Bibliothèque

Le messager ne répondit pas... Etait-ce trop difficile pour lui de parler du temps qu'il avait passé chez les centaures?
Pourtant, elle devait savoir...

Elle allait reposer sa question quand elle entendit le pas pressé d'un page. Elle se tourna vers le bruit, se doutant que celui qui en était responsable devait être celui qu'elle avait envoyé pour trouver un guérisseur.

Itzalina regarda les deux arrivants, surprise de voir la guérisseuse que lui avait amené le garçon si jeune. Elle était tellement habituée pour ceux de cette profession à voir des personne âgées qu'elle se demanda un instant si la jeune femme qui venait d'entrer avait bien l'expérience nécessaire au soin des graves blessures du messager.
Elle ne le fit pourtant pas remarquer. Après tout, la guerre avait tellement fait rage ces derniers temps que cette jeune femme pouvait fort bien connaître des choses que les jeunes guérisseurs du passé, formés en temps de paix ignoraient totalement. En effet, elle avait probablement été formée dans une des pires époques qu'avait connu le royaume jusque là...

"Merci" fit-elle à l'encontre du page

Puis, elle s'adressa à une domestique qui se trouvait là:
"Menez ce garçon à la cuisine et donner lui de quoi se sustenter ainsi que quelques pièces pour sa peine"

"Bien madame" Fit simplement la femme avant de quitter les lieux, faisant signe au jeune page don le visage s'était éclairé d'un radieux sourire de la suivre.

Une fois qu’ils eurent quitté les lieux, la reine s'adressa à la guérisseuse.
"Bonjours madame, je suis heureuse que vous ayez pu venir si vite" Commença-elle pour continuer après avoir indiqué le messager à la jeune guérisseuse: "Cet homme revient du pays des centaures et, comme vous pouvez le voir, il est bien mal en point... J’espérais que vous pourriez soulager la douleur que lui causent ses blessures"

Marion tiqua légèrement sur le 'madame', et répondit :

'Je ferai de mon mieux, majesté...'
Elle se tourna vers l'homme 'D'après ce que je peux voir, vos blessures mettront plusieurs jours, peut-être même plusieurs semaines, à cicatriser, mais je pense être en mesure de diminuer votre douleur... Puis-je savoir ce qui vous a mis dans cet état?'

(dsl pour l'absence, merci d'avoir bien géré la situation...me revoilàààà !)

Le messager voulut répondre à la question de la reine et hésita à révéler son passé.
Soudain un jeune garçon entra suivi d'une éblouissante femme aux yeux perçants semblables à ceux d'un chat et à la chevelure noire qui courronait son visage. Devant un tel spectacle, il ne put dire mot.

Il comprit qu'elle devait le soigner (ce qu'il ne refuserait certainement pas) car elle lui demanda de quelle manière il avait subit ces blessures.

Par le fouet, dame, répondit-il, le fouet, les sabots, les poings et le gourdin...

Alors il se tut. Il avait tellement subi les coups de fouet et de sabots qu'il les représentait comme une partie vitale de son corps, tant il y était habitué.
La reine réitéra sa question, et il décida de parler.

Eh...eh bien, dit-il, la voix faible et épuisée, il y a des années de cela, mon village fut attaqué par des chevaliers noirs et il fut brûlé, mon père tué, ma mère brûlée vive et mes frères et soeur également. Je m'enfuit alors vers les contrées du nord, dernière recommandation de mon père avant de mourir. J'y ait vécu alors d'horribles expériences, j'ai dû vivre pendant sept mois en errant dans la forêt et les plaines.
Alors un jour, un des chevaliers qui avait détruit mon village m'a capturé et j'étais dans la certitude que mon heure était arrivée. Alors il y eut un hurlement, un bruit de galop, un autre hurlement puis je tombai à terre. Je n'ai reprit connaissance que bien plus tard. C'était un centaure qui m'avait sauvé. Je lui ait dit...j'ai eu le malheur de lui dire que je ferai ce qu'il voudra pour le remercier et il m'a demandé d'entrer au service de sa cause. J'acceptai, sans évidemment savoir que sa cause était le roi des centaures et pour qui tout homme à son service était esclave. Depuis mes douze ans, je vis chez les centaures comme esclave...

