Le royaume d'Arnestil Rebelle voulant faire tomber vos souverains ou ardent défenseur de la couronne ? Quels que soient vos rêves d'avenir pour ce royaume en pleine guerre civile. Que vous ayez envie d'aventure, d'action ou d'amour, présentez votre personnage et rejoignez nous |
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| Les remparts de la ville fortifiée | |
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Auteur | Message |
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Cassandre Civil(e)
Nombre de messages : 37 Race: : Humaine Rang: : Noble Date d'inscription : 28/05/2008
| Sujet: Re: Les remparts de la ville fortifiée Mar 1 Juil - 22:11 | |
| Alors que la jeune artiseuse était en train de soigner un blessé, une voix se fit entendre dans sa tête lui conseillant d'aller se reposer. Cassandre se releva et vit alors la bataille qui se déroulait sous ses yeux.
Sur le flanc gauche une masse de transylvanien avait réussi à percer les fortifications, semant la destruction sur leurs passage. Heureusement qu'une poignée de soldats arnestiliens menait par une haute elfe arrivait à resister. D'ailleur la guerrière impressionait Cassandre, ses coups de lame étaient si précis que l'on ne voyait pratiquement pas l'épée transpercer les ennemis, cette vision entraina un prise de conscience terrible de la part de la jeune artiseuse, elle était sur un champ de bataille et était aussi vulnérable qu'un coquelicot façe au vent, elle se jura donc qu'une fois sortie de cette guerre elle trouverait un moyen de se défendre et ce quel qu'il soit. A l'avant par contre aucune percée n'avait encore était faite seules des échelles se dressaient et permaittaient aux transylvaniens de grimper le long des murailles. Heureusement, plusieurs soldats ainsi qu'une vifière plutôt courageuse entreprirent de les repousser.
Toute cette agitation ne put laisser Cassandre indifférente. Malgré son repos de quelques minutes, la jeune femme restait fatiguée, mais son courage et sa détermination l'entrainèrent à nouveau vers d'autres blessés.
Maintenant elle ne faisait plus aucune différence entre arnestilien et transylvanien, soignant toutes les personnes blessées et à sa porté. Bien que la fatigue se faisait de plus en plus ressentir, les soins de Cassandre ne perdaient pas de leurs qualité, elle ne voulait pas faire les choses à moitié. Ainsi elle était demandée un peu partout et s'efforcait de maintenir le plus de personne en vie.
Cependant elle commençait à tituber et sa vision, parfaite d'habitude, devenait trouble. Elle arriva ainsi au niveau de la grande porte.
Dernière édition par Cassandre le Mer 2 Juil - 17:52, édité 3 fois | |
| | | Solaris Sang-Melé(e)
Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 28/02/2008
| Sujet: Re: Les remparts de la ville fortifiée Mer 2 Juil - 11:51 | |
| Aïe ! Les ennemis avaient pénétré dans la ville ! Solaris n'eut pas le choix, il n'avait plus assez d'énergie pour recréer une autre illusion. Il devait combattre. D'un battement d'ailes, il se retrouva sur la place centrale. Dès ce moment, c'était chacun pour soi. Tout les coups étaient permis. Tout ce qu'il fallait faire, c'était éliminer le plus d'adversaires de n'importe qu'elle manière sans se faire neutraliser soi-même. C'était ça la guerre. Bon ! Autant s'activer tout de suite. L'autre artiseuse était trop loin, et la vifière qui se battait avec courage ne pourrait pas l'entendre. Il décida de communiquer par télépathie avec l'artiseuse. "N'ayez crainte ma dame, il faut en priorité mettre les femmes et les enfants à l'abri et p...!" Solaris s'interrompit, un cri l'avait alerté. Un soldat voulait brusquer une pauvre femme qui tentait de se protéger. Ce dernier n'eut pas le temps de voir le poing fulgurant qui l'expédia au pays des songes. | |
| | | Goiène Deynne Vifier(ère)
Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 17/05/2008
| Sujet: Re: Les remparts de la ville fortifiée Mer 2 Juil - 11:59 | |
| (désolé pour le retard) Deynne était sur les remparts. Elle tentait de repousser les échelles qui devenaient de plus en plus nombreuses. Elle n'y arriverait pas seule. Soudain, un idée lui traversa l'esprit. Un des soldats, voyant qu'elle était occupée du côté droit décida de poser l'échelle du côté gauche. Arrivé au terme de son ascension il vit alors une espèce de furie lui bondir dessus avec deux yeux perçants, des moustaches et de très grands crocs. La surprise le déséquilibra et il tomba, suivi de ses coéquipiers qui s'écrasèrent en même temps que lui au sol, inertes. Ramsès aimait bien ce jeu et se dit qu'il faudrait recommencer plus souvent. Mais Deynne lui rappela qu'il s'agissait d'une guerre et non d'un jeu de quilles. L'animal poussa un grognement du genre "ouais ouais, ça va j'ai compris" et s'activa. | |
| | | Arya Artiseur(se)
Nombre de messages : 201 Age : 32 Race: : Haute Elfe Rang: : Noble messagère entre deux mondes... Date d'inscription : 21/03/2006
| Sujet: Re: Les remparts de la ville fortifiée Mer 2 Juil - 22:46 | |
