Chambres

Cour interieur

Etan se reveilla en sursaut aprés cauchemar des plus violent. Il regarda aux alentours, une personnes lui tournait le dos, il se leva non sans mal, sa tête lui tournait et sa vision était trouble au point qu'il manqua de tomber. Sa mémoire lui revenait peu à peu, l'homme aux cicatrice, sa chute sur le sol... mais aucune erraflure sur son armure, son épée ? il se souvint l'avoir confié à l'homme. Il se tourna vers l'inconnu qui 'était tourné vers lui mais impossible de determiné qui était-ce.

Que s'est-il passé ? où suis je ?

Il regarda une nouvelle fois autour de lui.

Où est mon vif ?

Il restait là, debout à attendre des réponses qui tardaient à venir.

Chambre de Leen

Quand Leen pénétra dans la chambre, il n'y avait aucun bruit hormis la respiration de l'homme sur le lit.
Sur la pointe des pieds, la jeune femme s'approcha de lui pour l'observer.

C'est alors qu'un léger grognement se fit entendre. Surprise, Leen recula d'un bon.
Un splendide renard se tenait face à elle et l'observait de ses yeux noirs.
L'animal identifié, la colporteuse tenta de rencontrer son esprit afin d'y apporter des pensées rassurantes.
Cela ne sembla pourtant pas démonter le goupil qui s'assit sur son postérieur en continuant de la fixer d'un œil vif.

Haussant les épaules, la jeune femme lui tourna le dos et alla regarder à la fenêtre en attendant le réveil de l'homme.
C’est alors qu’il bougea. Aussi, Leen se tourna de nouveau vers lui.

Lorsqu'il parla, il semblait totalement perdu... La jeune femme lui répondit d'une voix calme:
"Ce qu'il s'est passé? C'est simple, vous vous êtes rendu à la forteresse des rebelles. Là, comme le veux le règlement, on vous a fait ôter vos armes. Vous avez alors fait une sorte de malaise et, l'on vous a donc conduit ici pour que vous puisiez vous reposer.
Quand à votre animal de vif. Je suppose qu'il s'agit du renard qui monte la garde au pied de votre lit… Il va très bien, rassurez-vous. Mais, qu'en est-il de vous?"

Elle avait dit cette phrase avec un sourire à la fois curieux et amusé puis était allé chercher une chaise qui se trouvait à un petit bureau dans l'angle de la pièce. La saisissant par le dossier, la colporteuse l'amena près du "malade" et s'y installa; le renard l'observait toujours.

Elle poursuivit:
"Mais, pardonnez-moi, je ne me suis pas présentée. On me nomme Leen, je suis colporteuse."

Et elle attendit la réaction de l'homme.

Etan, d'un air perdue tenta de se rememorer ce qu'il sétait passé mais rien. Puis revenant à lui, se tourna vers la nouvelle arrivée.

Un malaise ?... cela est fort possible mon dernier combat était plus psychique que physique mais de là..., Etan avait du mal à se concentrer et usa de son vif pour récuperer un peu de concentration et de droiture, je pense que je vais reprendre la route sans tarder mais... j'ai du mal à comprendre pourquoi une colporteuse vient me "rendre visite", etes vous une guerisseuse ?

Etan se frotta la tête, sans doute la rencontre de sa tête et le sol pavé de la cour avait laissé quelques sequels tels que ces maux de tête.

Mais je me nomme Etan Hans, les gens vous appelent Leen... mais comment vous nommez vous ?

Leen répondit à l'homme avec un sourire plus large encore:
"Guerisseuse? Non, juste extrèmement curieuse."

"Pour mon nom, je n'en ai pas. Ma mère n'a pas daigné m'informer de celui que portait mon père. C'est pourquoi on m'apelle seulement par mon prenom... Je suis donc Leen tout court..."

