Prison, cellule d'Etan

La nouvelle "maison" d'Etan Hans. Pas trop inconfortable pour une cellule mais, très bien gardée....

(merci bien ^^)

Etan fut jeté dans cette cellule d'après l'ordre de la reine, d'habitude réservée aux prisonniers nobles, il semblerait que la reine ait fait une exception.

"Mais dans quel but ?" Se dit Etan.

Son esprit déjà très imprévisible était à présent en éveil total. Il regarda autour de lui et vit son renard qui le regardait la mine triste.

Oui je sais, j'aurais pas dû mais comprend moi au moins. Le renard baissa la tête et se remit à dormir.

Toi aussi tu m'abandonnes ? Il chercha dans sa bourse sa pièce d'or qu'il ne put trouver. C'est alors qu'il se rappela que c'est l'elfe dénommé Néron qui lui avait prise. La haine monta en lui mais il tenta de la contrôler : s'il voulait sortir d'ici vite il fallait qu'il garde son calme.

C'est ainsi qu'Etan Hans l'Imprévisible attendit dans sa cellule une visite ou même un signe de ses hommes, voir un signe plus miraculeux encore.

Avant de regagner ses appartements, le Comte d'Arkiliad fit un détour vers la cellule où était mis en détention le Chef de la Compagnie Noire.
Il se présenta devant les gardes puis se dirigea devant les grilles de la cellule où il voyait le détenu, couché et patientant.
Il fit signe aux gardes de se retirer. Il observa Etan un long moment dans un silence accablant.

Êtes vous confortablement installés Messire l'Imprévisible ? lui lança t-il de son air calme et fier.

Il plaça ses mains dans le dos et prit sa position droite et noble tout en continuant de fixer le prisonnier.

Que diriez-vous de discuter un petit peu et en tête à tête ?

Bien sûr je n'ai point le même charisme et charme que la Reyne et ma voix est loin d'être mélodieuse... continua t-il avec un sourire en coin.

Etan, surpris de cette visite inattendue se releva brusquement.

Eh bien messire le comte, on ne vous apprend pas la politesse chez les hauts elfes ? Et en effet votre voix n'est point mélodieuse et résonne comme du granit à mes oreilles.

Et je vous avoue être bien installé en effet, d'ailleurs j'en suis le premier surpris. Il se leva pour aller vers le comte.

Discuter ? pourquoi pas, les gardes semblent muets, mais d'abord je souhaiterai que vous me rendiez une chose qui m'appartient et je sais très bien que vous savez de quoi je parle, hein ?

Et de quoi voulez vous parlez sinon ?

Néron sourit, amusé de voir que son interlocuteur avait un certain répondant.

Mais je ne vois point où j'ai manqué de politesse Messire Hans. Vous m'excuserez de ne point vous faire de révérence ou autres salutations de ce genre...Je n'en vois point la nécessité. Granit dîtes-vous ? vous me définissez un petit peu...

Etan lui demanda ensuite de lui rendre sa fameuse pièce d'or. Le Comte la sortit de sa poche puis joua avec imitant le propriétaire de celle-ci.

Il le fixa tout en jouant habilement.

Pile je vous la rend, Face elle me tient compagnie encore quelques temps...

Il lança un rire franc puis reprit son sérieux.

Une si belle pièce se mérite Messire Hans. Montrez-moi donc vostre bonne volonté et tout ira bien.

Néron prit un siège qui trainait dans le coin de la pièce puis s'installa aisément.

Bien. Alors dîtes-moi Messire Hans. Quel est vostre but en venant à Arnestil ? Point la Reyne. Elle est belle, certes, mais je ne vous croirais point. Je puis lire en vous comme dans le Jardin où vous avez eu un léger aperçu... d'ailleurs vostre esprit va t-il mieux ?


(Oui le rôle du "geôlier" sadique me va bien et j'en prends un certain goût )

(je vois ça, franchement tu devrais faire gardien de prison ^^)

Etan ne tenait plus en place, le calme qu'il avait réussi à garder commençait à s'estomper.

Et pourquoi donc ne croiriez-vous pas que je suis venu uniquement pour elle ? Pourquoi diable n'y croyez-vous pas !!Etan reprit son calme.

Ma pièce je vous prie. Voyant Néron la garder il frappa du poing son lit et n'importe qui aurait pu voir sa rage à ce moment là.

Et vous ? Que pouvez-vous voir en moi hormis ce que vous voulez voir pour arranger vos affaires ? Vous êtes comme tous ces hauts Elfes, dupes, arrogants et qui cherchent seulement des significations qui les arrangent. Et je puis vous dire qu'un Elfe est aussi dupe qu'un homme car vous apprendrez, en rentrant en votre royaume elfique, combien sont tombé sont tombés sous ma lame en me croyant des leurs, à cause de ma démarche.