| Arya s'approcha du général, prête à engager le combat. D'un rapide coup d'œil, elle le jaugea du regard. Il était grand, très grand, et large d'épaule. Sous son armure, Arya ne doutait pas de la puissance de ses muscles. Première règle de combat à ne jamais oublier : ne jamais sous estimer son adversaire. A travers le trou du heaume dans lequel elle distinguait les yeux d'Alcazar, Arya vit qu'il était en train de commettre cette erreur. L'elfe sourit intérieurement. Tout le monde avaient cette pensée en la voyant avec une arme à la main lorsqu'ils ne la connaissaient pas : "Pauvre petite femme, je vais n'en faire qu'une bouchée ! Cette épée doit être bien lourde pour ses petits bras fins !" Réaction quelque peu normal, Arya était tout l'inverse de ce que l'on pouvait attendre d'une combattante hors-pair habituellement. Elle était petite, fine, et sa musculature était invisible. Arya profita de ce bref instant, et de cette monumentale erreur pour attaquer avec une violence inouïe. Le général ne para que de justesse, et dû reculer d'un pas. Vers le vide. La cours pavée se situait à une dizaine de mètre plus bas. L'elfe ne lui laissa pas un moment de répit, et attaqua avec rapidité une nouvelle fois, mais cette fois sur son flanc gauche. Encore, il ne para qu'au dernier moment, surpris. Selon Arya, il commençait tout juste à comprendre devant quel adversaire il se trouvait. Alcazar sembla se ressaisir et attaqua violemment sur le flanc droit d'Arya, qui dévia aussitôt la lame de son épée et riposta avec une parade bien calculée que le général para avec un extrême facilité. Bien. Il connaissait ses leçons par cœur. Il faudrait jouer la fine lame, et rapidement. Il ne fallait pas que le combat s'éternise, ou sinon elle n'aurait plus de force pour la suite de la bataille. Aussitôt, elle s'y attela. Elle chercha en vain son point faible, essayant la plupart de ses ressources, mais tout ce qu'elle parvint à lui infliger ne fut qu'une petite égratignure, infligée à la gorge : quelques centimètre plus loin et Alcazar se serait effondré somme une masse, égorgé. Elle, par contre, avait une légère entaille à une cuisse, pas bien grave, mais qui saignait tout de même beaucoup. Selon l'elfe, la lame avait manqué de peu la fémorale. Le général la frappa de sa main libre au visage avec une force inouïe, sans qu'elle ne puisse comprendre comment il avait pu percer sa garde, qui était pourtant impeccable. Sous le choc, il envoya valdinguer Arya contre un créneau, sa tête heurtant violemment la pierre. Elle parvint à rester consciente, mais de justesse. Sa vision se troublait, mais elle parvint à distinguer la lame qui se dressa au-dessus d'elle pour s'abattre et éteindre sa vie. Arya roula sur elle-même pour éviter le coup mortel. Celui-ci s'abattit à quelques centimètres de sa tête, là où elle se trouvait auparavant. Une nouvelle fois, la lame se leva, et Arya parvint à parer le coup avec son épée qu'elle n'avait pas lâché, malgré le choc. D'un coup de pied violent bien placé, elle le repoussa. Presque plié en deux, il recula de plusieurs pas. Cela était suffisant. Elle se releva aussitôt, n'osant prêter attention au sang qui lui battait violemment l'intérieur du crâne, le martelant sans aucun scrupule, et lui donnant envie de s'arracher la tête. Alcazar en était encore à sa douleur typiquement masculine, et Arya en profita pour attaquer. Il para avec difficulté, et recula d'un pas pour se stabiliser. Plus que quelques pas, et ce serait fini. Elle enchaina les parades sans lui laisser le temps de faire quoique ce soit pour reprendre son équilibre. Il reculait, reculait vers le vide. Arya s'approchait de plus en plus de lui . Au dernier moment avant qu'il ne tombe, Arya lui assena un coup de point dans la tête, faisant voler son heaume au loin. L'un des pieds d'Alcazar rencontra le vide, sans qu'il ne puisse rien faire. Dans son dernier regard, Arya y décela une peur certaine et effrayante, puis il alla s'écraser sur les pavés de la cour. Sa cervelle répandue sur le sol maculait la pierre grise d'une manière dégoutante. Arya se détourna, révulsée. Elle prit sa tête dans ses mains, mais elle n'eut pas de répit. Elle vit la première échelle s'appuyer sur le mur extérieur, aussitôt suivit par d'autres.
"Repoussez les échelles ! Vite !" Hurla-t-elle. Déjà elle s'en occupait, elle repoussait les échelles tout en tuant les autres transylvaniens qui se présentaient à elle sur les remparts. Elle ne s'occupait plus de son mal de crâne épouvantable, et de sa plaie qui ne cessait de saigner, quoique le débit de sang ait largement diminué. Soudain, elle perçut la sensation bien connue d'un artiseur qui voulait la contacter. Elle s'ouvrit à lui, ne sachant trop qui elle trouverait. Elle entendit alors les paroles d'un soldat qu'elle ne connaissait pas. Il lui demandait de mettre les femmes et les enfants à l'abri quand le lien de l'Art se coupa entre eux. Aussitôt, alors qu'elle expédiait un autre ennemi chez les morts, elle essaya de le recontacter. Elle connaissait à présent son toucher, et elle le retrouverait. Ce qu'elle fit au bout de quelques instants. *Oui, les femmes et enfants à l'abri ! Mais ce n'est pas mon rôle, j'ai déjà beaucoup de travail sur les remparts, et j'ai une garnison à diriger ! Que voulez-vous faire exactement ?* Lui demanda-t-elle par la pensée. Tout en artisant, elle continuait à repousser autant d'échelles que possible, mais déjà les transylvaniens arrivaient en masse sur les remparts, malgré les efforts de ses hommes. | |
| | | Vlad Tepes Drâculea Civil(e)
Nombre de messages : 26 Race: : Elfe Noir Rang: : Prince Date d'inscription : 17/06/2008
| Sujet: Re: Les remparts de la ville fortifiée Jeu 3 Juil - 16:24 | |
| La bataille était rude et le peuple Arnestilien se battait vaillamment, Vlad le reconnaissait et contrairement à ce que l'on pouvait penser, il s'en donnait à cœur joie. Ce peuple avait connu beaucoup de guerres en quelques décennies et savait donc comment se défendre.