Le messager se tut. Il espéra avoir été assez convaincant, mais d'un autre côté ne pas l'avoir été et être jeté aux cachots de ce château. A côté de ce qu'il avait connu chez les centaures, les cachots de ce château étaient de somptueuses et luxueuses chambres.

La jeune guérisseuse n'en revenait pas. Le pauvre diable en face d'elle avait dû être battu régulièrement, et c'était cela qui avait empêcher les plaies de cicatriser. Ainsi, le roi des centaures était si cruel?

La voix du messager faiblissait, et il semblait qu'il allait s'évanouir à tout moment, si épuisé qu'il était. Marion s'adressa à la reine en s'avançant pour soutenir l'homme :

'Majesté, il faudrait l'emmener dans un endroit plus... approprié... De plus, plus vite les soins lui seront prodigués, plus vite guérira-t-il, et un peu de repos lui ferait le plus grand bien!'

A la vue d'un blessé, la jeune femme prenait toujours ce ton doux et ferme à la fois. Comme toujours, elle était déterminée à soigner le messager et pensait déjà aux plantes, au matériel dont elle aurait besoin. Il guérirait.

Ainsi ce pauvre homme avait été l'esclave des centaures...
Itzalina était sidérée d'apprendre de quoi ces êtres étaient capables.

Elle réfléchit encore aux paroles du messager. S’il disait vrai, le père de Bereciak et le roi centaure avait combattus pour leur honneur et, le premier avait été vaincu. Quelle idée avait donc eu Bereciak de prolonger cette querelle ? Si la version du messager était la bonne, c’était Bereciak qui était dans son tord… Il n’avait pas respecté la victoire d’Arifarbjoeah. Et, il était normal que le roi souhaite réparation…

Mais, il lui avait rendu de grands services et, elle ne voulait pas qu’il en soit puni… Après tout, il aurait pu aussi bien se cacher pour éviter la colère des centaures et se faire oublier comme tant d’autre avant lui l’avaient fait…
Plus elle réfléchissait, plus la reine voulait trouver un compromis qui apaise la haine d’Arifarbjoeah envers l’elfe aux cheveux bleus tout en faisant réparer à ce dernier son erreur…

Elle était encore perdue dans ses pensées quand la guérisseuse qu’elle avait fait venir lui demanda d’amener le messager dans un endroit plus approprié à sa guérison.
Elle lui répondit sur un ton légèrement absent.

"Nous sommes à l'endroit le plus calme du rez de chaussé... Mais, si notre hôte a la force de monter à l'étage, je pourrais le faire installer dans une chambre. Il est vrai que cela lui conviendrait sûrement mieux…"

Mais, une autre chose inquiétait la reine au sujet de l'homme : C’était de le renvoyer chez les centaures pour lui faire porter sa réponse... Il y avait visiblement été fortement malmené et, l’esclavage étant interdit en son royaume, elle ne pouvait en rien cautionner ce qu’ils avaient fait subir à ce pauvre hère.
Sans parler de l’évidence que ce dernier était arrivé au bout de ses forces et qu’il ne pourrait probablement pas faire le voyage du retour. L’accepterait-il seulement s’il en avait été capable?

Dans les couloirs illuminées par les lumieres gothique du chateau, Bélius partit toujours à la recherche de la reine qu'il n'avait pas vu depuis quelque jours .
Il prit la direction de la bibliothèque mais par ce silence il sentit toujours une lueur étrange , une impression d'être suivi.
Toujours sur ces gardes il continua son chemin et entendit marion et la reine parlait.
En catimini, il décida de se faire discret pour entendre la conversation et observait les faits et gestes...

