Chambre d'Arya

La vaste chambre de la messagère est faite de pierre beige, propre et bien entretenue que l'elfe elle-même daigne nettoyer. Un des quatre murs possède trois grandes fenêtres, qui donnent beaucoup de clarté à la pièce, et dont une est construite en alcôve. La vue qu'on peut voir de ces fenêtres sont les jardins, tout en fleur au printemps, et somptueusement entrenus.

Les meubles de la chambre sont composés, d'un lit, d'une grande table, d'une table de nuit, d'une immense cheminée, d'une petite bibliothèque, d'une penderie, plusieurs chaises, deux fauteuils et d'un écritoire.

Le lit, fabriqué en bois de chêne, vient tout droit d'Ewëndan, et est donc sculpté à la manière elfique. Cependant, Arnestil n'a pu s'empêcher d'ajouter de grands rideaux blanc pour former un lit à baldaquin. Arya utilise toujours des draps blanc, car il n'y a que ça dans son royaume. Le matelas est moelleux et agréable au touché.

La grande table en bois a été réalisée en bambou, bois rare, mais extrêmement beau une fois poli. Identiquement taillé à son lit, la grande table est harmonie avec ce meuble. Arya y pose généralement un vase avec des fleurs fraîche. Elle y prend aussi le thé, lorsqu'elle reçoit quelqu'un. L'elfe y dépose aussi ses livres, et toutes sortes de chose.

La table de nuit est également fabriquée en chêne et est semblable au lit. Arya y met sa sacoche, et son pendentif en feuille, qu'elle retire tout les soirs et remet chaque matin. Il y a aussi une brosse en acajou qui y est déposée.

En face de son lit, se trouve la grande cheminée, faite de la même pierre beige de ses murs. Un feu ardent crépite tout les jours à l'intérieur et diffuse ainsi une agréable chaleur dans la pièce. Les deux fauteuils, confortables, se trouvent devant.

Dans un coin de la pièce, une petite bibliothèque en bois se dresse, et donne une impression de mystère à la chambre. Composée de cinq étagères, une petite soixantaine d'ouvrage se trouvent ici. Ce sont tous des livres - ou des rouleaux de parchemins - qui proviennent d'Ewëndan. Ils sont donc rédigés en elfique.

Derrière la porte de la chambre se trouve l'armoire où Arya laisse ses robes. Certaines viennent d'Arnestil - qu'elle a donc acheté ici - et d'autres viennent tout droit d'Ewëndan, somptueuses, brodées finement, légère et chaudes à la fois. Arya range aussi ses armes dans l'armoire quand elle reste à l'intérieur du château.

A côté de la bibliothèque, il y un écritoire, simple, en bois, mais Arya l'adore. Ce petit meuble a un charme indescriptible que la messagère aime par dessus tout. Elle aime s'y asseoir et écrire des pages et des pages. L'écritoire peut se fermer à clé, et quand on l'ouvre, c'est sous un couvercle qu'on trouve des feuilles de parchemins, les plumes, et les encres de couleurs différentes - Arya s'en sert pour faire des lettrines.

Il y a aussi un grand miroir sur son mur.

Tel est la chambre d'Arya, simple et raffinée à la fois.

En sortant des appartements de la Reine, Le Comte d'Arkiliad se rendit en direction de sa chambre. Il sentit une légère fatigue dû a cette journée assez mouvementée et à l'utilisation de ses pouvoirs. Il décida d'aller se reposer 2 ou 3 heures.

Mais son esprit était tellement occupé, qu'il ne fit pas attention qu'il se trompait de porte et entra dans la chambre voisine : celle d'Arya.

Il se trouva nez à nez avec l'habitante des lieux et resta figé tout en restant digne. Il fut un peu gêné mais essaya de ne pas le montrer... la divine beauté de la Haute Elfe ne l'aidait encore moins...

Oh ! je .. me voilà assez confus !

Il se reprit et fit une légère révérence.

Veuillez m'excuser de cette intrusion belle Dame.. ma journée fut particulièrement éprouvante et j'ai eu l'esprit ailleurs ! ma chambrine est juste à côté..

Il se présenta afin de faire place à sa courtoisie au lieu de sa gêne.

Comte Néron d'Arkiliad...

Le Comte était en train de se présenter lorsque tout à coups il entendit des appels de son nom d'un ton alarmant dans le couloir.