Le Prince du haut de sa monture se trouvait avec ses milliers d'hommes devant la Porte Principale qui craqua sous le bombardement intensif. Le Chef Transylvanien s'en réjouissait, voici une aubaine qui lui éviterait de sérieux ennuis pour ses plans.
Mais son ouïe d'Elfe lui fit vite comprendre qu'un mouvement de charge allait franchir la porte d'un moment à l'autre..
La cavalerie ! Piquiers à vos positions ! Archers prêts à tirer ! Soldats à vos boucliers, formez les phalanges !
Oui, Vlad savait comment réagir avec rapidité face à une charge inattendue. Grâce à ses troupes expérimentées et organisées, il avait développé une technique ancestrale "les Phalanges" qui consistait à former une défense sans faille sur laquelle se "fracassaient" les charges ennemies et ainsi permettait de très vite lancer une contre-attaque.
Un lourd fracas se fit entendre, une grosse bousculade, des chevaux qui se renversaient sur les boucliers. Mais la Phalange de Drâculea était toujours là, bien ancrée sur sa position. La charge arnestilienne venait de perdre l'avantage.
Soldats à vos épées ! Chargeeeeeeeeeeez ! Cria Vlad qui s'élanca au combat.
De ses gestes rapides et précis, le Prince fit tomber tous ses adversaires en un rien de temps. Avec ses troupes, il entra dans le centre de la ville et de sanglants combats s'engagèrent. Tepes prit plaisir à voir ses ennemis qui tombaient comme des mouches devant lui.
Il entendit de légers bruits d'arcs tendus derrière lui. Des Archers arnestiliens s'apprêtaient à tirer sur lui. Sans se retourner, il fit un sourire sous son heaume et décida d'utiliser sa magie afin de montrer une partie de sa réelle puissance qu'il maîtrisait à la perfection. Ainsi en quelques secondes, il développa avec facilité un champs magnétique puis lança des ondes de choc qui projetèrent les Archers et soldats ennemis avec une violence telle que l'on pouvait entendre le craquement des colonnes vertébrales ou le fracas des crânes contre les murs.
Il regarda tout autour de lui et vit les autres soldats ennemis qui reculaient, stupéfaits par la puissance démoniaque du Prince qui se mit à éclater de rire.
Pendant ce temps, les centaures chargeaient sur le flanc gauche, sur le flanc droit les échelles étaient mises en place et les troupes s'emparaient des remparts vu le manque de résistance. Dans les minutes qui suivront, la Reyne d'Arnestil sera dans l'obligation d'ordonner une retraite sous le pressing transylvanien.
Un peu plus loin, il vit une jeune arnestilienne recluse dans un coin en train de porter secours aux nombreux blessés.
Tuez-la ! Ordonna le Prince à quelques uns de ses hommes qui étaient proches de la femme.
On ne peut pas mon Seigneur. Elle nous a soigné et on lui a promis de ne point la toucher en retour.. Déclara l'un d'eux en baissant les yeux.
Vlad fronca des sourcils et assista à une résistance face à ses ordres, chose qu'il ne fallait surtout pas faire. Ainsi, il ordonna à ses archers de tirer sur les mutins qui s'effondrèrent au sol.
J'ai dis pas de quartiers ! TUEZ LES TOUS ! Ou je vous tuerais moi-mesme ! Rétorqua Drâculea à ses hommes. | |
| | | Sylvius Civil(e)
Nombre de messages : 20 Date d'inscription : 18/06/2008
| Sujet: Re: Les remparts de la ville fortifiée Jeu 3 Juil - 18:09 | |
| Alors que l’attente se faisait plus pesante, on entendit un fracas de bois et de métal venant en direction de la porte. Sylvius fut informé que la porte venait d’être détruite par les machines de siège et que la cavalerie chargeait en direction du bataillon central. Le lieutenant jeta un regard discret et, voyant la cavalerie partie, se décida à faire une sortie. Il fit le tour de ses hommes, rassemblés dans la salle principale.
Eh bien on dirait que notre heure est venue, avec l’ouverture de la porte, le reste de l’armée va pouvoir nous rejoindre et nous allons terminer cette guerre. Vérifiez vos armes et préparez-vous à sortir.
Quand ils furent prêts, ils sortirent de la maison et engagèrent la première patrouille qui s’apprêtait à passer devant leur refuge. Cette fois là, leurs ennemis étaient armés d’épées et de petits boucliers en bois. Sylvius les engagea en premier, il faisait virevolter sa lame contre les boucliers pour forcer les défenseur à se protéger derrière, ainsi il put en se baissant lacérer aisément les jambes, en tranchant certaines au passage. Nombreux s’écroulèrent à terre en criant de douleur, tandis que ceux de derrières engageaient les hommes de Sylvius. Ce fut un nouveau massacre, bien que cette fois ci quelques soldats furent blessés par quelques guerriers expérimentés qui avaient su feinter leurs attaques.
Quand il se releva pour voir comment se portaient ses hommes, l’attention du jeune lieutenant fut attiré par quelques bruits, quand il se retourna il vit que le bataillon central avait pénétré dans la ville et commençait le doux carnage des défenseurs. Sylvius fit signe à ses hommes de le suivre pour faire jonction avec le reste des soldats transylvaniens. Mais Sylvius put discerner dans ce vacarme, des bruits de sabots, et remarqua très vite que le seigneur Drâculea menait en personne l’attaque. Mais apparemment une chose n’allait pas et certains transylvaniens furent exécutés pour il ne savait quelle raisons. Il s’enquit auprès d’un autre soldat de la situation et apprit que des hommes avaient promis de ne pas pourfendre une dame qui les avait soignés. Sylvius s’approcha de son seigneur, s’inclina et prit la parole.