L'ombre tapie dans les recoins de la bibliothèque attendait toujours qu'arrive sa proie. Tout son être soupirait à laisser courrir ses longues griffes accérées sur le souvenir en chair du conseiller de la reine...

Son âme appelait celle du pauvre ex chevalier royal...

-Mon petit Béliuuussss... Je suis là...On ne t'a pas oublié rasssssurrrre-toi..............

Jardins

L'homme entra dans la bibliothèque sans même prêter attention à Bélius ou encore à l'ombre qui l'observait tant il était surpris de sa découverte qui l’avait plongée dans sa pensée.
Un ange. C’était incroyable…Il n'en n’avait jamais vu de sa vie et, si on lui avait raconté en avoir aperçu un volant de la sorte au dessus du château, il aurait probablement rit au nez du porteur d'une telle nouvelle en lui disant que sa blagué était des plus drôles.

Aussi, c’est avec un peu d’appréhension qu’il entra puis, se tint droit comme un piquet devant la porte en attendant que la reine lui demande ce qu’il voulait.
Cette question ne se fit pas attendre…

Oui? Lui fit la reine en le regardant d’un air un peut distrait

Il ne savait pas vraiment comment annoncer la nouvelle mais tenta de se lancer. Sa voix était hésitante:

Majesté… Il y a un être… Un ange d’après le peu que je sais sur eux…

Il se tut un instant, inquiet de l’éventuelle réaction de sa souveraine mais ne pu deviner ce qu’elle pensait de sa déclaration si ce n’est son agacement dans l’attente de la suite des la nouvelle…
Il continua donc mais, cette fois beaucoup plus vite:

Il y a un ange qui survole le château depuis plusieurs minutes maintenant. Il semble attendre quelque chose, vous devriez venir voir

cette présence l'envahit, bélius entendait cette voix. Il se retourna precipitemment et voit personne.
Prit de panique , il l decida de faire tout les recoins de la bibliothèque tout en ecoutant ce qui se passe avec la reine et ses disciples .

Itzalina elle aussi fut très étonnée de cette nouvelle pourtant, elle n'éclata pas de rire au nez du garde. Elle aussi avait entendu nombre de légendes sur les anges durant son enfance et, elle savait que, dans toute légende, il y avait une part de vérité.
Aussi, bien qu'elle hésite encore à croire l'homme qui se tenait face a elle, elle ne le montra pas vraiment. Cela ne lui coûterait rien d'aller voir et, à vrai dire la curiosité s'était emparée d'elle...

"Un ange? Vous êtes bien sur de vous?" dit elle au garde qui acquiesça "Voilà qui est très inhabituel... Je vous suis"

Elle appela une domestique et lui demanda d'installer la guérisseuse et sont patient dans une chambre vide et calme ainsi que, si cela était nécessaire d’aider l'homme à monter l'escalier.
La jeune femme ainsi interpellée s'inclina donc et demanda aux deux intéressés de la suivre.

"Je vous rejoindrais dès que j'en aurais terminé avec cette affaire" leur fit-elle en prenant la suite de l'homme qui partait déjà

Alors qu'ils sortaient de la bibliothèque, elle remarqua Belius son conseiller qui se tenait dans un coin.

"Bélius bonjour. Je suis heureuse de vous trouver ici... Il semblerait que nous ayons une visite des plus inhabituelles. Un ange...
Voulez vous venir avec moi voir ce qu’il nous veux ?"

Elle remarqua soudain qu'il était panniqué, et, inquiète à son tour demanda à son conseiller: "Quelque chose ne va pas Belius?"

L'ombre rampant parmi les ombres des bouquins royaux était aux aguets. Cet être sans visage se mit à souffler plus fort à l'esprit de Bélius de sorte que celui-ci l'entendait à présent distinctement....

-Rapelle-toi tes compagnons de combat Bélius..... J'ai combattu à tes côtés béliuuusss....... Et toi tu es là aujourd'hui
Je suis une ombre parmi tant d'autres Béliusss..... revenant du pays des ombres, où tous ne se lamentent pas...... Bel...lius...