Excusez-moi belle Dame..

Il ouvrit la porte et intercepta le garde affolé

Et bien ! du calme soldat ! que vaut cet abominable chahut ?

- Ah Mon Seigneur ! je vous cherchais partout !

Le garde était essoufflé et avait du mal à parler ce qui énerva le Comte

Parle donc ! tu me fais perdre mon temps !

- Mille excuses Seigneur Comte c'est que... c'est à l'entrée du Château. Un inconnu s'y est présenté disant avoir reçu une invitation de votre part mais on a refusé de le laisser passer car il n'avait aucune preuve.. une bagarre a éclaté et il se retrouve au bord de la falaise près à chuter et ..

Bon Dieu ! Bereciak ! j'arrive tout de suite !

Le Comte se retourna vers Arya

Nous reprendrons cette agréable discussion plus tard si vous le voulez bien très chère. Mes hommages.

Il se pressa de suivre le garde jusqu'au portes du Château.

Entrée principale du château

Arya fit un bond en arrière, surprise. Aussitôt, elle reprit contenance, et afficha un air neutre. Cependant, elle fut plus qu'étonnée de voir un elfe, même plus précisémment un Haut-elfe devant ses yeux. Celui-ci était tout ce que l'on pouvait dire de séduisant chez les elfes, et Arya ne put s'empêcher d'afficher un petit sourire qui était pourtant si rare chez elle. L'elfe remarqua bien sa gêne, mais elle ne s'en formalisa pas. Elle aussi avait été surprise.

"Je...Ce n'est pas grave, je comprend... J'étais moi-même dans mes pensées... Mais qui êtes-vous ? C'est la première fois que je vous rencontre dans ce palais, à Arnestil... Mieux, c'est la première fois que je rencontre un Haut-elfe ici, en dehors des proximités d'Ewëndan..." Dit-elle cette fois sans cacher sa surprise et son intérêt.

L'elfe se présenta comme le comte Néron D'Arkiliad. Elle fut une nouvelle fois étonnée de découvrir qu'il s'agissait d'un membre d'une autre famille noble, de sang royal du royaume elfique.

"Enchantée de vous rencontrez, comte, dit-elle en inclinant légèrement la tête. J'ai déjà de nombreuse fois entendu parler de votre famille. Je connais d'ailleur quelques uns de vos proches... Je suis Arya, messagère du royaume d'Ewëndan, appartenant à la noble famille des Imlarië..."

Arya le regarda de ses yeux cristallins, le détaillant entièrement. Quiconque se faisait regardé ainsi de la part de l'elfe se sentait transpercé de toute part. Cependant, encore fallait-il que le comte la regarde dans les yeux pour avoir cette sensation.

"Pour être honnête, j'allais voir la reine, mais peut-être avez-vous de ses nouvelles. Entrez, je vous en prie..." Dit-elle courtoisement en l'invitant d'un geste éloquent.

(Mais euh !!! J'en ai marre !!! D'abord, alors que j'écrivais pour aller chez la reine, on répond à mon sujet pendant ce temps là, et après alors j'avais laissé mon message de réponse en préparation pour aller manger, voilà que pendant ce temps, on s'en va sans même me laisser le temps de répondre... )

Arya resta impassible pendant cette interuption, mais des centaines de questions se pressaient dans sa tête. LOrsque le comte la salua et partit, elle fut tentée de le suivre, mais elle décida que ce n'était pas ses affaires, et qu'avoir des nouvelles de la reines et lui donner des siennes au niveau du peuple elfe était son devoir. Elle partit donc dans la direction inverse que Néron avait prise. D'un pas ferme et droit, mais tout en restant léger et silencieux, elle se dirigea vers les appartements de la reine.[i]