Monseigneur, les troupes du général Alcazar se battent sur les remparts du flanc gauche, je me suis séparé du bataillon avec mes hommes pour tenter d’ouvrir la porte. Mais l’ennemi y était en trop grand nombre et nous avons dû repousser des patrouilles de défenseur alors que nous tentions de contrôler le secteur.
Sylvius marqua une légère pause puis reprit.
Milord, je vous demande de me laisser m’occuper de cette femme, elle a aidé nos hommes à guérir de leurs blessures et à poursuivre le combat. Je vous demande humblement de me laisser sa vie quand la bataille sera terminée.
Le lieutenant transylvanien, restait incliné devant Vlad Tepes, la tête basse et prêt à écouter les ordres. | |
| | | Itzalina Vifier(ère)
Nombre de messages : 1265 Age : 38 Race: : Humaine avec du sang elfe Rang: : Reine d'Arnestil Date d'inscription : 19/02/2006
| Sujet: Re: Les remparts de la ville fortifiée Jeu 3 Juil - 23:36 | |
| Bruit de la porte qui tombe, hennissement affolés des chevaux blessés, cris d'agonie dans chacun des deux camps... Bras qui fatiguent et souffle qui commence à manquer... La victoire lui échappait et la reine le savait. Son armée était prise en étau par une autre bien plus important et d’une cruauté encore jamais vue par la jeune femme… Le sang rougissait les pavés et un volume bien trop important de celui-ci avait appartenu aux arnestiliens… Le gros de l'armée transylvanienne était entré dans la ville par la grande porte et tous ceux qui se trouvaient à l'arrière commençaient à déborder les arnestiliens, tuant sans relâche et surtout sans pitié... Jamais Itzalina n'avait vu une telle horreur dans le combat. Elle devait faire cesser ce massacre... Car, sinon, tout son peuple y passerait... L’idée de rendre les armes l’effleura un instant pourtant, elle ne voulut garder cette option qu’en derniers recours… Et en choisi une autre avant d’en venir à une telle extrémité. Elle ordonna donc le regroupement de ses troupes qui avaient étés éparpillée des la ville et, enfourchant sa jument blanche commença avec les lambeaux de ses hommes à reculer vers le château… | |
| | | Vlad Tepes Drâculea Civil(e)
Nombre de messages : 26 Race: : Elfe Noir Rang: : Prince Date d'inscription : 17/06/2008
| Sujet: Re: Les remparts de la ville fortifiée Mar 8 Juil - 14:37 | |
| L'ennemi recule, se repli vers le Château comme prévu. Vlad fit rassembler une grande partie de son armée sur la Grande Place.
Le second du Général Alcazar apparu devant le Prince qui l'écoutait sans le regarder, ses yeux fixant l'ennemi en fuite. Tepes remit son épée dans le fourreau puis retira son heaume.
Lieutenant avec vos hommes repartez sur le flanc gauche pour aider le Général à nettoyer le secteur. Une fois fait, qu'Alcazar et ses troupes se rassemblent ici sur la Grande Place afin que l'on prépare l'offensive contre le dernier bastion d'Arnestil.
Vlad ne répondit pas concernant la requête pour la jeune humaine. Il avait horreur de revenir sur une de ses décisions. Il laissa donc place à un long silence puis se tourna vers un autre gradé à ses côtés.
- Mon Seigneur doit-on avancer nos armes de siège et bombarder le Château ?
Grand Dieu non ! J'ai l'intention de dormir sous un toit ce soir... d'un ton amusé en fixant le Château.
Préparez juste les béliers enflammés, rassemblez tout nos archers. Ils entameront la première partie du spectacle.
Les armées de Drâculea se rejoignirent au centre, reformèrent leurs lignes et attendirent les nouveaux ordres. | |
| | | Arya Artiseur(se)
Nombre de messages : 201 Age : 32 Race: : Haute Elfe Rang: : Noble messagère entre deux mondes... Date d'inscription : 21/03/2006
| Sujet: Re: Les remparts de la ville fortifiée Mar 8 Juil - 22:29 | |
| Arya vit au loin sur sa droite, la cavalerie ennemie s'élancer vers la porte centrale. Même si elle ne la voyait pas, l'elfe devina qu'elle avait été ouverte ou détruite. Mauvais signe...
Les échelles continuaient d'affluer, et Arya et ses hommes étaient trop peu nombreux pour les repousser. De plus, le nombre de transylvaniens croissaient sans cesse sur les remparts. Ils étaient trop nombreux, beaucoup trop nombreux. Si elle et son régiment ne partaient pas tout de suite, ils allaient être débordés et se faire tous massacrés.
Après un dernier coup d'épée bien placé dans le ventre, Arya hurla :
"On se replie ! Vite ! Au dernier bastion !"
L'elfe trouva rapidement un escalier qui menait dans la cour. Elle remarqua alors qu'ils étaient pratiquement encerclés, pris au piège. Il fallait faire vite si ils voulaient s'en sortir vivants. D'un coup d'œil en arrière, elle vit que ses hommes la suivaient pour la plupart, ceux de derrière couvraient leur arrière. Arya dévala les marches, rencontrant au passage plusieurs ennemis. Jouant sur l'effet de surprise, elle les faisaient basculer dans le vide avant même qu'ils n'aient eu le temps de réagir.
