Le royaume elfique : Ewëndan
La forêt :Au delà des frontières nord d’Arnestil, se trouve la forêt d’Ewëndan, pays des elfes. Ce peuple vit recru au fin fond de la forêt, entièrement en harmonie avec la nature. Les elfes, êtres immortels, beaux et gracieux, on choisit depuis la nuit des temps de rester éloigné de tout.
La forêt d’Ewëndan est la plus grande étendue d’arbre qui puisse exister au monde. En ce lieu, la terre y est très fertile et permet ainsi à la nature de se développer constamment, même en hiver, avec une rapidité nettement supérieur au reste du monde.
Les arbres sont tous gigantesques, vieux de plusieurs centaines d’années, et forment ainsi un haut plafond qui culmine à une hauteur d’environ soixante-quinze mètres. Ils comprennent une grande diversité d’espèces dont plusieurs inconnues. Il n’y a que peu de jeunes arbres, car ils poussent rapidement dès leur plantations. En vérité, il est de la tradition elfique de planter un arbre à chaque naissance d’elfe. Ainsi, chaque arbre est lié à celui qui lui est destiné jusqu’à la mort de l’elfe – c’est à dire au bout de plusieurs milliers d’années.
Les villes :Au centre de la forêt, les elfes ont installé leur capitale : Erivan. C’est une ville immense, située en même temps au sol et dans les arbres. Les elfes n’ont pas réellement bâti leur ville, mais ils se sont eux-même adapté à la forêt. Les maisons, construites entièrement en bois, peuvent ainsi être perchée à plus de cinquante mètres. Pour y accéder, un escalier en colimaçon – toujours fait de bois – se trouve autour du tronc d’arbre. Erivan est constitué de centaines et de centaines de bâtisses, dont certaines se trouvent à même le sol, et en hauteur. Chaque objet, chaque structure, chaque maison, est construite avec le plus grand soin, et la finesse de leurs ouvrages peut ainsi avoir été créé au fil d’une centaine d’année. Chacune des choses qu’ils entreprennent dure beaucoup plus longtemps que celles des humains, et ce peuple est reconnu comme lent. Pourtant, c’est simplement que les elfes savent prendre le temps de faire les choses.
La ville, gigantesque, contient presque l’intégralité de la population elfique. Le reste est dispersé dans la forêt, vivant dans de petits villages isolés. Peu de gens sont reçus à Ewëndan, car les elfes n’aiment pas, en général, les étrangers : ils trouvent les humains irréfléchis, et peu sages. Etre admis au royaume des elfes est donc un grand honneur.
Les elfes :Ces êtres sont de taille généralement plus grande que celle des hommes. Gracieux, ils ont pourtant une grande force et une endurance élevée. Ils peuvent marcher plusieurs jours sans dormir, si nécessaire. Ils ont aussi la capacité à être très résistant en combat – ils apprennent à manier dès leur plus jeune âge l’arc, l’épée, et la lance. Leur arme favorite est l’arc.
Leurs formes sont délicates et les traits de leur visage, fin. Les elfes sont réputés pour leur éminente beauté. L’un de leurs signes particuliers est la forme pointue de leurs oreilles. Comparé à un humain, c’est leur signe de distinction.
Depuis des milliers d’années, les elfes ont appris à faire tout eux-même, dont leurs vêtements. Ils les fabriquent à partir d’éléments naturels, à qui ils font subir leur ancestrale magie – rare sont les elfes capables de l’utiliser – pour que les fibres deviennent des magnifiques tissus. Cependant, même si cela réjouirait de nombreuses femmes, ils ne les vendent pas, préférant garder leur savoir-faire pour eux.
Les traits essentiels du caractère elfique sont avant tout le mystère. Ils n’aiment pas dévoiler leurs sentiments, et préfèrent se refermer sur eux-même. Ils ont un mental d’acier, et une volonté de fer. Parfois, ils peuvent se montrer très vantards lorsqu’ils se retrouvent face à des humains. Ce peuple n’en reste pas moins bienveillant sur le reste du monde, et peuvent être capable de faire de grandes choses pour une cause qu’ils défendent. Avec le nombre indéfinissable d’années qu’ils vivent, les elfes acquièrent tous une sagesse remarquable, ce qui peut servir pour conseiller d’autres elfes plus jeunes. Une de leurs caractéristiques est leur grâce. Chacun de leurs mouvements sont réalisés avec naturel, mais d’une beauté indescriptible.