C'était une réponse un peu brève qui n'était pas dans les habitudes de la jeune femmes mais, elle n'aimait pas à s'étendre sur sa vie. Cela ammenait trop vite à son gout des questions parfois gênantes...
Et puis, elle voulais en savoir un peu plus sur son "invité". Elle lui demanda:

"Où venez-vous donc pour être ainsi épuisé?"

Etan répondit à Leen tout en se rasseyant.

Mon épuisement ne viens pas de mon parcours entre le château d'Arnestil et ce lieu mais plutôt d'un marais maudit appelé Yantar. J'ai vu là bas tant d'horreur, et mon combat contre le maître des lieux augmenta ce sentiment. J'ai échoué dans ma quête d'un salut et a failli à moitié dans ma quête de redemption.

Etan n'était pas enchanté de se rememorer ce passage là de sa vie mais une idée lui vint, si il réussissait à controler l'entité "noire" qui était en lui, sans doute atteindrai-t-il une maîtrise des armes et une connaissance supérieur sur le monde. Bien qu'il ne savait pas ce que connaissait cette entité et encore moins comment la controler. Il ceusa son idée dans sa tête e toublia même la présence de Leen tellement il était absordé par cette nouvelle idée.

Leen fut interpelée par les dires d'Etan. Elle avais bien entendu parler du marais de yangtar mais tenait les histoire qu'on lui avait raconté à ce sujet pour le sparticules d'une simple légende populaire...
Curieuse, elle demanda sans avoir remarqué l'égarement de son invité:

"J'ai un peu entendu parler de cet endroit. Ce qu'on dit à son sujet serait vrai alors?"

Puis elle ajouta: "Mais vous parlez de redemption pourquoi?"

Etan fut surpris de l'interêt qu'elle portait à son encontre et c'était bien la premiére fois que quelqu'un le faisait excepté Hector.

Cela dépend fortement ce que l'on vous en a dit mais, ce que je peux vous dire c'est que cet endroit est un marais fait de cadavre, de flaque de pus et de sang, de bile et de crasse. Un endroit où une armée pourrait être décimé rien que par sa traversée. C'était le lieu où se trouvait ma chance de salut, de rédemption. Car en moi semble vivre une autre entité que je ne saurais définir ni même nommé. Tout ce que je sais c'est qu'elle est mauvaise et noire comme les ténébres. Au centre du marais j'y ait trouvé la perosnne qui m'en délivrerai mais le prix à payer était la condamnation de cette contrée, d'Arnestil, du royaume elfe et tout autre royaume en ce monde. Mais au lieu de me rendre et d'offrir cette entité pour m'en libérer je me suis retracté et ait tué l'infâme félon qui voulait posséder le monde grace à une armée d'ombres asservis. J'ai donc toujours en moi cette entité qui d'aprés ses dires est comme un parasite.

Il marqua une pause et regardant Hector clignait des yeux, les paupiéres lourdes, un sourire passa alors sur ses lévre.

Oui une rédemption, je la souhaitait plus que tout. Avant j'était le chef de la compagnie noire, compagnie qui raya une bonne poignée de village de la carte du monde. Puis vint mon emprisonnement dû à un piége de la reine lors d'un rendez vous. S'ensuivit mon évasion mais ma compagnie m'avait abandonnée. Je souhait alors me repentir de mes crimes, j'en avais tout les moyens mais un comte elfe du nom de Néron d'Arkiliad se mit en travers, aucun e nous deux ne pris un quelquonque avantage sur l'autre puis finalement la reine accpeta de croire en ma noble quête et m'y encouragea. Cela était juste aprés avoir découvert ce qui pouvait me possédé.

Il se tut ne souhaitant pas en dire plus car cela lui faisait rememorer des souvenirs trop frais et trop douloureux.

Leen frémit lorsqu' Etan lui décrivit le marais. Elle imaginait parfaitement les lieux et était heureuse de ne pas avoir eu à s'y rendre.