Dans la cours, c'était un véritable champs de bataille. Des arnestiliens jonchaient le sol par trentaines, et leur sang se mêlait largement à celui des transylvaniens : les soldats s'étaient battus vaillamment, personne ne pouvait en douter.
Arya traversa la cour en courant, suivie de près par son régiment. L'elfe tuait tout les ennemis qui se présentaient à elle et se mettaient sur son passage. Au bout de la cours, Arya entendait déjà l'ordre de les encercler pour les bloquer. Vite ! Courir encore plus vite ! Mais elle ne devait pas oublier que ce n'était que des humains qui la suivaient...
Heureusement pou eux, les transylvaniens mirent du temps à comprendre uqi ils devaient encercler, car le passage d'Arya et sa troupe était rapide, et mortel : aucun témoin pour hurler qui arrivait. Arya entra dans la première rue en tuant d'un violent coup de coude dans la gorge le seul soldat déjà en place pour leur barrer la route. Elle et ses soldats passèrent de justesse. Surtout, continuer à courir... C'était leur seul chance de survie. Des flèches sifflèrent autour d'eux, mais une seul atteint sa cible.
De ruelles en rues, de rues en places, et de rues en ruelles, Arya approchait du château. Au fur et à mesure, Arya rencontrait d'autres soldats arnestiliens qui eux aussi fuyaient vers le château. L'elfe en déduisit que l'ordre de la retraite avait été donné. Un coup d'œil en arrière : ses hommes suivaient toujours. Ils n'étaient plus qu'une bonne trentaine. Maigre reste.
La porte était en vue. De nombreux soldats accouraient, certains ensanglantés, d'autres dans un état bien grave encore. En les voyant, Arya se demanda comment ils avaient trouvé la force d'arriver jusqu'au château.
Enfin, Arya et ses hommes pénétrèrent dans la forteresse, en sécurité très relative. | |
| | | Itzalina Vifier(ère)
Nombre de messages : 1265 Age : 38 Race: : Humaine avec du sang elfe Rang: : Reine d'Arnestil Date d'inscription : 19/02/2006
| Sujet: Re: Les remparts de la ville fortifiée Jeu 10 Juil - 19:51 | |
| L’épée de la reine se faisait de plus en plus lourde entre ses mains alors qu’elle tentait avec ses hommes de tailler une brèche dans les rangs des ennemis qui les encerclaient. Pourtant, la jeune femme et son armée finirent par passer et, au pas de course se dirigèrent vers leur dernier bastion…
Après avoir croisé et tué de nombreux ennemis mais aussi malheureusement perdu de nouveaux soldats, ce qui restait de l’armée arnestilienne parvint enfin au château. Heureusement pour les protecteurs du royaume, les lourds chevaux de guerre de Vlad Treppe Draculea ainsi que les quelques centaures qui avaient rejoint l’armée de ce dernier avaient le plus grand mal à se frayer un passage parmi les combattants qui s’affrontaient dans la moindre ruelle. Mais les hommes à pieds n’étaient pas confrontés à ce problème… C’est donc sur les talons de l’armée d’arnestil que celle du cruel Treppes pénétrera dans la cour pavée de la bâtisse de pierre et engagea de nouveau le combat.
Acculés, les soldats d’Arestil étaient en bien mauvaise posture et tombaient de plus en plus nombreux… Le moral de tous était au plus bas mais aucun n’abandonnait le combat ce qui emplis de fierté la jeune reine. Itzalina put même pour la première fois la fidèle Arya se battre…L’elfe se mouvait avec une grâce et une vitesse comme jamais n’en avait vu la jeune reine, tranchant les ennemis comme du beurre… Celà redonna courage à Itza: son amie contrairement à elle ne fatiguait pas le moins du monde. Malheureusement, la jeune reine était également consciente que ses coups à elle perdaient peu à peu de leur puissance...
Dernière édition par Itzalina le Sam 31 Jan - 19:11, édité 1 fois | |
| | | Arya Artiseur(se)
Nombre de messages : 201 Age : 32 Race: : Haute Elfe Rang: : Noble messagère entre deux mondes... Date d'inscription : 21/03/2006
| Sujet: Re: Les remparts de la ville fortifiée Jeu 10 Juil - 21:09 | |
| Alors qu'Arya venait à peine d'entrer dans le bastion, les transylvaniens arrivaient déjà en très grand nombre. Elle poussa un juron à mi-voix, et se prépara à combattre une nouvelle fois. Mais elle avait absolument besoin d'énergie, elle ne pourrait plus tenir longtemps. En effet, elle avait combattu avec tant de hargne, et de force, que, même en étant une elfe, Arya avait de besoin de se ressourcer.
Les transylvaniens n'étaient qu'à quelques mètres. Arya en repéra un au premier rang. Elle tendit son esprit vers lui : il n'avait aucune barrière mentale. Arya entra dans son esprit aussi facilement que dans du beurre, et elle pompa son énergie. Au bout de quelques secondes, le soldat s'effondra au sol, sans aucune raison apparente, mais il était tout simplement dépossédé de son énergie vitale. L'elfe fit de même pour un second soldat, qui rejoignit aussitôt son coéquipier sur les dalles grises de la rue.
Aussitôt, Arya se sentit plus forte, prête à combattre, revigorée comme au début de la bataille. L'Art était une chose puissante, et ce qu'elle venait de faire était un acte abominable qu'elle n'exécutait qu'en cas de détresse, et seulement avec des ennemis.
Les soldats chargèrent, et Arya engagea le combat. Elle combattait jusqu'à cinq soldats en même temps, virevoltant dans tous les sens, attaquant avec précision, faisant en sorte que chacun de ses coups soient des coups mortels.
