Bibliothèque

Grande salle

Ceyl la suivant, la reine Itzalina arriva donc à la bibliothèque qui, évidement était vide à cette heure-ci...

Elle demanda alors à l'elfe de lui lire la missive...

Ceyl entra à la suite d'Itzalina, et lui tendit le parchemin, découvrant le visage de la reine esquissé sur le papier. La Reine le prit et se retourna devant la vitre dos à Ceyl pour lire elle-même le parchemin.

Itzalina commença donc à lire la missive qui disait :

Très chère Itzalina,

Voici de ma part une lettre qui, je l'espère, arrivera jusqu'à vous sans encombre. Je vous donne rendez-vous dans vos jardins, la lune est belle ce soir, et j'aimerai vous rencontrez. J'espère que vous accepterez mon invitation et viendrez à minuit me rejoindre près de votre fontaine.

Signé: Etan Hans

Ayant fini sa lecture, la reine ne pu s'empêcher de soupirer... ce n'était donc rien de bien grave.

Mais, cette missive l'intriguait, la personne qui le lui avait envoyée lui était totalement inconnue et surtout, semblait lui proposer un rendez-vous galant. Sans parler de l'heure proposée pour la rencontre qui était bien trop tardive pour être de teneur officielle... Et donc, par la même inquiétante pour la reine.

Avec des questions plein la tête, elle demanda à ce qu'on lui amène le petit porteur de la lettre afin de savoir d'où elle venait et, ce que l'enfant savait de son expéditeur...
Elle n'avait bien sûr pas l'intention d'aller aux rendez-vous qui lui semblaient louches.
D'où l'intérêt de la reine pour son porteur.

Madame, j'aurais autre chose à vous informer, hormis de cette missive, on m'a rapporté qu'un village aux alentours avait été rasé par un chevalier Rebelle, et un autre par les hommes de ce derniers. Ils agissent sous le nom de Compagnie Noire.

Ceyl se rapprocha de la Reine jusqu'à être juste derrière elle.

Je vous conseil vivement de vous renseigner sur cette Compagnie, avant de lancer une attaque sur eux. Je regrette de gâcher cette soirée avec cette nouvelle, mais j'ai pensé que cela en valait sûrement la peine.

Ceyl recula et attendit que la reine prenne une décision.

Ceyl alla vers la porte de la bibliothèque et fit signe au petit garçon de venir. Lorsque celui ci arriva dans le cadre de la porte, Ceyl lui montra Itzalina et lui dit de la rejoindre. Celui-ci sourit à l'Elfe et alla vers la Reine.

(il ne m'avait pas parler du contenu de la missive mais vu ce que tu en dit c'ets plutôt romantique pour un schizophréne^^)

(c'ets justement le problème avec les skizophrènes, ils sont imprévisibles... D'ou leur dangerosité )

La reine venait de replier la lettre quand Ceyl lui annonça la mauvaise nouvelle à laquelle elle s'attendait depuis qu'il avait fait stopper la fête: Il lui parla d'une compagnie qui se faisait appeler la compagnie noire et qui apparement n'était pas des plus amicales...

Elle lui répondit:

"La compagnie noire, cela ne me dit rien... Mais, ces actions ne sont pas du styles des rebelles qui de toute façon, si cela en était le cas l'auraient fait savoir dans tout Arnestil... Ce qui veux dire que nous avons probablement un nouvel ennemis..."

Elle soupira mais, cette fois, ce n'était pas un soupir de soulagement.

"Je vais voir ce que je peux apprendre sur cette compagnie. En avez-vous déjà entendu parler messire Ceyl?"

Puis, le petit messager arriva enfin. Itza s'aprocha donc de lui après avoir attendu la réponse de Ceyl et, c'est d'une voix douce qu'elle demanda à l'enfant en lui montrant l'affiche avec son portrait et le message qui était écrit derrière:

"Où as-tu eu cette lettre petit? Connaissais-tu l'homme qui te l'as donnée?"

(Je te laisse parler Ceyl.. Si tu veux faire parler le gosse aussi, vas-y, Sinon, je le ferais dans mon prochain message...)

(Bah allez je me devoue Smile

)

Le petit garçon regarda la reine embarassé.

J'ai fait une bêtise ? demanda-t-il timidement.
La reine lui sourit et il continua...

Un chevalier en armure m'a demandé de vous apportez ce papier. C'était ce matin sur la grande place. Il était accompagné d'un renard qu'il appelait Hector, il était amusant, il jouait à pile ou face avec une pièce, j'ai perdu un bonbon mais gagné une pièce de cuivre. le garçon rit puis reprit: Alors je lui ai dit que j'apporterai le message comme il me l'avait fait promettre...