"On m'a parlé de cette armée des ombres. On m'a dit que le marais de Yantar grouillait de chimères et de créatures inconnues et repoussantes...
Mais, je n'ai jamais eu le courage de m'y aventurer. Je préfère arpenter la ville à la recherche d'informations. Histoire de savoir où en est le royaume... C'est... (Elle sourit) moins dangereux..."

Leen tendit ensuite son vif et son art vers Etan pour tenter d'y déceler en lui l'entité dont il parlait. Elle ne senti rien. Elle fronça alors les sourcils et dit:
"Je ne sens pas l'entité dont vous parler. Etes-vous sûr qu'elle est toujours en vous? Peut-être avez-vous réussi votre rédemption finalement..."

Il disait avoir détecté son art, comment cela pouvait-il être possible?
Un peu inquiète, Leen ne pu s'empêcher de froncer les sourcils.
Mais, c'est en dissimulant parfaitement sa gène et en prenant un sourire joueur qu'elle demanda à Etan, espérant qu'il n'était pas sûr de lui:

Et depuis quand confondez-vous l'art et le vif monsieur? Enfin, à mon tour je vous pardonne mais, je tiens à ce que vous sachiez que je n'ai pas cherché à lire vos pensées... De toutes façons, j'en serais bien incapable... Je cherchais juste à savoir si vous étiez... Seul
Il n'y a rien de déplacé là dedans selon moi mais, je suis désolé si cela vous a gêné. Je voulais juste vous aider...

Avec un sourire enjoué, elle termina, espérant détourner la conversation…
"Bon, peut-être pas uniquement c'est vrai. Vous savez ce qu’on dit de la curiosité des femmes… Alors, quand cette femme est en plus colporteuse... Il est courant que sa curiosité en devienne insatiable"

Puis, taquine, elle faisant une révérence à Etan elle ajouta:
"J'avoue cette triple faute. Et, d'ailleurs, j'ai une dernière question pour vous: Pourquoi être venu ici si vous étiez dans les faveurs de la reine? C'est assez... Inhabituel."

Cette question anodine cachait un intérêt plus personnel de la jeune femme. Avait-elle une chance de ‘‘Recruter’’ l’ancien chef de la compagnie noire et d’orienter ces capacités vers quelque chose qui serait utile aux rebelles ?

Il était sûr de lui... Leen se mordit la lèvre inférieure.
Elle réfléchit longuement. Valait-elle mieux qu'elle se taise alors que la discussion changeait de cap? Devait-elle faire comme si le fait qu'elle possède l'art était quelque chose d'insignifiant et quitter sur cette note le sujet si épineux en ce royaume des magies? Ou au contraire prendre le risque de préciser à Etan qu’il fallait a tout pris taire qu’elle possédait les deux magies.
Elle évalua les risque que les deux option présentaient : La première: qu’Etan inconscient du péril dans lequel laisser échapper en ces lieux que Leen était une sang mélée, mettrant la jeune femme; la seconde d’avouer à cet inconnu ce qui signifiaient ici de telles capacités…

Donnant des signes de nervosité qui ne lui étaient pas habituels, Leen, tendit son vif afin de vérifier que personne à la forteresse n’était à l’écoute de leur conversation puis, se dirigea vers la porte de la chambre et la ferma soigneusement…
Se rapprochant de nouveau du lit, toujours aussi hésitante, elle se lança finalement :

"Soit, je possède l'Art. Je ne sais comment vous l’avez deviné mais, puisqu’il en est ainsi et que vous semblez sincère, je dois vous dire une chose : Personne ne doit le savoir… Vous n’imaginez pas ce que risque une sang mêlée ici"

En un instant, elle était passée du ton de la plaisanterie à celui de la confidence… Elle insista :

"Puis-je compter sur votre discrétion ? Certains rebelles ici ne se contentent pas de venger les injustices faites à ceux de leur magie… J’essaye de les orienter vers quelque chose de plus… Constructif. Être découverte ruinerait tous ces efforts…"