Il fit un blanc et voyant qu'il ne s'en sortirait pas comme cela il joua une autre carte.

Vous ne voyez pas que vous m'accablez de choses qui n'étaient nullement de mon intention ? Vous noircissez mon image seulement pour me faire mériter mon sort ? Est-ce là la noblesse d'un haut elfe ?

Etan s'épuisa en parole et décida de s'allonger de nouveau.

Etan surpris de la réaction inattendue de l'Elfe, Etan commença à s'accommoder de lui.

Mais, si vous ne m'accusez de rien pourquoi suis-je en cellule ? Si vous ne m'accusez de rien pourquoi cette réaction envers moi alors que j'étais dans le plus grand désespoir, réduit à ramper pour tenter en vain d'échapper à une traitrise ?

Vous savez ce que j'ai fait aux villages alentours ? Tiens donc... savez vous vraiment tout ? Contez moi donc ce que vous savez et profitez en pour me dire aussi ce que vous savez de moi. Et après cela je vous parlerai de ma pièce.

Il se releva et s'assit au bord de son lit, regardant l'elfe qui était à moitié dans la pénombre.

Etan regarda l'elfe qui s'avança à la lumière.

Intéressant, vous ressemblez à un juge, sauf que vous avez plus aidé un parti que l'autre. Cela ne me parait pas très impartial, enfin bon. Apparemment vous ne savez vraiment pas grand chose de ces attaques.

Etan Hans pris une position plus confortable pour narrer l'histoire qu'il s'apprêtait à raconter à l'elfe.

Tout d'abord j'ai commencé par le village de Hitre. Aidé de ma compagnie, nous avons opéré comme je l'ai toujours fait : les femmes et les nourrissons devaient partir, une fois cela fait et les femmes parties nous attaquons le village. Je ne ferais pas de détour pour amoindrir cela. Ce sont à chaque fois des massacres, bains de sang et pillages. Bien sûr je garde toujours une poignée d'hommes survivants pour passer mes journées à les torturer. Cela fait, ma compagnie est partie seule pour s'occuper du village de Furth, moi je me suis rendu directement là-bas pour jouer avec le village. Mais celui ci était chanceux, ayant gagné à pile ou face. Je n'ai fait qu'y passer en bon citadin. Hormis un garde qui perdu sa vie : moins de chance il est tombé sur pile ahah. Ensuite ce fut le tour du village de Buttleford mais celui là ma compagnie l'a fait sans moi puisque j'étais à l'auberge du village de Furth. Puis nous sommes arrivés à la capitale. D'ailleurs notre campement n'est pas loin. Mais pas pour attaquer, nous avons fait halte ici pour assouvir mon simple désir de voir la personne qui occupait mes pensées, et je suis certains que vous savez de qui je parle. Mais les choses se sont passées différemment de ce que j'imaginais.

Etan se leva et fit le tour de sa cellule. Voilà, c'est à peu près tout. Mais vous n'avez pas répondu à une de mes questions, auriez-vous trop vécu et que votre mémoire ne vous ai jouée un tour ? Ahahah.

Le Comte ne fut pas surpris par le récit d'Etan, il l'avait bien cerné. Il parcouru rapidement la cellule du regard.

Je porte à croire, Messire Hans, que vous passerez un long séjour entre ces quatres murs... espérons que la Reine vous accordera toujours autant cette divine faveur qui vous est confortable.

Il se leva et remit le siège à sa place.

N'oubliez point à qui vous parlez Messire Hans... et restez dans le cadre de la politesse. Je pense qu'il y a eu suffisamment de questions pour aujourd'hui et j'ai été fort aimable de m'être autant consacré à vous..

Il lança la pièce d'or en l'air qui finit par atterrir au creux de sa main..

Face.. je crains qu'elle est pris goût en ma compagnie, Messire Hans... Cela veux dire que nous sommes menés à nous revoir et nous verrons si vous serez méritant..

Il se retira en riant.

Bon repos, Messire Hans !


>>>> Appartements de Néron

La reine arrivait vers l'entrée de la prison lorsqu'elle croisa le comte d'Arkiliad.

Elle ne s'attendait pas vraiment à la trouver dans les parages aussi, bien qu'elle soit encore un peu sonnée, elle lui demanda quand même: "D'ou venez-vous? Comte"

Une dalle se déplaça juste devant la cellule d'Etan. Et un homme en sortit

"Ouf... de l'air... hm? Que faites-vous dans ma cellule vous?"

Yuk se dépoussiera le pantalon puis regarda l'homme dans sa coque de fer en attendant une réponse.

(Itza Itza !! je suis censé être parti roooh mais la je veux bien faire une exception...)

Sur le chemin du retour, le Comte croisa la Reine qui le questionna..