Ceyl regarda le garçon,

Tu as bien dit qu'il jouait à pile ou face avec un piéce... Etait-elle en or ?

Le garçon regarda puis hésitant, lui répondit:

Oui, elle était en or !!

Ceyl regarda alors la reine.

Madame, l'homme qui est l'auteur de cette missive n'est autre que le chef de la compagnie dont je viens de vous parler. Souhaitez-vous que j'aille voir moi-même ce qu'il en est dans les jardins ? Ou que je vous accompagne ainsi que Néron pour assurer votre sécurité ?

Itzalina ne s'attendait pas à une telle nouvelle...

Elle donna quelques pièces d'argent au gamin, puis le congédia.

Une chose était certaine, elle devait savoir si l'homme de la lettre était bien aux jardins et, dans ce cas, comment il avait pu y arriver avec tous les gardes et les serviteurs qui arpentaient les lieux. Dans ce cas, elle devrait être bien plus vigilente qu'elle ne l'était déjà et probablement, doubler la garde...
Elle devait aussi savoir quelles étaient ses intentions à propos d'Arnestil et, ce, sans qu'il se doute qu'elle savait qui il était.

Cet homme, bien qu'étrange, ne semblait pas pétri de mauvaises intentions à son égars. Aussi, arriver avec une escorte armée pourrait être plus dangeureux qu'autre chose. D'autant plus si l'homme dirigeait une compagnie et qu'il avait moyen de communiquer avec elle... Pire, si celle-ci savait où et pour quelle raison il les avait quittés...
Elle devrait donc jouer la finesse...

Aussi, la proposition de Ceyl lui paraissait la plus prudente. Des elfes, contrairement à la garde sauraient se montrer discrets et étaient connu pour leurs capacités (réflexes, force, agilité)dépassant celles de la race humaine...

De plus, elle avait Mistral... Il semblait que le mystérieux expéditeur de la lettre soit un vifier accompagné d'un renard... Face au lynx, un tel animal ne ferait probablement pas le poids...

Mais si justement l'animal de vif de cet Etan était un renard, son flair devait être très développé et, il pourait probablement repérer les deux elfes...
Comment réagirait alors son compagnon?

Si effectivement, l'homme ne voulait aucun mal à la reine, comment réagirait-il si elle était accompagnée et donc, si elle prouvait sa méfiance? Peut-être pourrait-elle l'amadouer si elle venait seule avec son lynx...

Ce dilème l'inquiétait. Itzalina n'aimait pas prendre de risques.
Puis, elle se souvint que les deux elfes étaient artiseurs aussi, même à distance, il pourraient probablemnt l'aider en se glissant dans l'esprit d'Etan...
Sa décision était presque prise. Elle dit à Ceyl :

"Je ne connait pas bien l'art mais, pourriez-vous utiliser votre magie pour m'aider a distance sans m'accompagner dans les jardins si mon "rendez-vous venait à mal tourner?"

PS HRP: Non ma perso n'est pas tordue...

(loin de moi une telle pensée ^^)

Ceyl regarda la Reine avec une certaine incomprehension puis se reprit.

Oui madame, ma magie et celle de Néron pourront vous aider, vous protéger et attaquer s'il le faut depuis la grande salle. Mais il me faudra une vue sur vous pour pouvoir utilisez ma magie, bien que je puisse m'en passer, mais je ne contrôlerai plus tellement mes pouvoirs et cela pourrait déraper.

Ceyl se prépara et proposa tout de même à la reine de s'habiller un peu plus chaudement, car l'air dehors était frais. Il ne pouvait cacher son stress, et si cela tournait mal ? Et si la reine venait à être tuée, qu'arriverai-t-il ? Mais il avait besoin de toute sa concentration pour manier au mieux ses pouvoirs.

Madame, sachez que s'il vous arrivait malheur, je ne me le pardonnerais jamais !

"Ne vous inquiétez pas, je pense que ça ira. D'après ce que nous savons, l'animal de vif de cet homme est un renard...
Il doit donc faire au plus 10kg, Mistral en fait plus de 15. Donc pas d'inquiétude du côté de l'animal pour l'homme, et bien, s'il vous semble qu'il devient dangereux, vous pourrez toujours utiliser l'art sur lui... Mais, ne faite cela que s'il me touche et qu'il est visible que je ne suis pas d'accord.

