Salle du Trône

Après avoir quitté l'Auberge et traversé la ville, Le Seigneur d'Arkiliad se vit aux portes du Château. Il aperçu un garde posté en haut des remparts qui l'observa et interpella le visiteur..

- Ola ! qui voila ?

Je suis le Seigneur d'Arkiliad, arrivé tout droit du Royaume d'Ewëndan afin de rencontrer sa Majesté le Reyne d'Arnestil ! Haussa Néron, se tenant noblement sur son destrier.

- Ouvrez les portes ! Cria le Garde.

Néron avança tranquillement dans l'enceinte du Château.
Un escuyer royal prit le Cheval du Comte, puis un valet se présenta sur le péron du domaine royal.

- Si mon Seigneur se donne la peine de me suivre afin que je l'ammène à la salle du Trône..

Néron acquieça et suivi le valet. Deux gardes les accompagnaient afin de s'assurer de la sécurité.

Quelques instants plus tard, la Salle du Trône était en vue et l'on y annonçait déjà la venue du visiteur..

- Le Seigneur Comte Néron d'Arkiliad, du Royaume d'Ewëndan !

Néron entra fièrement dans la salle et fût ravi de voir toute la beauté de ce lieu si richement décoré. Il se présenta aux pieds des marches du Trône devant la Reine et se pencha légèrement en avant afin de la saluer respectueusement.

Mes hommages Ô Reyne d'Arnestil...

Apartements de la reine

Itzalina était assise sur son siège dans la salle du trône. Celui qui se trouvait à sa gauche et où aurait du siéger le roi était, comme souvent ces derniers temps, vide...
Il y avait tant de choses à régler dans le royaume qu'elle ne le voyait presque plus...
Bien sûr, elle aurait dût être à ses côtés et s'en voulait qu'il n'en soit pas ainsi... Mais, elle se sentait si mal ces derniers temps qu'il l'avait prié de rester au château tandis qu'il s'occupait d'affaires pressantes loin dans le royaume.

De toute façon, même si la reine avait été mieux, elle aurait très probablement dû se trouver là. Il se passait tant de choses actuellement dans le royaume qu'on ne pouvait laisser le château sans au moins la présence d'un des membres du couple royal.

C'est donc avec un grand soulagement qu'elle entendit un garde annoncer la présence du Comte Néron d'Arkiliad dont le comté magnifique faisait tant parler lorsque le royaume était à peu près en paix.
On le disait si beau qu'il en était devenu légendaire. Mais, si Itza connaissait le comte au moins de nom et savait donc qu'il n'était pas une légende, elle ignorait celles qui des rumeurs circulant au propos du domaine de ce dernier étaient vraies et celles qui ne l'étaient pas.

En des temps moins difficiles, son seul intérêt aurait été de démêler le vrai du faux de ces rumeurs, mais, actuellement, il y avait tant à faire que cette pensé ne fit que l'effleurer pour disparaitre aussitôt. C'est toutefois avec une franche courtoisie qu'elle dit au comte lorsqu'il fut devant elle :

-Mes hommages comte d'Arkiliad. Quel bon vent vous amène ici en ces temps troublés?

Salle du trône

Itzalina ecouta attentivement la première tirade du comte puis y répondit le plus chaleureusement possible :
"Je vous remmercie en mon nom et en celui de mon époux pour votre soutient. Le peuple elfique a toujours été l'un de nos plus sûrs alliés et je crains ne jamais pouvoir vous montrer à quel point votre amitié nous est importante... Nos vies sont si courtes et les votres si longues...

Mais, nous ferons de notre mieux.
En tout cas, pour l'heure, sachez que je suis vraiment heureuse et flattée de vous compter parmi nos amis et, c'est avec un réél plaisir que je viendrais à mon tour vous rendre un jour visite."

Puis, Neron fit signe à un valet et lui tendit une manifique boite d'ébène. Celle-ci était finement ouvragée. Assurément le travail d'un elfe très talentueux...
Lorsque le valet lui apporta et, tandit que le Comte d'Arkiliad en décrivait le contenu tout en complimentant la jeune reine, celle-ci ne pu s'empêcher de rougir jusqu'aux oreilles...
La splendeur de la boite laissait envisager celle de son contenu et, c'est avec respect que la reine d'arnestil l'ouvrit.

Elle en sortit alors le pendentif et fut saisie pas sa finesse. Il était vraiment magnifique et, était probablement l'un des plus beaux présents qu'on lui ai fait.
Elle renouvela ses remmerciement au comte:

"Vraiment comte, vous me gatez, et, c'est avec grand plaisir que je porterait ce magnifique bijoux. Je crois n'en avoir jamais vu de si beau.

