Salle d'interrogatoire

Salle du trône

C'était une salle plutôt froide, avec pour seul mobilier un bureau et deux chaises.
Le messager fut installé sur l'une d'elle puis attaché alors que deux gardes étaient postés à côté de lui. Deux autres se trouvaient à de part et d'autre de la porte, debout.

La reine s'installa au bureau, saisit quelques parchemins et une plume puis commença son interrogatoire:

"Qui êtes vous?" fut sa première question.
La voix était des plus calmes mais, la froideur qu'y mettait la jeune reine montrait qu'elle n'était plus d'humeur à plaisanter...

Ce ton si autoritaire de cette reine de pacotille mit le messager en rage qui dut lutter pour se contrôler.
Je vous l'ai déjà dit, répondit-il en tâchant de parler avec mépris (après tout c'était ainsi qu'il fallait agir face aux humains), je suis l'esclave du roi des centaures...

HRP

La reine fronça les sourcils... Se moquait-il d'elle?
Sur un ton glacial, elle continua:

Je ne vous crois pas...
Vous avez des... Capacités qui vous aurait permi de les quitter quand bon vous aurait semblé... Or, vous avez fait ce choix seulement maintenant. Si ce que vous dites est vrai alors ma question sivante est: Pourquoi...
Pourquoi vous échapper seulement maintenant au pouvoir des centaures et par cette décision favoriser leur victoire en m'empeichant de rejoindre leur roi... Je suis désolée, votre argumentation ne tient pas debout

Cette petite humaine était maligne, mais pas autant que lui, se dit-il.

Je ne pouvais pas m'en échapper autrement, c'était la seule fois qu'on m'envoyait hors du territoire des centaures, c'était la seule issue que j'avais.
Si cela favorise leur victoire, grand bien leur fasse, je n'ai jamais aimé aucun centaure et n'ai jamais voulu faire quoi que ce soit volontairement pour eux...

Itza si calme d'habitude était de plus en plus certaine que le messager se moquait d'elle et cela l'irritait profondément.
Elle haussa un peu le ton:

Dans ce cas, pourquoi avoir pris la peine d'apporter le message alors que vous auriez pu partir dirrectement et vous évitez un voyage pénible?

Non, votre argumentation n'a aucun sens. Je sais que vous mentez alors, cessez ce petit jeu maintenant!

Pourquoi ? Eh bien parce que j'étais surveillé jusqu'à ce que j'atteigne le château et que je vous remette le message. Si je m'étais échappé plus tôt, j'aurais été tué.

Il se défendit avec cet argument bien pitoyable mais qui lui servit au moins à éviter toute confusion.

HRP

Et votre... escorte est partie comme ça... Sans rien dire...
Serieusement, me croyez vous assez stupide pour avaler une chose pareille?

Elle fronça les sourcils, commençant à s'énerver...

A quoi jouez vous donc?

Jardins

Argaas vit un garde entrer par la porte et annoncer :

Votre majesté ! Un messager centaure arrive lui-même de Bryendan pour vous parler !

Argaas ne laissa pas le temps à la souveraine de répliquer, il entra, bouscula le garde et dit :

Je suis Argaas, messager centaure du roi Arifarbjoeah et je viens vous dire que notre peuple vous a déclaré la guerre !

Le messager vit un centaure entrer et prononcer ces mots :

Je suis Argaas, messager centaure du roi Arifarbjoeah et je viens vous dire que notre peuple vous a déclaré la guerre !

Il sursauta. Enfin ! Le destin lui avait sourit. Il sentait frémir en lui une énorme envie de quitter l'enveloppe frêle de l'humain et savourer son triomphe mais se retint par réflexe.

La jeune reine d'Arnestil sursauta lorsque le centaure entra dans la salle d'interrogatoire avec sa petite escorte.
Les gardes savaient pourtant qu'elle n'aimait pas être dérangée dans ce genre d'endroit...

Gratifiant ses hommes d'un regard noir. L'expression d'Itza se transforma d'un coup lorsque le centaure lâcha son message.
Elle se leva brusquement de sa chaise et ficha ses yeux dans celui de l'homme cheval. C’est alors le corps vibrant de fureur et en manquant de s’étrangler qu’elle s’écria:

Quoi? Une déclaration de guerre?! fit-elle ne manquant de s'étrangler.
J'avais deux jours. Un seul c'est écoulé et, j'ai dans ma prison l'elfe que vous cherchez.
Depuis quand les centaures se permettent-il de déclarer des ultimatums déjà fort désagréables et ensuite de ne pas même attendre leur fin pour mettre leur menace à exécution

Mais pour qui donc se prenait Arifabjoeah?! Pour qui la prenait-elle elle?! Elle voulait aider son peuple, elle avait accéder à la demande du roi centaure dans ce but. Elle était restée digne. Mais, cette fois, c’en était trop… Elle ne pouvait plus se contenir.

Le centaure la fixa. Mais pour qui se prenait-elle ? Pour la reine du monde entier peut-être ?

Je vous demande pardon, mais pour nous autre centaures les délais sont parfois imprévisibles...

Le messager s'immobilisa. Ses membres s'engourdissaient. Il ne pouvait plus tenir dans l'enveloppe humaine. De tout se corps s'élevait un drôle de bruit entre le grincement et le ronronnement.

Si vous vouliez me déclarer la guerre, vous auriez pu me le dire en face.
Quel besoin avez-vous donc eu d'inventer cet histoire de traitre qui se cachait en mon royaume.

Rentrez donc voir celui que vous appelez "mon roi" et faites-lui part du mécontentement de la reine d'Arnestil.
Je croyais que les centaures étaient un peuple fier mais, si vous n'êtes même pas capable de déclarer une guerre en bonne et due forme, c'est que vous n'êtes que des lâches...
Si Arifarbjoeh en est encore à chercher des excuse à ses action comme un petit garçon, je pleins de tout cœur le peuple des hommes chevaux...

Et bien soit, attaquez maintenant. Vous en rêvez...

Et elle termina avant de le faire "raccompagner" aux portes du palais:

Nous seront prêts

Il n'était pas dans ses habitudes de s'énerver comme elle venait de le faire mais, cette affaire avait été celle de trop.

Laissant le messager dans la salle d'interrogatoire avec les gardes, sans même s'être rendue compte du comportement étrange du messager, elle se rendit dans ses appartements, se véti de ses vêtements de combat puis, prenant avec elle une bonne escorte, elle se rendit sur la grand place avec son beau cheval blanc et mistral derrière sa selle...

Puis, alors qu'elle quittait ses appartement, elle prévint tous ceux qu'elle croisait de la nouvelle apportée par le messager centaure, leur demandant de la transmettre aux autres puis de la rejoindre pour aller l'annoncer au peuple.

Grand place