Arya se battait depuis une dizaine de minutes dans le bastion lorsqu'elle vit du coin de l'œil la reine Itzalina. Elle semblait épuisée, à bout de force, ce qui prouvait que la reine s'était battue à la perfection, n'hésitant pas à risquer sa précieuse vie pour son peuple.
Arya acheva le soldat qui se trouvait en face d'elle, et s'approcha de la reine en se frayant un chemin à coup d'épée et de coup de coudes violents.
"Itzalina, vous n'êtes pas blessée.." Constata Arya d'un regard. "Venez, vous devez vous enfuir, le bastion va être pris dans quelques minutes, il faut trouver une issue !"
Réfléchissant en même temps qu'elle parlait, Arya rajouta :
"Par les souterrains, vous aurez peut-être une chance... Venez, vite !"
Et, sans lui laisser le temps de rétorquer quoi que ce soit - Arya était convaincue que la reine protesterait -, Arya attrapa la reine par un bras et l'entraîna à sa suite, tout en créant un chemin de son bras droit, qui tenait l'épée. | |
| | | Vlad Tepes Drâculea Civil(e)
Nombre de messages : 26 Race: : Elfe Noir Rang: : Prince Date d'inscription : 17/06/2008
| Sujet: Re: Les remparts de la ville fortifiée Ven 11 Juil - 0:14 | |
| L'Armée de Tepes de nouveau réunie, se précipita vers le Bastion aux talons des derniers Arnestiliens qui cherchaient à se replier.
Quelle chance pour les Transylvaniens, les Humains étaient tellement lents que les portes du Bastion furent encore ouvertes et ainsi ne nécessitaient point l'intervention des béliers.
Vlad galopa de vive allure et se fonda dans la masse où de violents combats reprirent. Les tout derniers sans doute.
Entouré de ses hommes qui veillaient à un minimum d'espace "sécurisé" autour de leur Chef, Vlad prit un arc et s'amusait à tirer sur les quelques archers en hauteur qui semblaient couvrir une retraite.
Avec sa longue vision d'Elfe, Tepes pu s'apercevoir qu'il s'agissait de l'évacuation de la Reyne. Il serra les dents et s'exclama :
Quelle lâcheté ! Soldats pousser en avant ! encerclés-les !
Le Prince sentit une flèche passait très près de lui, il visa l'archer en question mais au moment de décocher sa flèche, un Arnestilien avait réussi à passer le cercle de sécurité et à affoler la monture du Prince Draculea ce qui, évidemment, dévia la trajectoire de sa flèche qui se planta comme par miracle dans l'omoplate de la Reyne.
L'humain fut vite décapité par Tepes.
Sombre imbécile il m'a fait raté ma cible ! Du coup combattre une Reyne blessée n'aura point la mêsme notion de saveur ! raah !
Il talonna sa monture qui fit une percée à travers les rangs ennemis. Sortant son épée du fourreau et pointant la lame vers sa proie, Vlad se mit à crier de sa voix puissante et rauque, parmi la foule :
ITZALINAAAA !
Il s'arrêta et fixa la Reyne avec un sourire sadique, impatient de voir sa réaction. Aura-t-elle le cran de faire demi-tour et engager l'ultime combat ? ou bien laissera t-elle périr son peuple et sauver sa vie ? | |
| | | Itzalina Vifier(ère)
Nombre de messages : 1265 Age : 38 Race: : Humaine avec du sang elfe Rang: : Reine d'Arnestil Date d'inscription : 19/02/2006
| Sujet: Re: Les remparts de la ville fortifiée Ven 11 Juil - 1:50 | |
| Alors qu'elle se débattait encore entre les bras d'Arya, ne voulant pas laisser ses hommes qui lui avaient été fidèle jusqu'en cet instant critique mourir au combat alors qu'elle s'enfuyait lâchement, Itzalina eut soudain un hoquet de douleur et porta sa main à son omoplate que venait "malencontreusement" d'atteindre son ennemi.
Renonçant alors pour de bon à fuir car elle savait pertinemment que cela ne changerait rien à son destin la reine se retourna et chercha d’un regard douloureux l’archer qui venait de la toucher. Lorsque ces yeux noirs croisèrent ceux rouges comme le sang de Vlad Tepes Draculea, elle sut immédiatement que l’archer en question n’était autre que le prince.
Il cria alors le nom de la jeune femme en riant tandis que le regard de cette dernière, aussi éloquent que si elle avait émis sa question à haute voix disait :
«Pourquoi tant de haine ? Pourquoi massacrer mes hommes comme du bétail ?»
Mais l’expression fugitive de la reine disparut aussi soudainement qu’elle était apparue et la haine remplaça le regret, donnant une nouvelle force à la jeune femme. D’un geste rageur, elle brisa la hampe de la flèche fichée dans sa chair : que faire d’autre sinon arracher la pointe ce qui n’aurait pas manqué de déclencher une hémorragie incontrôlable ? Puis, elle fit face à son ennemi, tenant pour quelques temps encore fermement sa lame…
Quelques rangées d'hommes seulement la séparaient du prince mais, il n'était pas encore à sa hauteur. Mistral qui quand à lui venait de planter ses crocs dans la gorge d'un archer à la protection défaillante la rejoignit au pas de course tandis qu'elle s'écriait :
C’est moi que tu veux Tepes? Soit! Je suis prête, nous nous battrons puisque tu sembles si ardemment le désirer. Mais fais cesser les combats et laisse mes hommes partir. Alors peut-être pourras-tu avoir ton trophée…
Et la haine à son tour disparu de ses yeux noirs pour être remplacée par le défi et la résolution… Elle mourrait probablement. Mais, quel autre destin réservait on à un seigneur vaincu dont on ne pouvait faire un vassal ? Il en avait toujours été ainsi il en serait toujours ainsi et elle l’accepterait. Cependant, elle comptait bien laisser un cuisant souvenir de leur rencontre à celui qui avait fait massacrer la plupart de ceux qui l’avaient servie avec fidélité….