J'aimerais vous rendre la pareille mais je crains que la guerre n'ai vidé les caisses du royaume... Aussi, je ne puis que vous inviter à me rejoindre pour le repas.
Je doute que nos mets valent ceux des hauts elfes mais, vous avez fait un long voyage et, je supose que vous êtes épuisés. Si vous le souhaitez, je vous ferais aussi préparer une chambre afin que vous puissiez vous reposer un peu et même, loger quelques temps au chateau.

Je me sens bien seule depuis le départ de mon époux et une compagnie aussi agréable que la votre me ferais un immense plaisir..."

Le Comte était flatté par les paroles de la Reine Itzalina. Il ne pouvait espérer meilleur accueil et apprécia beaucoup cette rencontre.

Vous m'hônorer avec vostre invitation Grande Reyne.. dit-il en se penchant légèrement en avant afin de la remercier grâcieusement.

Et c'est avec un certaine joie que j'accepte vostre hospitalité et je ne doute point que vostre compagnie sera des plus agréables...

Il eut l'audace de la fixer droit dans les yeux en lui offrant son plus beau sourire. Ce qui était assez rare...

La reine d'Arnestil saisit le regard de Néron lorsqu'il y eut terminé son discours. Cela était d'une grande audace de la part d'un comte mais, si cela l'étonnait, la reine n'en fut pas choquée, bien au contraire. La plus petite noblesse haute elfique (?) avait cent fois le raffinement des humains qui l'étaient le plus. Aussi, bien qu'elle sache qu'elle n'aurait pas dû réagir et rester de marbre la reine d'Arnestil rendit son sourire au comte d'Arkiliad....
Ah, il lui était si agréable d'être en compagnie d'un personnage de haute naissance quand elle était condamnée à n'être qu'en présence de gardes et de serviteurs... Et surtout lorsque cette personne était aussi charmante que le comte.
Aussi, c'est avec une réelle franchise qu'elle lui répondit à son tour :

"Je suis heureuse que vous acceptiez cette invitation, comte. Je vais donc vous faire préparer une chambre"

Et aussitôt, elle fit signe à un valet auquel elle demanda de préparer pour le comté d'Arkiliad une des plus belles chambres du chateau.

Puis, elle s'adressa de nouveau au comte :
"Votre chambre sera prête dans quelques minutes, vous pourrez y prendre un peu de repos si vous le souhaitez avant que nous partions manger. Puis-je vous proposer de venir faire un tour avec moi en attendant?"

"Celà est vrai, je n'y pensait plus. Malheureusement, mon sang ne m'a point fait hériter de ce don qui me changerait bien la vie... Le sommeil manque ces temps-ci en Arnestil..."

Puis, elle l'entendit rire et eut un léger sourire.

Et elle ajouta "Dans ce cas, allons -y, je les apprécie beaucoup aussi."

A ce moment, Mistral qui somnolait derrière le trone de la reine sortit comme un boulet de canon de son refuge et vint la rejoindre avec une joie certaine.

Il lui fit d'ailleur cette confidence que biensur Néron ne put entendre...

"Enfin, on quitte cette triste salle, je m'y ennuyais a mourrir. Je ne suis pas un lynx empaillé! J'ai besoin de sentir le soleil sur ma fourrure de temps en temps"
La reine lui répondit mentalement avec un sourire "Mais, tu es libre Mistral, rien ne t'empeiche d'aller courrir si celà te chante..."
"Et te laisser toute seule a déprimer?"

Elle souria discrètement puis s'excusa de son mutisme auprès du comte qu'elle rejoignit.
Elle lui présenta le jeune lynx:
"Voici mon compagnon de vif: Mistral. Il souhaiterait se joindre a nous si sa présence ne vous dérange pas."

La reine avait posé cette question car, elle savait que la présence d'un Lynx a ces côté ne pourrait que rapeller sa magie que beaucoup, surtout parmi les artiseurs n'appréciaient pas vraiment...

Mais, c'est avec agacement que Mistral lui demanda
-Héééé, tu vas pas me laisser là quand même Itza?"
-Biensur que non, tu es libre. Mais, ne risquons pas un incident diplomatique, et puis, je manque tellement de compagnie... Tu pourras aller dans un autre jardin au pire...
Il ronchonna. -Tu m'as moi...

Le visage de la reine qui s'était assombri quelques peu lorsqu'elle avait posé sa dernière question au comte car elle s'inquiétait de sa réponse s'éclaira.