Je pense que c'est ce qu'il y a de plus prudent a faire. S'il lui arrivait malheur et que ses hommes savaient où il étaient, nous serions bien mal embarqués...

Qu'en dites-vous?"

"En tout cas, si vous pensez mon idée prudente, restez bien derrière les rideaux de la grande salle de façon à nous voir sans être vus. Tachez d'agir discrètement, s'il reste des invités dans la salle, ils ne doivent pas se rendre compte de ce qu'il se passe."

Soyez assurée, Madame, que j'agirai comme vous me le demandez. Et bien, il ne me reste plus qu'à vous souhaitez bonne chance Madame. Votre décision est sage.

Ceyl fit un petit geste d'encouragement et alla se placer comme il le devait pour surveiller la rencontre.

Comme Néron n'avait pas suivit, elle ajouta avent de se rendre à ses appartements pour se changer:

"Prevenez le comte Néron de notre plan, je vais me changer puis, j'irais dans les jardins."

Appartements de la reine

Ceyl regarda la Reine, et dit:

Bien madame, j'en avertirai Néron, mieux vaut deux hauts elfes qu'un seul.

Ceyl laissa la Reine pour rejoindre Néron dans la grande salle et le prévenir des choses à venir. Il ne pouvait quand même s'empêcher de sinquiéter.

Grande salle

Grande salle

Itza arriva à la bibliothèque suivie d'Etan. Quatre gardes étaient en faction non loin de là ce qui la rassura. Ce dernier évènement n’était pas pour la rassurer…
Ils entrèrent et, elle poursuivit la discussion qu'ils avaient commencée dans la grande salle:

Elle ne répondit pas à la totalité de la question d’Etan bien qu’elle l’ai écouté attentivement. Un pli soucieux avait alors marqué son front d’ordinaire si lisse. Les ennuis revenaient et, ce n’était pas pour l’enchanter…

Après un gros soupir, elle se lança et commença simplement :
Voilà qui est très ennuyeux messire Hans… Savez-vous ce qui l’a fait… Revenir?

Si Etan l’ignorait, il deviendrait trop dangereux de le laisser retourner en ville…

Hélas madame je n'en suis point sûr. Cela commence hélas à trop envahir ma vie et cela met en danger trop de personne. Je n'ose exaucer ma promesse de ce dîner, si il vous arrivez malheur je sombrerai dans la folie et ne m'en remettrai pas. Je suis partagé sur la question, soit elle devient presque autonome soit se fut cette rencontre avec cette mercenaire, sans doute son caractère lui aussi meurtrier a-t-elle fait remonter cette personnalité...

Il s'agenouilla devant la reine, les yeux plein de larme.

Madame je vous implore d'accéder à une ultime requête d'un homme perdu, j'ai besoin pour en finir d'un cheval et d'une bourse d'or, je ne sais combien il me faut mais je pense qu'il faudra compter plus d'une deux centaines de pièces d'or. Je vous supplie avec plus d e sincérité qu'un ange ou un elfe d'accéder à cette requête.

Le trait soucieux réapparu au front de la reine. Etait-ce bien prudent que de laisser s'éloigner Etan de la sorte tout en le laissant parfaitement libre des ses mouvement et donc, bien évidement de ceux de sa mauvaise personnalité...

"Ne craignez-vous pas qu'en retournant en ville elle ne ressurgisse et ne devienne incontrôlable? Les rues sont tellement pleine de meurtriers ces temps-ci..."

L’idée d’Etan ne lui plaisait pas mais, elle hésitait…

Etait-ce vraiment la seule solution ?
Bien sur, elle pourrait le faire enfermer… Mais ce qu’on lui avait rapporté de son comportement en prison semblait montrer que l’enfermement ne faisait qu’exacerber la mauvaise personnalité d’Etan… Au point peut-être de le rendre totalement irrécupérable. Il semblait lui faire confiance. Et, elle ne connaissait que trop bien les réactions possible d’une personne trahie par une autre en laquelle elle avait confiance….

A moins qu’elle ne l’accompagne avec quelques gardes ?
Non, elle ne pouvait se mobiliser de la sorte pour un seul homme. Que faire ?

Un silence se fit et se prolongea, la reine était visiblement embarrassée et, ne savait comment réagir…
Etan Hans était là à genoux devant elle, lui demandant de l’aider. Ce qu’elle avait vraiment envie de faire car, il lui était devenu sympathique. Cependant, la voix de la raison ne cessait de lui crier que c’était folie…

(Houlà, il est plus que temps d'aller au lit loooool)

(désolé pas d'inspiration, le néant total. J'nrage j'ai de sublimes idées pour le futur de mon perso mais le présent me reste caché. je vais essayer un peu tout de même)

C'est un risque important je le reconnais mais je n'ai pas le choix, je dois partir je dois guerir !

