. Aussi, elle s'avança vers lui puis le salua.

Sans descendre aussi bas que l'elfe (question de rang), la reine s'inclinant à son tour avec une légère révérence et dit d'un ton aimable:

"Je vous souhaites la bienvenue en Arnesil messager"

Le messager lui annonça alors qu'il avait de la part du comte d'Arkiliad un message privé pour elle. Elle acquiesça puis, l'invitant à la suivre, elle traversa la grande salle et se dirigea vers la porte d'un petit salon qui donnait sur la grande salle.
Elle savait qu'on ne viendrait pas les y déranger.

Ils entrèrent dans une pièce de taille modeste comparée à la grande salle, meublée d'une élégante table basse, d’un sercrétaire et de fauteuils de velours gris.

"Je vous remercie." Fit-elle, "Transmettez mes propres hommages au comte lorsque vous lui apporterez ma réponse"
Puis, la reine tendit le bras en direction du messager afin qu'il lui remette le message.

Lorsqu'il lui eut donné, elle s’installa dans l'un des moelleux fauteuils et invita l'elfe à faire de même...

La forêt

Sorën avait traversé les plaines et campagnes d'Arnestil, transportant Bereciak sur son cheval. Celui-ci avait voulu jouer au plus malin, et avait perdu. Rapidement, ils atteignirent la ville. Les gardes de celle-ci regardèrent, bouche bée, le cavalier et le corps evanoui que celui-ci transportait sur sa monture. Celui-ci leur adressa un sourire signifiant "ce n'était pas très dur de l'attraper", puis continua. La plupart des gens le regardaient bizarrement. Evidemment, transporter quelqu'un d'evanoui sur son cheval, ça attire les regards. Tranquillement, l'assassin arriva au château, demanda une paire de menottes pour les mains et les pieds. Partout où il allait, les gardes n'en croyaient pas leurs yeux. Mais la seule question qui restait à poser était "Qui est-il ?". Il laissa son cheval aux écuries et partit vers la grande salle avec le recherché. Il rentra dedans et on lui annonça que la reine était occupée. Alors il attendit, après avoir attaché Bereciak près de lui et loin de la sortie.

Le messager Elfique tendit le parchemin à la Reyne qui le prit.

Merci de vostre accueil Reyne Itzalina. Je transmettrais vos hommages à mon Seigneur Comte. Soyez-en certaine.

La Reyne l'invita à s'asseoir. Il posa son casque sur une petite tablée, écarta légèrement son fourreau afin de pouvoir s'installer confortablement. Il resta silencieux laissant la Reyne prendre connaissance du message.

Citation :

Très Chère Itzalina, Reyne d'Arnestil.

Je suis navré de n'avoir pu vous écrire plus tôt, mais les affaires ici à Ewëndan sont assez délicates. La Reyne Lalwende est hélas mourante. Malgré nos soins et nos connaissances, nostre médecine reste innefficace.
A ma grande surprise, aucune régence n'a eut lieu durant mon absence. A croire que mes incapables de frères n'eurent point de courage pour prendre les rennes de nostre beau Royaume qui se retrouve dans une déploration des plus totale. Ainsi j'ai pris la périlleuse charge de devenir le nouveau Régent d'Ewëndan.

Si par malheur, ma chère mère la Reyne Lalwende, venait à rejoindre les terres de nos Aieux, je serais prédisposé à monter sur le trône du Royaume des Elfes. Dans ce cas là, j'ose espérer que vous reconnaîtrez ma légitimité et mon nouveau statut dû à vostre rang.

Malgré mes préoccupations à Erivan, j'espère qu'à Arnestil tout est rentré dans l'ordre et que vous vivez en paix.

Je vous présente mes plus amicales salutations.


Fait au Château d'Erivan,

Néron Ectolion, Comte d'Arkiliad.

Itza saisit la missive et la parcouru.
Elle fronça les sourcils. Décidément, les nouvelles n'étaient pas bonnes en Ewëndan.