Elle s'adressa alors au Lynx:
-Tu vois, tu peux venir
-Et heureusement, je t'en aurais peut-être voulu sinon...-Oui, je suis contente moi aussi que tu viennes le reprit-elles avec amusement.

"Il est très heureux de pouvoir nous accompagner, il s'ennui a mourrir dans cette sombre salle"

Puis elle sourit a la plaisanterie du comte:

"Ne vous inquiétez pas, nous le nourissons bien et il n'est pas du genre a se jeter sur tout ce qui bouge. Sauf peut-être les lapins"

Et elle se mit en marche pour les jardins.

Jardins

Saga entra dans la sale, la reine n'y était pas
Il se présenta aux pieds des marches du Trône mi un genou a terre et attendit l'arrivé de la reine
Une voie dans sa tête lui dit Ta vu a quoi tu en et réduit, comme simple petit laqué, pfff tu et désespérant toi qui peu avoir le monde dans le creux de ta main , le prince des anges !
Saga oubliant qu il n’était pas seul: J’en et marre d’entendre tes simagrée tout la journée va t’en sort de mon corps ! Oublie moi !
Son médaillon s’illumina et la voie disparue.
Saga foudroya du regarde tout les courtisans qui pouffé de rire ou qui le regardé comme s’il était devenu complètement fou mais il ne l était pas la voie dans sa tête était réel.
Il détestait cette voie car a tout moment elle pouvait lui soufflé toute sorte de vilénie et même prendre le dessus et lui faire faire des chose horrible.

Appartement de la reine

Lorsqu'elle arriva, de nombreuses personnes étaient déjà là a l'attendre, visiblement des plus impatientées.
Voilà qu'à présent, il allait la croire paresseuse en plus. Elle soupira...
Alors qu'elle parcourait l'assemblée des yeux, elle y remarqua un visage qui, lui rapella quelque chose.
Elle s'en approcha sans arriver à mettre un nom sur ce visage.

Elle s'approcha de Saga:
"Bonjours Messire, que me vaut votre visite?"

Saga regarda la reine
Bonjour ma reine! Je voudrai rentré a votre service en temps que votre chevalier personnelle, certain évènement mon fait pensé que vous auriez peut être besoin de protection et moi d'une occupation pour mon d'esprit.
Je serai discret personne me remarquera même vous, vous ne vous sentirez pas épié, je serai comme votre ombre.
La voie dans sa tête: Oui bien! Plus tu sera proche d'elle plus se sera facile pour la tuer et prendre son royaume. hahaha!!!


Saga imperceptible pour l'oreille humaine : Non se n'est pas se que je veux! Je t'ai déjà demandé de sortir de ma tête!
La voie dans tête: Mais impossible mon ami je doit t'empêche de faire d'autre bêtise!
sourire sadique

Un garde du corps?
Ce n'était pas la première fois qu'une telle proposition était faite à la reine d'Arnestil. A vrai dire elle y avait pensé plusieurs fois mais, sa mésaventure avec Keiyu l'avait rendue des plus méfiantes.
Avec tact, elle répondit:

"Votre proposition me plais bien messire mais, comment puis-je être certaine de pouvoir me fier à vous? J'ai déjà été trahie une fois par le chef de ma garde personelle et, j'espère que vous comprendrez ma méfiance. Je ne peux accepter ainsi qu'une personne dont je ne puisse être certaine me serve de garde du corps... Peut-être pourriez vous déjà commencer par rejoindre la garde du chateau."

Saga soupira la reine n avait pas vu le petit sourire sadique sur ces lèvre que son double avait engendré.
Oui je comprend bien sur mais sa ne serai pas baissé mon statue ?
Je suis chevalier d'Arnestil puis je devient simple garde du château.
Suis-je rentré dans les mauvaise grâce de sa majesté pour passé de noble a simple paysan ?
La voie dans sa tête: Ahhhh!! Elle nous fait pas confiance, mon ami mon plan tombe a l'eau. Arrête de vouloir devenir son larbin sa ne sert a rien si tu ne peut pas en tiré profit!

Alors que la reine essayait de se souvenir à quel moment elle avait donné une "promotion" a Saga, des gardes entrèrent a grand bruit, escortant le fameux messager des centaures.

S'excusant auprès de l'ange, en lui assurant que son statut lui serait laissé, elle s'approcha du prisonnier qui se débattait encore.

"Et bien monsieur le messager, vous avez fait preuve d'un bien grand manque de courtoisie en nous quittant de la sorte ne trouvez-vous pas... Je crois que vous allez devoir vous expliquer maintenant..."