Il se releva essuya ses larmes et repartit en direction de la porte, arrivé dans l'encadrure il s'arrêta et se retourna vers la reine.

Je n'ai pas d'autres échapatoire, il ne me reste qu'une seule chance qui est apparu devant et je compte la saisir. Vous devriez plutôt songer à votre peuple, soucier vous de moi aprés. Je vous prie de garder un espoir au fond de votre coeur malheureux pour moi. Cett epensée m'aidera à combattre le démon qui est en moi.

IL fit un grand signe de salue imitant un baise main, un léger sourir à peine visible se fit sur ses lévres. Puis il sortit dans le couloir pour repartir.

Couloirs

(yyyyeeeesss l'inspiration !!)

Finalement, Itza poussa un gros soupir et décida de la laisser partir cette fois encore.
Cependant, elle se jura que s'il arrivait quoi que ce soit, elle le ferait garder au château et s'arrangerait pour qu’il ne sorte plus de ses murs tant qu'il ne serait pas complètement guéri...

"Si c’est vraiment la seule solution, allez-y dans ce cas" fit-elle sans rien ajouter.

Mais, Mistral lui souffla une idée: "Je pourrais y aller avec eux... Je n'ai rien à faire ici au château, je me sens tellement... Inutile. Je pourrais te dire ce qu'il fait, où il en est dans sa quête..."

L'idée en elle-même paraissait bonne à la reine celà la rassurerait tout en permettant à son compagnon de s'occuper. Mais, être à nouveau séparée de lui ne lui plaisait pas...

"Ce ne sera pas comme avec Keiyu, nous pourrons rester en contact cette fois..."

Elle hocha alors la tête et dit à Etan:

"Prenez Mistral avec vous, il s'ennuit ici au château et vous permettra de rester en contact avec moi..."

Etan regarda la reine interloqué de cette suggestion mais se reprit.

Si vous le voulez, eh bien en avant cher Mistral le temps m'est compté.

Mistral suivit Etan dans les couloirs. Où Hector les attendait et ils partirent tout trois en direction de la campagne. C'est là bas que ses visions le menaient en premier lieu.

Grand place

(je disais ça pas vriament pour me faire comprendre d elui mais comme une parole que tu prononce comme si ton animal comprenait le language "humain" )

(Juste un rappel pour toi Etan: Tu ne peux directement communiquer avec l'animal de vif d'une autre personne.... Mais, ce dernier peut parler avec ton animal...)

Itzalina regarda Etan et Mistral s'éloigner. Elle espérait qu'ils ne reteraient pas éloignés très longtemps... Son animal lui maquerait. Le contact mental resterait bien sur mais, rien ne valait de le sentir près d'elle.

Elle se détourna pourtant et entreprit d'aller prévenir l'ermite de la menace qui pesait sur sa vie...

La reine se rendit donc à ses appartement afin de s'habiller plus chaudement. Elle avait eut bien froid lors de sa virée avec Etan et, le retour de la neige n'indiquait pas une amélioration de la température. Elle enfila donc une nouvelle robe et une cape doublée de fourrure blanche puis se rendit aux jardins.

Jardin

Narrateur Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 24/12/2007

L'ombre insidieuse s'était mêlé à celle de Bélius de sorte qu'il ne la remarque pas, même si toutefois il était évident qu'il ressentait quelque chose de présent et opressant à ses côtés.
Lorsque Bélius se trouva face à la porte, la sensation de présence disparut pour lui et il respira mieux.
Seulement elle ne s'était séparée de lui que pour mieux se faufiler et l'attendre à l'intérieur.
Que voulait-elle dont lui dire ?
Que lui voulait-elle ?

Le jardin

La reine entra dans la bibliothèque, toujours suivie du messager.
Dans les couloirs, elle croisa un petit page auquel elle envoya chercher une guérisseuse...

Elle s'assit ensuite puis proposa au messager de faire de même.
Elle lui demanda alors de lui raconter ce qu'il lui était arrivé chez les centaures et ce qu'il pensait des accusations de leur roi envers Bereciak V'andyr...
Après tout, n'était-il pas le mieux placé pour celà?