Encore une question ?! Et bien je me promène... je visite vostre beau Château.. dit-il en souriant

Pourquoi cette question ? serais-je défendu de parcourir des allées ?

Il sortit la pièce en or, fit un "pile ou face" puis la rangea dans sa poche.

A présent vous m'excuserez Reine Itzalina, j'ai des affaires à régler en mes appartements. La bonne soirée !

Il salua d'un hochement de tête et continua sa route en chantonnant...

Itza haussa les épaules. Néron n'avait pas à être dans la prison mais, à présent, plus rien ne lui importait...

Elle avança dans un grand soupir pour se trouver nez à nez avec... un parfait inconnu.

Elle ne pu réprimer un cri: Qui êtes-vous vous?!!! Que faites-vous ici ? Et elle appela les gardes...

Yuk tourna sa tête vers la reine.

"On ne se souvient plus de ses proches..."

Yuk s'approcha de la reine tranquillement.

"Gardez votre chat, je ne veut pas lui faire du mal."

Il s'arrêta lorsque leur têtes furent séparées de quelques centimètres seulement.

"Ca ne servira pas à grand chose d'appeller la garde, ils se relaient... je crois !"

Il se rapprocha encore de la reine pour ne plus être qu'à quelques centimètres de la tête de sa majestueuse majestée.

"Caillou... Pour vous servir..."

Quel était donc cet inconnu qui semblait en savoir tant sur elle?

Il était au courant pour mistral qui devait probablement être le "Chat", au courant pour l'heure de relève de la garde, au courant pour les passages secrets, ce qui était la seule explication possible a sa présence dans ce lieu si bien gardé.

Il s'aprocha d'elle. Elle recula précipitamment. Elle appela a nouveau les gardes. Des pas précipités se firent entendre....

Il lui donna un nom: Caillou... Soudain cela la frappa. Un proche, quelqu'un qui connaissait les secret du chateau, ce nom dont la sonorité lui en rapellait tant un autre, celui d'un traitre...

Elle dit alors, d'un ton si bas que personne ne pu l'entendre sauf le traitre face à elle et peut-être le prisonnier non loin de lui: "Non, c'est impossible, on te disait mort..."

"Le temps me manque ma reine ! Mais c'est bien moi"

Yuk salua la reine puis se retourna vers la cellule.

"J'oubliais, merci pour la clef de la cellule..."

Il ouvrit la porte des appartements du chevalier.

"Si vous voulez bien prendre la peine de me suivre l'ami. Le temps joue contre nous et les gardes arrivent !"

Itzalina n'en revenait pas. Les gardes arrivaient mais, elle ne savait si ils seraient là à tant... Si elle ne les empêchait pas de fuir, elle se retrouverait dans une bien gênante position...

Elle s'élança, ainsi que mistral, l'animal essayant de faire reculer Etan en montrant les dents et en souflant et elle, tentant d'empêcher l'ex-chef de la garde d'atteindre la trappe par laquelle il était entré...
Elle se plaça entre lui et la trappe, prenant une attitude menaçante, prête à se jeter sur lui en cas de néscessité, mais espérant surtout gagner assez de temps pour que les gardes puissent la rejoindre.

On entendait les bottes de nombreux gardes qui accourait et Etan n'avait pas le temps, mais la reine sétait mis entre lui et son issue, il fit une réverence.

Madame j'espère que vous me pardonnerez cela, ainsi que d'autres choses.

Ainsi, profitant d'une seconde d'incomprehension de la reine, il s'élença droit vers la trappe, bousculant la reine qui tenta tant bien que mal de le retenir. Sautant dans l'ouverture, les bras contre le corps, il passa in extremis.

Etan avait réussi la premiére étape de son évasion, encore restait-il à passer le jardin et la liberté l'acceuillerai.


Les jardins

"Ma reine..."

Yuk l'aida a se relever.

"Je ne vous veux aucun mal..."

"Sur ce..."

Juste avant de partir le viffier plongea ses yeux dans ceux d'Itzalina et lui vola un baiser, puis il disparu dans la trappe.

Enfin, les gardes arrivèrent mais, c'était trop tard...

La reine était furieuse, son prisonnier s'était enfuie et, elle pouvait mantenant être certaine que Keiyu était de retour. Elle avait reconnu sa voix et vu son visage, il n'y avait acun doute.
Et, il avait osé lui voler un baiser...
Dégoutée, elle s'essuya la bouche d'un revers de main.

Elle était hors d'elle et passa ses nerf sur les gardes:

"Que faisiez-vous quand j'étais en danger?!!! Jouiyez-vous aux dés ou étiez-vous trop occupés à boire?
Mobilisez tout le monde. IMEDIATEMENT! Empêchez-les de s'échapper!"

Le chef bafouilla des excuse que la reine n'écouta même pas et emboita le pas de ceux qui allaient vers les jardins

Jardins