Puis, alors, que le jeune noble grommelait car il voulait récupérer ses affaires, la reine lui assura qu'il pourrait les récupérer dès qu'elle aurait fini d'interroger le messager.

Devancés pas leur souveraine, les gardes se rendirent alors dans une salle vide.

Salle d'interrogatoire

Entrée de Draculea et ascension au Trône

Des bruits de sentiments partagés se firent entendre à travers la Salle de Trône, puis un silence s'installa lorsque les grandes portes s'ouvrirent pour laisser place à la silhouette du Prince Vlad Tepes Draculea.

Celui-ci entra et se dirigea d'une allure noble et conquérante vers les sièges royaux.

Devant les marches, il se retourna et fit signe au cortège d'amener la Reyne mourante. Ses hommes déposèrent le corps de la jeune Reyne aux pieds du Seigneur Transylvanien qui marqua ainsi une fois encore devant les yeux de chacun, sa conquête et la main mise sur le Royaume d'Arnestil.

Toutefois, Vlad avait une autre idée en tête. Contrairement à ce que tous pouvaient penser, il ne désirait point voir la Reyne déchue rendre l'âme si vite. Le Prince s'agenouilla au dessus du corps presque sans vie de la semi-elfe puis étendit ses mains au dessus de la blessure mortelle se trouvant à l'abdomen de la jeune reyne.

Il ferma un instant les yeux et se mit à réciter une incantation elfique ancêstrale que seuls les plus grands Elfes connaissaient et en avaient la maîtrise.

Une pestit lueur se forma au dessus de la blessure qui se referma légèrement, laissant une cicatrice car Tepes refusait de la guérir complètement afin qu'elle reste très faible et hors d'état de nuire.

Draculea attendit quelques secondes que la Reyne reprenne conscience et ouvre ses yeux.

Restez tranquille et point de gestes brusques Itzalina.. vous êstes toujours en vie, assez pour assister à mon couronnement et à vostre.. déchéance..

Il se redressa avec un air mesquin. Voilà pourquoi il avait "sauvé" la Reyne de la mort, pour qu'elle soit humiliée plus encore, pour qu'elle goûte à sa défaite comme il goûte à sa victoire.

Apportez-lui un siège et installez-la confortablement en milieu de salle, qu'elle soit aux premières loges pour assister à la fin de son règne ! ordonna-t-il à quelques gardes.

Vlad Tepes gravit lentement et majestueusement les marches du Trône, sa longue cape richement brodée d'or trainant derrière lui.

Il se retourna gracieusement, faisant face à l'Assemblée réunie.

Son visage autoritaire et cruel affichait un air de satisfaction.
Le Conquérant prit tout son temps, se tenant fièrement droit, levant lentement les mains en l'air en signe de pouvoir incontesté, comme s'il était le Créateur lui-mêsme.

Transylvaniens, Arnestiliens, Peuples de toutes contrées !

En ce Grand Jour, jour Épique qui s'est soldé par une victoire, MA Victoire ! Vient à terme le Règne d'une Reyne trop émotive, trop chétive, incapable de gérer son propre Royaume et ses conflits internes qui vous ont conduit ce jourd'hui à une défaite cuisante. Une jeune Reyne vaillante certes, mais que lui restoit-il d'autre à faire que de sauver son Honneur ? Son Royaume éstoit jà perdu d'avance.

Il fixa brièvement Itzalina.

Un Règne et des temps nouveaux voient le jour, non seulement je suis désormais vostre unique Souverain, peuple d'Arnestil, mais de grands changements vont s'opérer sous ma Souveraineté.

Durant des siècles et des siècles, j'ai parcouru des centaines de Royaumes que j'ai conquis, point une seule défaite. Ces Royaumes réunis sous ma coupe, se sont vu prospérer et enrichir. Tous me sont fidèles. A vostre tour de me prêter allégeance et de ne jamais faillir à ce serment car les rebelles et traîtres se verront exécuter sur le champs, sur un Pal ou la têste tranchée et plantée sur une lance à le vue de chacun.

Ses yeux rouges sangs reluisirent davantage et sa voix se fit plus déterminée et autoritaire :

Pour garantir la sécurité dans la continuité et la stabilité, tous les royaumes conquis seront bientôt réorganisés et deviendront la Première Puissance Impériale du monde connu ! Pour une société fondée sur l'Ordre et la Sécurité !

Il se tût laissant place aux applaudissements.

Puis il tourna légèrement la tête faisant signe à un Officier, chargé de porter la coussin sur lequel était posé la couronne, d'avancer.