Attendant une réponse à cette question, Leen ne prêta pas même attention à la suivante.
Elle venait de donner à Etan une carte maîtresse et, du même coup un important pouvoir sur elle. Et, bien qu’il l’ignore, sur l’ensemble des vifiers rebelles…

Elle avait choisi. Cet homme semblait franc, et un peu trop bavard pour qu'elle puisse prendre le risque de lui laisser ignorer ce que signifiait être sang mélé chez les rebelles.
De plus, il semblait avoir un bon fond et Leen espérait que l'idée de se servir de l'avantage qu'il venait de gagner sur elle ne lui plairait pas plus qu'à elle...
Elle attendit, espérant qu'elle n'avait pas fait un erreur...

(Voilà, peut-être pas la décision la plus logique mais, c'est celle qui laisse le plus de possibilités à nos deux perso )

(d'accord si tu le veux ainsi mais je te rassure ily tout de même une certaine logique )

Etan fut surpis du changement radical du ton de Leen, il la vit fermer la porte doucement et ce quelle put lui dire sur un ton de confident ne pus que le ravir et le sourire perçait sur ses lévres. Une telle demoiselle lui révélait à lui parfait inconnu un secret des plus troublant et des plus... comprometant. Mais Etan avait un code de conduite tout particulier qui lui était propre et jamais il ne s'en était écarté.

Avant de répondre à la jeune femme il fit sortir poliment la suivante et lui assura qu'il l'appelerait si il avait beosin de quoi que ce soit. Il referma la porte derriére elle et se retourna ver sla colporteuse.

Madame, vous apprendrez trés vite de moi que la gente féminine est pour moi sacrée, et une tel demande est pour moi un honneur. Soyez sans crainte, je ne dévoilerai pas votre... notre secret. Mais ils finiront certainement par s'en apperçevoir un jour ou l'autre et sans doute leur colére sera plus grande ou atténué suivant l'issue des conflits.

Etan avait cessé de sourire se spaorles était serieuses, et le ton de la discussion ne prétait pas à rire. Car l'on parlait du destin d'une personne, et cela n'est pas chose risible. Etan reprit:

Pourrai-je récuperer mon arme au moins ?

Aux paroles d'Etan, Leen eut une légère grimace puis, son air devaint désabusé, teinté de tristesse... S'il savait...
Elle lui dit :

"Je le sais bien monsieur. Mais j'espère pourvoir cacher cela le plus longtemps possible et leur apprendre moi-même lorsque... Les choses auront changé et qu'ils pourront accepter la vérité."

Elle s'interrompit un instant puis termina :

"Enfin, peu importe, nous verrons bien ce que l’avenir nous réserve. Je vous remercie de votre décision."

Puis Etan lui parla de son arme. Il souhaitait la récupérer... La jeune femme lui repondit alors la même chose que l'homme qui avait découvert Etan dans la forteresse.

"Pour ce qui est de votre arme, la règle et la règle. Mais les rebelles ont de l’honneur et, je peux vous assurer qu’elle vous sera rendue dès que vous souhaiterez quitter ces lieux ou… Vous y installer définitivement."

Elle continua avec une pointe d'affection dans la voix:
"Nous ne sommes pas une bande de voleur. Il est vrai que certains d’entre nous manquent de tempérance mais, je peux vous assurez qu’aucun n'est dépourvu d'honneur et que tous ont une très bonne raison d’être ce qu’il sont. Mon rôle ici est de faire de leur quête de vengeance quelque chose de plus logique mais, les choses ne sont pas toujours simples. "

Enfin, elle demanda: Et vous, que comptez vous faire maintenant

(désolée, mes parent ont embarqué internet en vacance et, je ne peux me connecter qu'en semaine pour le moment... Et encore, de la fac...)

La discussion ne cessait de changer, l'on était passer d'un ton de confident à celui de d'ami et maintenant le ton était de splus serieux et des plus graves.