La fécondité des elfes est très faible pour compenser avec leur immortalité. Les elferions – ou elferine pour les filles - sont donc très rare, et une bénédiction pour la famille. Avoir un frère ou une sœur est donc execptionnel.
Les coutumes :Les elfes célèbrent pendant l’année une fête particulière :
L’Armënoë
Cette célébration est basée sur le renouveau, sur le printemps, sur la nature qui renaît. Les bourgeons vont éclorent, les animaux vont procréer, les feuilles duveteuses des arbres vont repousser. Elle a lieu à la troisième pleine lune – trois étant un chiffre magique et signe d’abondance, et la lune influente sur le temps.
Les elfes se rassemblent tous le soir de la pleine lune aux portes de leur ville – ou village – tous habillés de grandes capes grises, armées d’un large capuchon, tenant chacun une petite lanterne dans laquelle une luciole virevolte. Au moment où la lune se lève, la procession se met en marche et entame un long trajet qui durera toute la nuit. Les elfes, marchant les uns derrières les autres, s’avancent doucement entre les fougères, et suivent l’étroit sentier qui délimite leur parcours. Lorsque la lune est au plus haut dans le ciel étoilé, la procession entonne un chant : le chant du Vincarna (renouveau). D’abord faiblement, puis, de plus en plus fort au fil des heures. La nature est silencieuse, éveillée, à l’écoute. Les lanternes se balancent doucement au dessus du sol, tandis que la procession avance sur le chemin. Le parcours, est en faite une reproduction parfaite des limites de la forêt, mais en plus petit. Quand la lune s’efface et que les premiers rayons du soleil apparaissent, la procession termine son chemin et rentre à Erivan ou dans leur village. Ca y est, la nature va renaître.
Les elfes retirent leur cape et posent leur lanterne. Dessous, des habits de fêtes sont déjà enfilés, et des sourires malicieux s’étirent aux coin des lèvres. Il est temps de faire la fête, de se lâcher, d’abandonner leur sérieux habituel. Ils se rejoignent dans les clairières. Ils installent les buffets, et les musiciens s’accordent. Les lucioles volent au-dessus et éclairent la clairière encore envoûtée de la nuit ténébreuse. Les elfes se mettent alors à danser, à rire, à jouer, et à sauter. On a plus peur de se saouler, l’Elixir – boisson ressemblant vaguement au vin – est à volonté. La fête dure toute la journée. Puis, quand le soleil se couche, il est temps de rentrer chez soi, de revenir à la vie normale et à ses occupation quotidienne.
Pendant ce temps, la nature revit : les feuilles et les plantes ont repoussé, les bourgeons des fleurs ont éclos. Le printemps est là. Les arbres reforment leur haut plafond de feuille.
Les elfes ont certaines coutumes de politesses différentes de celles des hommes. Par exemple, pour se saluer, deux elfes vont s’approcher l’un de l’autre et se poser mutuellement la main sur front. Puis, ils vont dire d’une même voix :
Alassë ! Pour s’excuser à un autre elfe, un elfe va se serrer les deux mains lui-même en signe de paix et lui dire :
Avatyarna ! Ce geste ne se fait que rarement et quand on pense regrette sincérement ce qu’on a fait. C’est signe d’un grand respect pour la personne.
Histoire de la création d'Ewëndan:Lorsque les premiers elfes sont arrivés sur Arnestil, ils étaient sur des bâteaux, ce qui nous amênes à penser qu'il y a sûrement d'autres elfes qui vivent au delà des mers d'Arnestil. D'ailleur, certains elfes très agés parlent parfois d'un monde, loin au sud, de l'autre côté de la mer. Ils l'apellent
"L'ancien monde" mais, pour beaucoup, ce n'est qu'une légende. Cependant, là n'est pas la question puisque nous parlons ici de la création d'Ewëndan....
Tout a commencé lors de l'arrivée de ces premiers elfes. Il y avait alors déjà toute sorte d'animaux, et d'êtres vivants en Arnestil. Certains n'existent d'ailleurs plus de nos jours.