Au delà de l'intense malaise que la présence dissimulée lui procurait auparavant, elle chuchottait à présent à son esprit ses doléances.......

Ce qui était anormal, c'est que seul Bélius devait pouvoir l'entendre et la sentir. Hors, là il était manifeste que la reine avait détecté sa présence !

Bélius paniqué par cette voix qui lui rappelle des souvenirs de combat, s'aperçoit que la reine l'avait surprit dans un coin de la blbliothèque.

D'un air apeuré il lui dit :

je vous salue votre Majesté.

La reine voyant le comportant de Belius, les mains tremblantes,la sueur sur le front, elle lui dit :
[i][b]que se passe t'il Bélius , vous avez l'air terrorisé.
bélius reprit son souffle et lui reponds :
[b] [i]je sais pas ma reine , j'entends une voix qui me hante ,cette voix n'arrête pas de me parler de mon passé en tant que combattant . Vous l'entendez pas votre Majesté?[/b]
La reine écouta distinctement les bruits et de la bilbiothèque et soudain la voix continua a hanter non seulement Bélius mais aussi la reine.

La reine demanda à ses gardes de fouiller toute la bibliothèque.

La reine essayant de relatiliser la situation et dit :
ne crains rien, allons plutôt voir ce que veux cet ange . Les gardes s'occupent de ça.
Bélius toujours inquiet, acommpagna sa reine pour retrouver cette mystérieuse apparition qui survolait le chateau.

Jardins

-> Ca ira pour cette fois mais, à l'avenir, essaye d'éviter de diriger les persos des autres joueurs...
Parcequ'après bah, on a plus rien a dire lo et puis, surtout on est pas forcément d'accord la façon don un autre jouer pourait annimer notre perso....

Les jardins

Grande salle


Etan entra en rage et la porte manqua de peu de se dégonder. Un petit page était assis et lisait tranquillement un ouvrage sur les animaux d'Arnestil. Mais fus surpris de cette entrée et apeuré se le va et regarda Etan.

Etan se sentit mal à l'aise et voyant le livre encore ouvert s'adressa au page.

Petit... si tu aime les animaux je te consseil daller à la grande salle je suis sûr que tu n'a encore jamais vu tel créature en vrai.

Le page emporté par sa curiosité se dirigea vers la grande salle à toute jambe pour voir cette extraordinaire bête.

*Chambre du messager

Un jeune page manqua de foncer dans Marion alors qu'il sortait en courant de la bibliothèque. Sans un mot, il la contourna et se dirigea droit vers la grande salle. La jeune guérisseuse haussa un sourcil. N'était-ce pas lui qui était allée la trouver à l'auberge?

Elle entra dans la bibliothèque, toujours aussi magnifique [la bibliothèque, pas la guérisseuse ^^] mais presque vide. A vrai dire, elle ne voyait qu'un homme en armure accompagné d'un renard. Elle le regarda avec curiosité, il était de dos et semblait sérieusement énervé. Mais de toute façon, ils avaient tous l'air énervés dans ce chateau.
Elle haussa les épaules et se tourna vers les livres.

[Etan n'ayant pas l'air décidé...]

Marion ne trouva cependant aucun livre à son goût. Ou plutôt, elle aurait pu, mais la présence de cet homme en armure noire n'était pas pour la rassurer.

Elle sorti de la bibliothèque et se mit en tête d'explorer le chateau. Ou tout du moins, les pièces qu'elle pourrait voir.

L'inconnue était partie et Etan n'allait pas tarder à faire de même, il se leva et alla dans l'encadrure de la porte, personne dans le couloir, il se retourna pour regarder une dernier fois la bibliothéque.

Eh bien il est temps de partir, il n'y a ici pas de place pour les héros, seul les soldats incompétents, les politiciens interessé par le pouvoir et l'or ainsi que les étranger d'autres nations.

Il siffla Hector qui arriva bien vite, sans doute était-il lui aussi presser de partir. Etan partit donc en direction d ela ville sans demander reste.

Grande place