Les appartements de la reine

<<Les appartements de la reine

Lorsqu'Arya entra dans sa chambre, elle ne put s'empêcher de fermer les yeux un instant pour repenser aux minutes précédentes. Elle ne souhaitait pas qu'on la considère comme fragile...Non, elle avait besoin qu'on la stimule, qu'on lui propose d'agir, afin de lui changer les idées, et l'empêcher de se morfondre dans sa solitude. Elle ne voulait pas être un fardeau, un problème en plus à résoudre aux yeux d'Itzalina. Elle n'aurait pas du se confier, car a reine avait à présent un souci de plus. Comment avait-elle pu être aussi égoïste ? Comment avait-elle pu changer à ce point ? Ce n'était plus possible... Il fallait que cela change véritablement.
L'elfe alla s'assoir alors en tailleur sur son confortable lit, dont les couvertures n'avaient jamais été une seule fois défaites. Méditer une heure ne pourrai lui faire que du bien... Arya ferma les yeux, et vida son esprit au bout de quelques secondes. Une paix intérieur l'envahit aussitôt, et son esprit commença se reposer, en même temps que tout son corps se détendait. Plus rien n'existait.
Pourtant, trois coups frappés à la porte la sortit de sa torpeur. Elle l'entendit de très loin, et elle mit quelques secondes à retrouver ses esprits.

"Entrez !" Dit-elle en se levant et lissant machinalement sa robe.

Avant de partir, le valet tendit un petit mot qui accompagnait le bouquet ...

Citation :

Très Belle Dame,

Je vous prie d'accepter ce modeste présent dont je suis navré de ne point vous l'offrir en main propre. Des affaires peu réjouissantes me retenant en ville en ce moment même.

En espérant vous revoir très bientôt..

Recevez, belle Dame Arya, mes plus belles pensées.

Comte d'Arkiliad.

Il fit une révérence puis prit congé en fermant doucement la porte.

Arya, agréablement surprise, prit l'énorme bouquet que le valet lui tendait. Elle rosit légèrement, et le remercia.

"Pouvez-vous lui dire que je le remercie de tout cœur, et que ce sera avec plaisir qu'il pourra venir prendre un thé avec moi un soir où il ne sera pas trop occupé..."

Le valet acquiesça, souriant légèrement devant ce qu'il voyait. Comprenant que l'elfe l'avait congédié, il referma doucement la porte.

L'elfe sourit en regardant les lys, qui étaient une de ses fleurs préférées. En une fraction de seconde, elle fit apparaitre un grand vase, dans lequel elle y déposa délicatement les fleurs. Elle jeta ensuite les fleurs qui étaient déjà posées sur la grande table, et les remplaça par les lys. Satisfaite, elle regarda pendant quelques secondes la splendeur du bouquet, et ce qu'il signifiait aux yeux du comte. A la pensée de Néron, son cœur ne put s'empêcher de battre plus vite.
Les paroles du valet lui revinrent en tête : "Le Comte d'Arkiliad m'a demandé de vous faire parvenir ce bouquet pour votre personne avant son départ..."
Avant son départ...Où allait-il aller ? Encore un secret d'État d'Arnestil, ou était-ce un voyage à titre personnel ? Elle ouvrit alors le petit mot qui accompagnait ces fleurs. En le lisant, un grand sourire illumina son visage.
Une nouvelle fois, son regard se posa sur les lys blanc qui trônaient sur la grande table de sa chambre. Elle en toucha un délicatement, complètement plongée dans ses pensées. Elle posa alors le mot sur la table, et d'un mouvement instinctif, elle sortit de sa chambre, sans savoir véritablement où aller.

Arya était retournée dans sa chambre, se posant toujours milles questions. Pour se changer les idées, elle prit un des livres posés sur sa table qu'elle avait pris à la bibliothèque du château, sous la permission de la reine, bien évidemment. Celui-ci était sur la médecine de ce pays, et l'elfe, confortablement installée dans un fauteuil devant la cheminée, s'amusa à comparer la médecine elfique avec celle des humains.
Au bout d'une vingtaine de minutes, l'ouïe fine de l'elfe entendit des pas dans le couloir, et elle crut distinguer une respiration devant sa porte. Intriguée elle se leva sans bruit et vint coller son oreille contre la porte de sa chambre, la main sur la poignée.

(On continuera demain matin, parce que je dois éteindre l'ordinateur... )

Le Comte baissa le poing.

Non je vais aller me changer. Que penserait-elle de moi en me voyant avec des habits tachés de sang ? Je sent son doux parfum jusqu'ici...

Il s'apprêtait à faire demi-tour vers sa chambre.