La reine d'Arnestil n'avait jamais rencontré celle d'Ewëndan. En effet, cette dernière était seule pour gouverner depuis bien longtemps et son royaume était loin de celui d'Arnestil et Itza même du temps ou son époux était à ses côtés avait déjà tant de problèmes avec les rebelles qu'elle n'avait jamais trouvé l'occasion de se déplacer...
Toutes deux avaient beaucoup à faire dans leurs royaumes respectifs et ne s'étaient adressé l'une à l'autre que par messagers interposés mais, malgrè celà, les lettres que les deux reines avaient échangé avait toujours été des plus agréables.
Et le bien qu'Arya disait de la reine Lalwende ne pouvait que la faire aimer de la jeune vifière...

Soucieuse, Itza en oublia de demander au messager s'il désirait quelque chose... Elle se dirigea vers le secrétaire et, s'y installa.

Saisissant une plume, elle traça sur un parchemin:

Citation :

Très cher conte d'Arkiliad,

Vous me voyez désolée d'apprendre de si mauvaises nouvelles de votre mère la reine Lalwende d'Ewëndan que j'ai toujours tenue en haute estime. J'aurais espéré qu’elles soient meilleures mais, sachez que si le pire venait à arriver, je reconnaitrai évidement votre nouveau statut et vous soutiendrez (si je puis me permettre de vous parler en ces mots) du mieux qu'il me sera possible.

Pour ce qui est de la situation en Arnestil, elle ne s'est malheureusement pas améliorée et je me retrouve dans une situation difficile avec les centaures vivant au Nord de mes terres. J'espère que je réussirai à régler tous cela et qu'il en sera de même pour vous à Ewëndan. Je n'ai jamais exercé de régence mais, je ne sais que trop bien quelle difficultés l'on vient à rencontrer lorsque l'on doit reprendre seul d'affaires qui nous sont même partiellement étrangères...

Transmettez je vous prie toute ma sympathie à votre mère la reine Lalwende et acceptez mon soutient ainsi que mes sincères amitié.
Dans l’espoir que votre situation s’améliore, je vous présente mes plus amicales salutations.

Fait au 25e jour de Jar au château d’Arnestil
Par Itzalina Faelivrin, reine d’Arnestil

Quand elle eu terminé décrire, elle roula le parchemin et y apposa son seaux.

Elle tendit alors le message à l’elfe puis, se rappelant soudain des règles de la bienséance, elle lui demanda : Souhaitez-vous quelque choses messire ? Voulez-vous rester quelques temps au château pour vous y reposer?

Le messager prit le message de la Reyne et se leva.

Je vous remercie pour vostre hospitalité vostre Majesté mais mon temps est compté. Je vais repartir à présent et remettre vostre réponse à mon Suzerain. Mes Hommages.

L'Elfe sortit de la Grande Salle et vit dans le couloir, l'humain décadent avec qui il s'était "pris le bec" à l'Auberge quelques heures auparavant.
Cette homme avait à côter de lui un Elfe attaché et visiblement assomé.
Le messager s'arrêta et fixa l'humain et son prisonnier.

Alors ainsi vous vous en prenez à tous les Elfes que vous rencontrez. Assassin... Et au service de la Reyne tssss...

Il le fixa avec un air de dégoût. Puis il se retourna en voyant la Reyne sortir de la salle à son tour. Avec un ton indigné, le messager s'adressa à elle :

Reyne Itzalina Faelivrin ! Que signifie tout ceci ? il lui montra Sorën et Béréciak de la main.

Non seulement cet homme m'a manqué de respect dans une Auberge de la ville, mais en plus il se vante d'êstre à vos services ! Service de ramassage d'Elfes est-ce cela ? J'exige une explication !

La reine fut très étonnée du ton employé par le messager. Elle ne savait pas ce qu'il s'était passé entre Sorën et lui mais n'appréciait pas qu'il la mêle comme il le faisait à cette histoire.
Elle s'adressa à l'elfe d'un ton calme :

"Pourquoi vous offusquez vous de la sorte messager? J’ignorais totalement ce dont vous parlez.
Si cet homme vous à manqué de respects, sachez que ce n'est pas sur mon ordre.
Quand à l'elfe qu'il retient, il s'agit d'un individu qui s'est rendu coupable de faits pour lesquels il doit être jugé. C'est la seule et unique raison à sa présence ici et dans ces conditions. Aussi, je vous prierais de ne pas me juger hâtivement. J'ai toujours entretenu d'excellentes relations avec votre peuple que j'admire et dont d'ailleurs, je possède une partie du sang."
Elle s'adressa ensuite à la fois au messager et à l'assassin :

"Si vous avez un différent, messieurs, faites m'en part. Il ne serait pas bon de le laisser s'amplifier en le taisant..."