Je ne sais point, retourner en Arnestil ne m'enchante pas. Continuer mon errance au grés des rencontres hasardeuses. Je pense que je veux me posé quelques instants trouvé quelque chose de stable, tout encontinuant à pouvoir user de mes talents d'épeiste. Je ne sais où je puis trouver cela de plus je souhaite atteindre un autre but... plus secret et pour cela il me faut acceder à la bibliothéque du château d'Arnestil.

Etan la regarda dans le fond des yeux et sans détachant pas son regard du siens reprit:

A moins bien sûr que vous n'ayez quelque sidées à me proposer car je sens votre avis interessé à mon sujet.

Leen hésita... Dans d'autres circonstances, elle aurait immédiatement proposé à son interlocuteur de rejoindre les rebelles.
Mais Etan détenait au sujet de la jeune femme une information qui la condamnera si elle était divulguée trop tôt. Aussi, elle hésita une seconde et, avant de poser La question puis finalement commença par une autre.

"Je connais deux endroits ou vous pourrez vous stabiliser... Mais, je dois d’abord savoir ce que vous pensez de la reine."

Elle se tut un instant puis ajouta: "J'aimerai une réponse franche et... Un peu argumenté si cela ne vous dérange pas. Mais, rassurez-vous, quel qu'elle soit, vous avez ma parole que celà ne changera rien à votre situation actuelle."

C'était la vérité. Bien sur, les "nouveaux" étaient toujours plus surveillés que les anciens mais, sauf en cas de grande trahison le pire qui pouvait leur arriver était d'être exclu de la forteresse.

Voilà une question bien étrange, et je ne peux réprimer l'envie de vous demandez en quoi cela vous interesse tant de savoir ma vision de la reine d'Arnestil. Mais soit, la reine d'Arnestil est pour moi fragile et aurai bien besoin de retrouver un peu de compagnie, elle n'a pas les épaules pour diriger ce royaume qui lui revient par l'absence de son mari le roi. Son vif l'aide à mon humble avis tout juste à continuer, mais le royaume se fissure, se fragilise en même temps et une guerre civile pourrait éclater d'ici peu.

Il marqua une pause, cherhcant ce qu'il pouvait dire de cette reine qu'il lui était pourtant chére.

Je suis certains que si elle le pouvais elle troquerai bien sa place contre une autre pour trouver le repos qu'elle mérite. Mais cela est mon opinion enver selle mais ce qui me rebute est Arnestil, la garde est innéficace et n'est aboslument pas entrainer, le royaume tombe en disgrâce et personne ne tente rien. Il faut un ordre nouveau, un ordre plus fort et plus discipliné. Dirigé non pas par une personne mais par plusieurs pour augmenter l'efficacité.

Il marqua une seconde pause il lui semblait disputer sur un sujet, comme un sage dispute avec un autre. Il reprit pour clore son léger discour.

Voila madame ce que je pense de la reine et de ce royaume chancelant.

Leen hocha la tête aux paroles d'Etan. Elle était du même avis que lui bien que moins bienveillant pour la reine.
Selon la jeune femme, il y a bien longtemps que celle-ci aurait du passer la main mais, elle semblait s'acharner inutilement, ne faisant qu'empirer la situation du royaume.

Elle tempéra un peu ses dires:
"Votre vision de la reine m'intéresse puisque la plupart des gens ici sont... Plutôt opposés à elle. Je n'aime pas beaucoup la violence mais, selon moi, Itzalina fait preuve d'un laxisme certains et, je craints que cela ne mène le royaume à sa perte. Je pense qu'elle fait ce qu'elle peu mais, comme vous le dites, elle n'a pas les épaules et manque de fermeté..."

Plus la discussion avançait plus la jeune femme se disait qu'Etan pourrait l'aider dans sa quête. Et avoir un confident capable de garder son secret te tous les autres la tentait énormément.
Etan pourrait être ce confident mais, elle devait avant de lui en dire davantage s'assurer de sa fidélité.
Pourtant, son affection certaine pour la reine posait problème car, selon Leen, si celle-ci n'était pas écartée, les choses ne pourraient être améliorées... A moins que celle-ci n'accèpte de travailler avec les rebelles... Et, surtout que la colporteuse reussisse ce qu'elle avait entrepris auprès des rebelles.