Et puis qui pouvait savoir ? Peut-être même parviendrait-elle à le blesser mortellement…
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| | | Arya Artiseur(se)
Nombre de messages : 201 Age : 32 Race: : Haute Elfe Rang: : Noble messagère entre deux mondes... Date d'inscription : 21/03/2006
| Sujet: Re: Les remparts de la ville fortifiée Ven 11 Juil - 13:53 | |
| Arya entendit un sifflement de flèche qui se rapprochait dangereusement vers elle et la reine. Quand elle se retourna, elle la vit se ficher dans l'omoplate d'Itzalina. L'elfe voulut continuer à tirer la reine, mais Itzalina se débattit violemment, et elle la libéra, méfiante.
C'est alors qu'elle vit Vlad Tepes Drâculea, à quelques mètres, fier de son œuvre. C'était la première fois qu'elle voyait le prince. Grand, les cheveux blanc, il était effrayant. Il avait le teint sombre, tirant sur le gris, ce qui était plus un teint cadavérique en vérité. Mais ce qui choqua le plus Arya, ce fut ses yeux. Rouge sang. Ils étaient si perçants, si intense... Une image vint alors à Arya : une goutte d'eau pareil à ses yeux cristallins à laquelle on ajoute une goutte de sang pour la salir. L'elfe frissonna. Elle n'avait jamais vu d'elfes noirs auparavant, seulement en gravures, et elle n'aurait jamais pu imaginer à quoi ils ressemblaient réellement. Mais malgré la haine qui déferlait déjà en elle face à Vlad, elle ne put s'empêcher de ressentir une étrange fascination qui allait au-delà de sa compréhension pour cet être hors du commun.
En voyant le prince, Arya vit que la reine avait déjà pris sa décision, et qu'elle ne pourrait rien faire pour l'en empêcher. Itzalina allait se battre contre ce monstre sanguinaire, sans qu'Arya ne puisse rien faire. De plus, la reine était déjà épuisée par la bataille, et l'elfe regretta pour la première fois qu'Itzalina ne soit pas artiseuse : elle aurait pu lui donner de l'énergie, la soutenir dans le combat.
Arya entendit le pas lourd et les crissement d'un homme en armure complète qui s'approchait d'elle et de la reine par derrière. D'un violent coup de coude, elle lui écrasa la trachée. Le transylvanien s'effondra. Personne n'approcherait la reine sans qu'Itzalina n'ai donné son consentement.
Aux côtés d'Itzalina, Arya refusait de penser à ce qui pouvait arriver, elle refusait d'accepter que son amie allait sûrement mourir sous ses yeux, elle refusait tout simplement pour tenir le coup. | |
| | | Vlad Tepes Drâculea Civil(e)
Nombre de messages : 26 Race: : Elfe Noir Rang: : Prince Date d'inscription : 17/06/2008
| Sujet: Re: Les remparts de la ville fortifiée Ven 11 Juil - 19:04 | |
| La Reyne était protégé par quelques hommes mais surtout par une Haute Elfe redoutable, ce qui n'était pas pour déplaire à Tepes. Mais il fit un geste brusque d'un revers de la main et envoya une nouvelle vague d'ondes de choc qui balaya les premières rangées de soldats qui se trouvaient entre luy et Itzalina. Il se moquait que parmi ces soldats certains étaient ses propres hommes. Une seule chose l'intéressait à présent : son combat contre la Reyne d'Arnestil.
Un passage s'offrait donc à luy face à Itzalina et son amie Elfe. Le Prince avança lentement du haut de sa monture, l'épée toujours en main.
Il leva la visière de son heaume et fixa les deux femmes l'une après l'autre.
Sorts-toi de là Haute-Elfe. Ou tu rejoindras la terre de tes ancêtres. Dit-il de sa voix calme et rauque.
Elle refusa ardemment, voulant protéger à tout prix sa Reyne. Ce qui amusa Drâculea.
Je crois que tu n'as point encore compris à qui tu as affaire...
Il leva la main vers la direction d'Arya et ferma progressivement le poing, coupant pestit à pestit la respiration de celle-ci par son immense pouvoir de l'Art. Mais il sentait une sérieuse résistance, comme il n'avait jamais ressenti depuis de longues années. Il prenait toutefois le dessus mais savait que s'il désirait la tuer, il devrait dépenser une grande partie de son énergie ce qui l'affaiblirait pour son combat ultime.
Ne.. discutez point.. rajouta-t-il mot par mot en serrant les dents.
Il lâcha prise, la Haute Elfe recula de quelques pas se tenant par le cou pour reprendre sa respiration. Tepes en profita pour revenir vers la Reyne.
Itzalina voyons.. Gardez un minimum de dignité. Adressons-nous entre personnes de Hauts Rangs... Vous voulez que j'ordonne de cesser le combat contre vostre vie ?
Il réfléchit quelques secondes puis lui lance un sourire sadique.
Pourquoi priverais-je mes hommes du plaisir qu'ils éprouvent en combattant ? Regardez comme ils sont heureux.
Quelques micro-secondes de silence.
Et puis vous livrez à moy, ainsi, serait trop facile et certes ennuyeux pour ma personne. Non.. Non, croisez le fer avec moy. Si vous me tuez, la Guerre sera terminée et mes hommes rentreront au Pays. Si je gagne..j'épargnerais vos hommes restants et la bataille sera terminée.