Aussi, les elfes ont dû se battre pour se faire accepter, et pouvoir vivre sur ces terres. C'est au prix de milliers de morts qu'ils obtinrent le droit de demeurer sur Arnestil en paix. La plus grande bataille eut lieu dans les plaines du sud, face à une espèce aujourd'hui rare qui avait le don de la parole, et qui étaient plus intelligent que les autres animaux : les korrigans. A l'époque, ils étaient de taille humaine, et étaient des combattants redoutables - le fait de vivre dans les montagnes et grottes les voûta, jusqu'à ce qu'ils diminuent en taille. Ils étaient extrêmement nombreux, et nous n'eûment la victoire que par une chance extraordinaire.
Les quelques elfes vivants qui restaient choisirent de s'installer dans "La Grande Forêt" comme l'appelaient les korrigans. Ils étaient peu nombreux, et misérables après toutes ces années de guerre - c'est à dire trois générations. Ils se refermèrent sur eux-même, créant ainsi ce mode de vie que les humains trouvent aussi bien fascinant qu'étrange. Il faut savoir qu'au début, les elfes n'étaient nullement immortels. Au fil du temps, ils acquirent une force démesurée, et, comme pour dépenser cette énergie, leur longévité s'étira largement, jusqu'à ce qu'elle atteigne plusieurs milliers d'années. Car il leur arrive de mourir de vieillesse ! Cela arrive ! Mais, c'est une chose si rare que, dans dans ce cas les obsèques sont extraordinaires... L'elfe aillant vécu le moinss longtemps était âgé de 20 307 ans quand il est mort.
Quand les elfes eurent obtenu cette iquasi mortalité, la sagesse commença à pointer le bout de son nez, et les erreurs qu'ils commettaient auparavant assez régulièrement, disparaissèrent, faisant d'eux le peuple auquel les autres êtres vivants venaient chercher conseil.
Plus le temps passait, plus les elfes devenaient un peuple mystérieux et réputés pour leur travail fin et délicat. Car, puisque les elfes étaient immortels, ils avaient du temps pour s'appliquer, améliorer leurs techniques, et crééer des oeuvres fabuleuses.
Dès l'arrivée des elfes dans "La Grande Forêt", ceux-ci lui donnèrent le nom d'Ewëndan, et fondèrent de suite la capitale Erivan, tout ceci bien sûr en une petite centaine d'année pour la construction entière de la ville. Car, bien que les elfes survivant de la bataille contre les korrigans étaient peu nombreux, ils prévoyaient bien que l'espèce elfique n'allait pas s'éteindre. Ils avaient donc, dès le début, construit une ville assez grande pour abriter plusieurs centaines de milliers de personnes.
J'ai déjà précisé que les elfes étaient, à cette époque, sans aucune richesse et misérables. Comment construisirent-ils Erivan ? Avec les moyens du bord, c'est à dire le bois des arbres. Ils firent tout leur possible pour abimer le moins possible les arbres, et parvinrent donc à fonder la capitale. La beauté de la ville avec tout ses ouvrages vint longtemps après, lorsque leur techniques s'améliorèrent.
Dès la naissance d'Erivan, les elfes mirent sur le trône quelqu'un pour diriger le peuple elfe. C'est là qu'ils firent maintes erreurs en tant que mortels : plusieurs fois, ils eurent des rois assoiffés de pouvoir voulant conquérir d'autres territoires et déclencher ainsi d'autres guerres. Puis, un jour, ils eurent la chance de trouver une elfe, pourtant bien jeune, mais qui avait des dons exeptionnels en matière de magie, que l'on ne connaissait alors très peu. Son nom était Lalwende - puisse-t-elle toujours rester dans nos mémoires. Elle fut mise alors sur le trône, et elle se révéla apte à gouverner avec une sagesse assez hors du commun pour l'époque. Aujourd'hui, sa descendance règne encore avec la reine Lalwende, qui porte ce même nom, et le roi Anaryon.
Voilà, ce bref récit est la naissance du royaume d'Ewëndan, et de son peuple elfe tel qu'on le connait aujourd'hui.