" Si vous avez raison, vous pourrez peut-être m'aider. Que diriez-vous de rejoindre les rebelles... Vous pourriez peut-être souffler mot à la reine de ce j'essaye de faire ici et voir sa réaction..."

A entendre vos dires, je devrais jouer l'hypocrite. Car je suis certains qu'elle me refusera une discussion si elle sait que j'ai rejoins votre camp. Je ne suis pas réellement attiré par le fait de devenir un rebel quoique je ne serai rebel que du point de vue de gens, sans doute des politiciens, qui trouvent que vous faites un bruit trop gênant pour leurs "affaires". Je veux bien accepter l'offre et vous rejoindre, mais je souhaiterais alors acceder à la bibliothéque... magique du château, celle où est enfermé les plus vieux grimoire sur les magies... et les êtres.

Il se retourna et alla vers la porte, l'ouvrit doucement puis se retourna vers Leen.

Quand dois je partir pour Arnestil ?

Jouer les hypocrites? Non, je ne dirais pas cela. C'est tout à fait autre chose: Plutôt voir où en sont les idées de la reine sur les rebelles et, si les choses sont négociables et qu'elle ne refuse pas toute discussion, servir d'intermédiaire entre les rebelles et elle...
Mais, c'est comme vous le souhaitez.
POur ce qui est de trouver la bibliothèque, vous auriez plus de chance seul qu'avec notre soutien si vous voyez ce que je veux dire. Les rebelles ne sont pas vraiment appréciés au palais..."

Elle sourit à ces paroles. C'était un euphémisme... Un rebelle connu comme tel aurait vite fait de rejoindre les geôles du château pour ne jamais plus en sortir s'il était découvert en ses murs...
Elle reprit:

"Keyu connaissait bien quelques passages secret mais, il n'en a jamais dévoilé l'emplacement.
Je crois qu'il avait une affection certaine pour la reine... Il n'a jamais voulu la blesser selon moi et, les choses auraient pu se passer autrement entre eux... Je ne sais pas comment il en est venu à regrouper les rebelles. Mais, il a été un bon chef et, celà me suffis...

Enfin, elle répondit à la seconde question: "Vous êtes libre. Vous pourrez partir lorsque vous le souhaiterez..."

Puis, comme la discussion semblait terminée, la colporteuse se leva.

Bien, je récupére mon épée et je m'en vais de suite retourner au château pour y accomplir ma tâche. Cela ne devrait pas être long à moin de quelques contretemps...

Il lui fit un clin d'oeil et sortit en direction de la cour interieur.



Cour interieur

Leen était un peu déçue de la fin de cette discussion. Etan avait accepté son offre de rejoindre les rebelles mais, il ne semblait pas en avoir réellement envie.
Probablement ne le reverrait-elle jamais... Peut-être se méfiait-il d'eux et n'avait il accepté l'offre de la jeune femme que pour être certain de ne pas être inquiété...

Tant pis, Leen avait l'impression d'avoir perdu la partie mais, espérait que laisser murir les choses lui ramènerait cet homme qui lui était des plus sympathiques.
Elle avait parlé à Etan avec franchise, comme jamais elle n'avait pu le faire avec aucun rebelle et, cela l'avait soulagée.
Elle le laissa donc partir avec un léger regret. Ce qui ne l'empêcha pas de prendre la résolution de le faire surveiller par quelques mendiants de ses contacts.

Elle répondit finalement: "Bien. On m'a dit que c'était Erwan qui gardait votre arme... Je pense que vous le trouverez au réfectoire à cette heure-ci... Je vous souhaite bonne fortune pour votre quête au château et espère vous revoir bientôt."

Et, elle le regarda partir vers la sortie.