Il avait suivi la reine Itzalina dans ce somptueux château. Alors, la reine lui demanda de s'asseoir après avoir convoqué une guérisseuse pourle soigner. Devant tant de bonté, il ne put que s'incliner.
Elle lui demanda alors de lui parler plus précisément de l'accusation du roi des centaures et de lui donner son avis...

Il parut alarmé et terrorisé. Elle lui demandait de donner son avis ?
Il savait ce que lui avait valu le moindre murmure derrière le dos de son maître.
Ses (autrefois) fréquentes messes-basses avaient décoré son corps de cicatrices.

Alors il hésita puis commença à parler.

Eh bien il y a presque un siècle de cela que mon maître tua un elfe qui combattit pour son honneur contre lui à cause d'un affront de sa part. Mon maître m'a dit qu'il voulait simplement le neutraliser mais qu'il l'a contre son gré tué. Il y a maintenant quelques mois, un elfe qui dit être son fils s'est introduit dans notre territoire reclus et à tué deux centaures avec un courage et une force incroyable car les centaures sont habituellement plus rapide, mais j'ai vu que chez cet elfe, il y avait quelque chose d'étrange, de différent. Ensuite, il a à moitié coupé le bras de mon maître et a fui.
Mon maître en a souffert pendant plusieurs semaines car la dague était empoisonnée d'après lui et les shamans. Il cherche maintenant à châtier cet elfe, ce Bereciak V'andyr comme il convient de le faire, mais refuse catégoriquement de laisser les humains s'en occuper à sa place.

"Que cette reine envoie ses soldats, ses troupes ou tout ce qu'elle voudra mais qu'elle me ramène ce mécréant avant quarante-huit heures pour que je lui applique le châtiment qu'il faudra" ont été ses paroles avant de m'avoir envoyé chez vous.

Voilà ma reine, c'est tout ce que je sais, je vous le jure !

La reine d'Arnestil hocha la tête aux paroles du messager mais ne fit aucun commentaire.

Ainsi donc, le roi des centaures ne lui avait pas dit l'exacte vérité...
Son honneur avait été bafoué et, elle comprenait qu'il veuille se venger de Béréciak mais quelle utilité avait-il donc de la menacer elle. Cette querelle était celle de deux hommes. Pas de son royaume et de celui des centaures.

Un roi qui impliquait son peuple dans ses querelles personnelles ne devait selon elle pas être capable de régner avec justice…
Pourtant, elle ne pouvait se risquer dans une guerre contre les centaures. Ils étaient trop puissant et son royaume trop affaiblis pour les affronter…

Elle se trouvait face à un dilemme des plus difficiles à résoudre. Devrait-elle privilégier la raison d’état et mettre son royaume à l’abri d’une attaque des centaures en leur livrant Béréciak ou se montrer le plus juste possible et éclaircir davantage cette affaire.

Il lui faudrait se décider rapidement les centaures ne lui avaient pas laissé beaucoup de temps…

Finalement, elle s’adressa de nouveau au messager :
"Pourquoi Arifarbjoeah vous a-il fait prisonnier?"

Auberge du Magicien d'Ose

Alors qu'Itza venait de poser sa question au messager, le petit page qu'elle avait envoyé en ville pour chercher un guérisseur entra dans la pièce suivit d'une jeune femme au cheveux couleur corbeau.

Marion à ses côtés, il attendit non loin de la porte, aussi immobile que pouvait l'être un jeune garçon que la reine s'adresse à lui.

Le petit page mena Marion dans une bibliothèque magnifique. Restant à côté du jeune garçon, elle attendit que la reine remarque leur présence... Et en profita pour observer discrètement cette dernière : grande, fine, ses longs cheveux bruns relevés en un chignon compliquée, le visage doux, ses oreilles pointues trahissant ses origines elfiques, Itzalina était... eh bien, disons qu'elle correspondait parfaitement à l'image que se faisait Marion d'une souveraine juste.

Mais dans l'esprit de la jeune femme était encore présents les rumeurs apprises par Leen, aussi décida-t-elle de ne pas se forger une opinion trop vite. Les choses étaient rarement telle qu'on les voyait...

Son regard glissa sur l'homme vêtu de haillons, qui contrastait avec la beauté de la bibliothèque. Elle ne put retenir une grimace : toutes les parties visibles du corps de l'homme étaient couvertes de plaies, de brûlures, de traces de coups... Son visage défiguré et couvert de cloques semblait cependant exprimer de la gratitude, et Marion en déduisit que c'était lui qu'elle devrait soigner... Ca n'allait pas être une partie de plaisir!

[Désolée pour ce post pourri dont j'ai absolument trop honte... =S]