Tous les prisonniers sont traités de la même façon: Elfes, humains, nains...

"Quand à celui-ci, le roi des centaures l'accuse d'avoir assassiné nombre de ses hommes mais aussi, certains de leurs enfants. Il avait pris la fuite et, c'est pour cela qu'on le ramène ainsi enchainé.
Je dois éclaircir avec lui cette affaire et, puisqu'il ne s'est pas rendu par lui-même, j'ai bien été obligée de le faire ramener..."

Elle s'adressa à l'assassin:
"Merci Sorën, vous avez fait du bon travail... A vous seul, vous m'avez ramené un recherché qu'une douzaine de gardes n'a pas même été capable de retrouver..."

Puis, de nouveau au messager: "Je pense que cette affaire est éclaircie. A présent, si nous parlions de votre... Différent?"

Le messager tourna son regard sur le prisonnier.. L'air songeur.

Hmm il pourrait être bien utile au Comte... pensa t-il.

Reyne Itzalina, je vous propose de vous reprendre ce prisonnier et de le ramener avec moi à Ewëndan où il pourrait d'êstre d'une grande utilité pour divers travaux d'intêrets généraux... combien en demandez-vous pour sa libération ?

Cela est impossible messire, je dois le juger puis, le remettre a Arifarbjoeah le roi centaure s’il s’avère qu’il est coupable. Dans le cas contraire, s'il est parfaitement innocent, sa libération se fera le plus naturellement du monde...

Itza regarda Bereciak avec un certain regret. Ah comme elle détestait avoir à traiter ce genre d'affaires délicates.

La reine d’Arnestil savait que l’elfe était coupable. Au moins d’avoir tué deux centaures et blessé leur roi d’une dague empoisonnée. En tout cas, c’est ce qui lui avait dit le messager envoyé par le roi centaure.

Pourtant, elle n’aimait pas les façons de ce roi et n’était pas certaine d’avoir tout les éléments dans cette affaire…
De plus, elle avait une certaine dette envers Bereciak et détestait l’idée de peut-être se voir contrainte de le sacrifier à la raison d’état.
Elle avait déjà deux versions différentes de cette affaire, celle du roi centaure et celle de son messager.
La seconde semblait sincère mais, un seul témoin ne suffisait pas pour une telle affaire... D’autant plus que les tortures que le roi avait fait subir à son messager n’étaient probablement rien comparées à celle qu’ils réservaient à son ennemi…

Entrée du château


Etan avait arpenté les couloir et visité de nombreuses sales avant d'arriver à la grande salle. Quand il arriva devant il put entendre une conversation entre deux personnes dont l'une avait une voix trés familiére pour Etan. Il n'eut aucune hésitation et poussa la porte massive. Les quelques présentes dans la salle furent quelque peu surprisent par son entrée inatendue. Mais Etan ne regarda qu'une personne.... une seule attirai son regard et ignora les autres personnes restantes.

Itza entendit la porte s'ouvrir, curieuse comme à son habitude, elle regarda de quoi il s'agissait.

Son visage s'éclaira alors d'un sourire lorsqu'elle vit entrer Etan et les deux vifs.

Comme aucun de ses interlocuteurs ne régissait à ses dires, elle hésita à les rejoindre...
Mais, cela aurait été assez incorrect de sa part vis à vis d'eux. Aussi, elle attendit que la discussion se termine avant de rejoindre l'homme et les deux animaux qui l'accompagnaient. Elle transmit pourtant à son compagnon de vif:

"Mistral, je suis si contente de te voir... J'ai hâte de savoir ce qui vous est arrivés... Je vous rejoins dès que je peux en attendant, amène Etan et Hector là où il le souhaiteront. Vous devez avoir faim... Pourquoi ne pas vous rendre en cuisine?"

"Déjà des occupations officielles? Répliqua le lynx du tac au tac mais sans vexation. Ralala Itza.... Bon, je vais les prévenir"

Et, il transmit le message à Hector...

Etan se rapprocha de la modeste "assemblée" présente et alors qu'Hector lui transmettai les dires de Mistral, Etan l'ignora, lui faisant signe de le laisser pour le moment.