Vlad prit la couronne délicatement des deux mains et la porta au dessus de sa tête.

Qu'en ce jour soit proclamé le nouveau Souverain d'Arnestil : L'imperator Vlad Tepes Draculea !

Le nouvel Empereur posa la couronne sur sa tête.

Après avoir fait une révérence, l'Assemblée se mit à applaudir et à acclamer le nouveau Souverain d'Arnestil.

Ainsi s'achève le Règne d'Itzalina Faelivrin, fille d'Aerandir Faelivrin, et débutèrent les Temps Sombres...

Les remparts

Tandis que l’elfe noir qui était venu ravir son trône gravissait les marches couvertes de velours rouge qui menaient aux sièges royaux, celle qui avait gouverné Arnestil pendant 5 années fut déposée à même le sol, aux pieds de son ennemi.
Elle reposait ainsi, inconsciente quand Vlad Teppes Draculea vint s’agenouiller auprès d’elle pour la soigner…

Ce n’était pas par bonté d’âme, bien au contraire et alors, que la jeune reine, avait cru pouvoir s’échapper dans la mort et terminer sa vie sur un combat qui s’il n’avait été glorieux avait au moins été honorable, elle se sentit « revenir »
En effet, la douleur qui l’avait terrassée diminua soudain et, elle put respirer plus aisément.
Sortant de l’inconscience dans laquelle l’avait plongé sa blessure au thorax, elle ouvrit alors les yeux, se demandant un instant encore où elle se trouvait et, pour quelle raison.

Malheureusement pour elle, les réponses à ces deux questions lui vinrent immédiatement lorsqu’elle reconnu le visage de Vlad Teppes Draculea penché sur elle.
Elle se souvint alors du combat et de sa chute tout en ce demandant pourquoi elle était encore en vie…
Mais l’incrédulité qui avait marqué ses traits disparut tout aussi rapidement qu’elle était apparue alors que la reine déchue se redressait pour frapper Teppes au visage.

Cela lui arracha une grimace de douleur et, elle retomba au sol presque aussi rapidement qu’elle s’était redressée mais, si elle y resta, haletante, ce fut avec un léger sourire flottant sur ses lèvres. Elle l’aurait défie jusqu’au bout…
Pourtant, Vlad bien que touché par le coup ne paru pas même le sentir et c’est avec un sourire satisfait qu’il murmura à l’oreille de la semi elfe, répondant à sa dernière interrogation :

Restez tranquille et point de gestes brusques Itzalina.. vous êstes toujours en vie, assez pour assister à mon couronnement et à vostre.. déchéance...

C’était donc pour cela qu’elle était encore en vie… Pour assister à sa propre fin et au triomphe de son ennemi…
Et dire qu’il n’avait même pas eu l’imprudence de la remettre totalement sur pied…

Dommage pensa-elle, je me serais fait un plaisir de lui faire regretter…

Il lui tourna alors le dos et demanda à ce qu’on la fasse « installer » aux premières loges pour assister au couronnement.

Elle fut donc poussée sur une chaise tandis que le transylvanien avançait en direction des deux trônes.
Et les regards attentifs des hommes d’armes du prince se braquèrent sur elle, prêts à veiller à ce qu’elle ne ternisse pas la gloire de leur seigneur…
C’est donc, incapable de faire le moindre mouvement sans devoir retenir un cri de douleur et, encadrée par les hommes de Vlad qu’elle assista à l’autoproclamassions du prince au rang d’empereur d’Arnestil...
Elle observa pourtant sans ciller la scène qui se déroulait devant ses yeux, tentant de s’en détacher comme elle l’aurait fait d’un mauvais spectacle…
Non, elle ne donnerait pas à son ennemi la joie de la voir réagir aux paroles blessantes qu’il avait à son égard

Elle afficha donc un air désabusé et attendit la fin de la mise en scène de « l’imperator Vlad Teppes Draculea » qui se signerait, la jeune femme en était certaine par une mise à mort… La sienne.

Alors, enfin, tout serait finit. Du moins pour elle car, Vlad aurait sûrement fort à faire pour gérer les querelles incessantes des artiseurs et des vifiers et l’ensemble des affrontements et désordres divers auxquels elle-même avait dû faire face…
A cette pensée, un nouveau sourire aurait pu passer sur le visage à présent inexpressif de la reine déchue.
Mais, il n’en fut rien car, elle savait parfaitement que, quel que soit le vainqueur de ce nouveau jeu entre Teppes et le peuple d’Arnestil, le second paierait certainement un tribu bien supérieur au premier...