(Ok je laisse comme ca jusqu'à demain. Bonne nuitée )

Arya, malgré le fait d'avoir écouté - et elle savait qu'elle le regretterai plus tard - , sursauta lors que Néron frappa à sa porte. Elle recula de plusieurs pas, le coeur battant la chamade. Elle jeta un coup d'oeil dans la glace à côté de son armoire, et lissa sa robe machinalement.
C'était incroyable comment elle pouvait être stressée, jamais cela ne lui était arrivée. Partir en guerre contre les vifiers rebelles paraissait être du gâteau à côté de ce qu'elle ressentait.
Elle vint se placer à côté de la table et prit le livre qu'elle lisait. Elle l'ouvrit à n'importe quelle page, et s'assit sur une des chaises de la table, son estomac ne cessant de se retourner dans son ventre.
Enfin, tout ceci n'ayant duré que quelques secondes, elle dit d'une voix qui se voulait sûre d'elle :

Entrez !"

(bah, j'étais là quand ya eu la bataille !!! Je me suis bien battue, et tout ! Et en gros, je dis que j'ai plus peur d'ouvrir cette maudite porte que d'aller à la bataille... --> mis à part, un peu bizarre mon perso, mais c'est pas grave... ^^)

Arya se leva à l'entrée du comte, et, à son grand étonnement, sa voix ne trembla pas lorsqu'elle parla :

"Non, pas du tout, Comte d'Arkiliad."

D'un geste de la main, elle l'invita à s'asseoir dans un des fauteuils face à la cheminée.

Arya s'était également assise en face de Néron, et elle l'observait discrètement. Il semblait posé et calme.

"Merci... Mais vous aussi, vous restez toujours aussi rayonnant, même après toutes ces journées dificiles où vous avez endossés les fonctions de la reine Itzalina."

Arya sourit doucement aux dernières paroles de Néron.

"Merci encore, Comte. J'aime le calme, être paisible, et lire tranquillement devant l'âtre...quand je ne suis pas en mission ou en Ewëndan auprès de mon peuple. Le lit vient de nos meilleurs artisans menuisiers d'Erivan, et j'ai eu beaucoup de difficultés à l'amener jusqu'ici il y a des decennies, quand le royaume était encore à peu près en paix...Voulez-vous boire quelque chose ?"

Oui gérer un Royaume éparpillé n'est point de tout repos. Mais je ne peux, je ne dois point faiblir face à toutes sortes de situations.. Rester droit et impartial telle est ma force. Montrer ses sentiments aussi facilement que le bout de sa robe à quiquonc est signe de faiblesse. Et en tant que Haut Elfe, je ne dois avoir aucune faiblesse..aucune.

Il observa les beaux meubles elfiques.

En effet vous avez de magnifiques meubles. Rien ne vaut le raffinement Elfique. dit-il d'un air tout fier.

Vous aimez donc la lecture ? et que lisez-vous ces temps-ci ? pour ma part, la lecture fait partie de mes plus grand passe-temps mais malheureusement le temps me manque en ce moment..

Arya lui proposa alors de boire quelquechose

Avec grand plaisir. Du Thé si cela est possible.

Oui, rester droit, impassible, être toujours d'attaque, faire face à tous les problème... En temps normal, l'elfe était très douée pour cela, elle l'avait toujours fait depuis le jour où elle avait terminé son apprentissage, depuis le jour où elle était passée à l'âge adulte.
Pourtant, elle n'était plus la même, et ces beaux principes s'étaient quelques peu affaissés depuis la mort de son frère.

"Etre forte, faire face, faire de mon mieux, ne pas faillir, c'est ce que je m'efforce de faire depuis toujours, Comte...mais ce n'est certainement pas sous ce jour que vous me voyiez actuellement, pour des raisons que je ne souhaite pas évoquer une nouvelle fois..."

L'elfe se leva alors et attrappa une boîte de fer finement ouvragée sur le manteau de la cheminée, et elle y prit du thé en copeau qu'elle inséra dans deux petits sacs en tissu. Elle les mit dans deux tasses, et, d'un geste, elle attrappa une théière sortit de son esprit par l'Art, et la rempli d'eau avec une cruche posée également sur le manteau. Elle posa la théière au-dessus du feu, et tandit une tasse à Néron. Tandis qu'elle s'activait devant l'âtre de la cheminée, tournant ainsi le dos malgré elle au comte, elle lui dit :

"Je lis sur tous les sujets, médecine, sciences, mais ce que je préfère, c'est l'Histoire : celle de mon peuple, tout comme celle des hhumains, des nains, et de toutes les différentes races qui ont assez de connaissances pour écrire les histoires de leur peuples. J'emprunte des livres de la bibliothèque du château, mais aussi à Ewëndan."