Il avancait vers la riene d'un pas sûr et passa juste à côté de l'elfe qui s'attendé surement à une présentation ou un slaut digne de sa race, Etan n'en fit rien et passa sans même lui jettai un regard. Léelfe se courouça envers Etan.

Comment ôse-tu passais ainsi à mes côté sans me saluer ? Je te pourfendrai pour ton insolence si je le pouvais et...

Silence ! je ne suis pas ici pour toi, l'interrompa Etan.

Il fit quelques pas de plus et s'inclina legérement en direction de la reine:

Madame, me voici de retour de mon périple et je m'en reviens changé du tout au tout. Sans doute ma venue est inopiné et j'ai manqué beaucoup de choses mais me je suis de retour pour enfin être à vos côtés, vous soutenir quand votre esprit sera fatigué.

(déoslé Néron de faire parler le messager mais bon... sinon je suis heureux de te revoir !)

Itza mit une main devant son visage en baissant la tête en signe de gène. Elle soupira.
Décidément, ce pauvre messager en aurait vu de toutes lors de sa visite en Arnestil...

"Veuillez les excuser je vous prie messager" Fit-elle à l'encontre du haut elfe...

Puis, elle regarda Etan de ses yeux noirs et lui dit de sa voix calme:
"Je suis très heureuse que vous soyez de retour Etan et que votre entreprise ai réussie. Je ne doute pas que vous devez être très heureux de ce changement. Je serai d'ailleurs ravie d'en apprendre un peu plus sur vos aventures mais, ce n'est pas une raison pour traiter de la sorte mes invités. Aussi, excusez-vous s'il vous plaît auprès du haut messager que voilà. Il est envoyé par le conte d'Arkiliad et revient d'un long périple."

(Bon, les gars, va falloir vous réveiller là.... houhou, Sorën, Béré, Néron, Vous êtes toujours là?)

Je me sens comme abandonnée là...

Le garde suivit du nain arriva aux portes de la grande salle. Il y laissa là l'étrange invité, lui disant d'attendre qu'il aille prévenir la reine.



Alors qu'elle attendait une réaction de ses interlocuteurs, le garde qui avait "reçu" le nain vint prévenir la reine de la présence au château d'un représentant du peuple des mines...
Etonné, la celle-ci s'excusa auprès des deux elfes et des deux hommes:

"Je vais devoir vous laisser messieurs... Sorën, veuillez mettre messire Bereciak en cellule, j'irai le voir tout à l'heure."

Un peu dubitative, elle suivit le garde qui dans un cliquettement d'armure rejoignit le nouvel arrivant.
Si Itza avait l'habitude de traiter avec les elfes, il en allait bien différemment d'avec les nains... Sans parler du fait que le petit barbu ne manquerait pas de remarquer les ascendances elfiques de la reine qui savait que cela ne jouerait probablement pas en sa faveur...

(Aller, motivez-vous... Béré, ça ne te fait rien de te retrouver en pareille situation? Néron, que dit ton messager de l'arrivée d'Etan? Je sais pas moi, faites quelque chose...)

Thörn suivit le garde sans broncher. Il n'était que peu habitué aux coutumes humaines mais il laissa le garde le mener jusqu'à la grande salle.
C'était une immense pièce en pierre, éclairée par de magnifique lustres et décorée par de nombreux tableaux et armes accrochées aux murs. La décoration était typiquement humaine; les elfes préféraient la nature et les animaux et les nains les roches et le métal, pourtant la salle ne manquait pas de charmes.
Le garde revint alors suivit par une femme de haute stature à l'allure fière et aux traits magnifiquement soulignés par une robe extraordinairement belle, digne de sa propriétaire. Mais Thörn remarqua quelque chose qui fit s'effacer le sourire qui commençait à se dessiner. Des oreilles d'elfe... Il trouva donc normal voir banal la beauté de la jeune femme mais n'en resta pas moins poli et respectueux envers la Reine.

Thörn : Je suis très heureux de vous rencontrer madame. Je viens en représentant du peuple des nains et je vous apporte ce modeste présent.

Il sortit un coffret d'argent et l'ouvrit devant la Reine.

Thörn : C'est un diademe de diamant conçu spécialement pour vous par le Roi en personne. Il a falut plus de milles diamants pour le confectionner. Au centre figure un saphir et un rubis entremélé pour symboliser l'union de nos peuple. Il éspère que cela vous plaira car, la guerre occupant ses pensées, il a été dur pour lui de se reposer et de vous offrir un cadeau digne de votre grandeur.

Il s'inclina respectueusement, tendant le coffret à la Reine.

Bon dsl d'être en (très gros) retard mais je vais arranger ça.

Bereciak faisait semblant d'être inconscient. Il l'était hélas et en était très endolori. En effet le poing de l'ignoble mercenaire lui avait décroché la mâchoire. Pendant toute la conversation, il aurait voulu parler si la douleur et l'épuisement ne l'avaient empêché de parler.

Il n'était pas contre la proposition du messager elfe. Le comte d'Arkiliad, son vieil ami l'hébergerait et le protègerait sûrement, quitte à entrer à son service.
Hélas lorsque la reine décida de le juger, il sut que sa dernière carte avait été jouée.
Elle s'éloignait.
Bereciak, même s'il n'en avait pas l'habitude, voulut crier que dis-je hurler dans l'espoir de faire changer d'avis la souveraine, mais au lieu d'un cri perçant, sortit de sa bouche un bruit mi-chemin entre le hoquet et la toux qui fit tressaillir les gens alentours.

La reine salua le représentant du peuple nain avec respect.
Il fit de même et lui tendit un élégant coffret d'argent. Itza se baissa pour le saisir, admira sa facture puis l'ouvrit.

Elle fut stupéfaite de voir son contenu: Un magnifique diadème se trouvait devant ses yeux. L'objet avait été confectionné avec de nombreux diamants dont chacun, taillé avec soin brillait de milles feux.
Un rayon de lumière tombait sur lui, faisait apparaitre de nombreux points de lumières sur le fin visage de la reine.

Itza ne pu retenir un petit hoquet de surprise.
L'ambassadeur lui conta ensuite l'histoire de l'objet que le roi des nains lui-même avait confectionné pour elle.

"Sans aucun doute," Fit-elle "ce présent aurait ravis tout souverain ayant l'honneur de le recevoir. J'ai rarement vu un objet de si belle facture et je suis vraiment très flatté que le seigneur des nains ai choisi de m’offrir un si magnifique présent. J'espère que vous transmettrez à votre souverain mon admiration pour son œuvre!"

Elle ajouta ensuite avec un sourire: "Mais dites-moi, que me vaut l'honneur de votre visite?"

Thörn apprécia le compliment et pensa intérieurement que les humaines n'étaient pas si laides et rustres... Il commençait à oublier qu'elle était à moitié elfe et radoucit sa voix en parlant.

Thörn : Ne vous inquiètez pas, je lui transmettrai vos remerciements au plus vite.
Pour ce qui est de ma venue, je suis ici pour explorer le monde et prouver aux monde que nous les Nains ne sommes ces minables créatures de vos légendes. Nous sommes les meilleurs forgeurs et les meilleurs artisans de ce monde.
Je suis également venu servir dans votre armée si jamais vous avez besoin de moi pour lutter contre les rebels. J'ai déjà remporté de nombreuses batailles dans les mines de mon pays et je suis sûr que vos soldats apprécieraient de combattre à mes côtés.

Il inclina légèrement la tête devant la Reine de peur qu'elle refuse.

(Je suis navré pour ma longue absence. J'ai eu un nouveau taff donc moins de temps. Mais la ca va mieux car j'ai démissionné lol)

[Peu avant l'arrivée du nain]

Le messager Elfe fut déçu de voir un Elfe se faire mettre au cachot.
Un homme passa à côté de lui sans le saluer et osa lui manquer de respect. S'en était trop !

Comment ? Tu oses me manquer de respect et me tutoyer par dessus le marché ? C'est assez ! j'ai suffisamment côtoyé de misérables Humains aussi rustres que des Nains !

Il se tourna vers la Reyne qui lui demandait de les excuser.

Non là c'est vraiment incensé ! je n'ai jamais été autant humilié de ma vie ! Vous feriez mieux de tenir vos sujets en laisse comme de vulgaires chiens galeux. Mon Seigneur sera au courant très rapidement et croyez-moi.. insulter son messager c'est comme le mal traiter lui !
Adieu Itzalina, Reyne d'Arnestil !

Il se retira puis chuchota tout bas

mais plus pour longtemps....