Il sourit confiant, fixant sans relâche et avec détermination la jeune Reyne Arnestilienne.
Qu'en dîtes-vous ? Vostre Majesté... | |
| | | Itzalina Vifier(ère)
Nombre de messages : 1265 Age : 38 Race: : Humaine avec du sang elfe Rang: : Reine d'Arnestil Date d'inscription : 19/02/2006
| Sujet: Re: Les remparts de la ville fortifiée Ven 11 Juil - 20:15 | |
| Une réplique cinglante brula les lèvres da la reine lorsque Tepes lui fit remarquer qu'elle ne respectait pas avec lui l'étiquette... Pourtant, la jeune femme retint ses mots. La suite de la proposition bien qu'amenée d'une manière discutable lui convenait.
Elle réplica donc en serrant les dents:
"Jurez-moi que vous laisserez partir mes hommes et vous aurez votre combat..."
Une fois qu'il eut fait sa promesse elle se lança enfin dans le duel souhaité par son ennemi et qui, dans tous les cas lui permettrait au moins de sauver ceux qui parmi ses hommes n’étaient pas encore tombés…
D’un œil exercé, Itzalina commença par jauger l’armure du prince. Certes, elle lui était parfaitement ajustée mais, son poids le ralentirait probablement. Peut-être la jeune reine pourrait-elle profiter de cet avantage. Son armure de cuir bien que peu protectrice était en effet souple et légère ce qui permettrait de se mouvoir avec autant d’agilité et de vitesse que le félin qu’elle avait pour compagnon…
Le prince toujours monté sur son destrier noir et dépassant de plusieurs têtes la semi elfe semblait quand à lui attendre la suite et s’amuser fortement des massacres qui se poursuivaient encore autour de lui… Itza lui lança alors :
"Vous parlez de dignité messire Tepes mais, quel dignité y a-t-il à s’attaquer à une femme blessée sans même avoir la correction de descendre de cheval ?"
Et, sur ses mots, elle sorti sa seconde dague en prenant soin de masquer la douleur que cela lui causait puis lança son compagnons sur le cheval de guerre de son ennemi. Le lynx de la reine, avec une agilité comme seuls pouvaient en avoir le félins attaqua alors de ses dents acérées les jarrets de la monture du seigneur transylvaniens. Cette dernière bien évidement s’agita et lança en arrière des coups de pieds répétés qu’évitait habilement le compagnon de la reine avant de repasser à l’attaque…
Peut-être cela suffirait-il a faire chuter le prince…
Dernière édition par Itzalina le Ven 11 Juil - 20:59, édité 1 fois | |
| | | Arya Artiseur(se)
Nombre de messages : 201 Age : 32 Race: : Haute Elfe Rang: : Noble messagère entre deux mondes... Date d'inscription : 21/03/2006
| Sujet: Re: Les remparts de la ville fortifiée Ven 11 Juil - 20:47 | |
| (mais euh, c'est pas juste ! T'as pas le droit de diriger les persos des autres ! Mais c'est bon, t'inquiète, j'accepte ce que tu as fait faire à Arya, édite pas...)
Arya bouillonnait de rage parfaitement contenue. Elle ne céderait pas à ce prince. Elle venait de refuser son ordre, lorsqu'elle sentit un poing se serrer autour de son cou. Pourtant, il n'y avait personne devant. Avec un hoquet de surprise, elle porta la main à sa gorge, s'étouffant. Elle comprit que Vlad utilisait son Art. De manière très subtile, elle devait l'avouer.
Cependant, elle lutta par la force de son esprit, par sa volonté, elle essayait de le repousser. Mais il était fort, très fort. Un peu plus fort qu'elle, Arya, meilleure artiseuse du royaume d'Ewëndan.
Le poing l'étouffait, l'empêchait de respirer, et déjà son teint pourtant très pâle d'ordinaire avait pris une teinte violacée. Soudain la pression sur sa gorge se libéra lorsqu'il lui ordonna de ne plus protester. En laissant l'air entrer à nouveau dans ses poumons, Arya committ l'erreur de reculer de quelques pas, laissant la reine aux mains de Vlad.
Celui-ci lui proposa un marché : la vie de la reine contre celle de ses soldats. Et c'est avec horreur qu'Arya vit la reine accepter, en échange d'une simple promesse qui ne serait peut-être pas tenue. Mais Arya savait qu'à la place d'Itzalina, elle aurait fait de même, même en sachant qu'elle allait certainement mourir. Arya se sentait impuissante, mais elle savait qu'elle ne pouvait rien faire, mis à part regarder et espérer. | |
| | | Vlad Tepes Drâculea Civil(e)
Nombre de messages : 26 Race: : Elfe Noir Rang: : Prince Date d'inscription : 17/06/2008
| Sujet: Re: Les remparts de la ville fortifiée Lun 14 Juil - 17:14 | |
| Elle reste sur Place et renonce à fuir. A la bonne heure ! Malgré l'abandon du Roy envers son peuple, la Reyne représente tout de mêsme un minimum de dignité au nom d'Arnestil.
Vlad, du haut de sa monture, regarde Itzalina avec un air qui reflète un plaisir certain pour le combat à venir. Amusé par les derniers propos de la Reyne, il éclate de rire, descend de son destrier puis confit les rênes à un de ses soldats.
Voyons Itzalina, nous n'avons point entamé le duel que vous me jugez déjà ! c'est navrant, vraiment !
Il remet son heaume sur la tête, visière levée, épée lame vers le sol.
Bien entendu que j'ai un minimum de correction et de savoir vivre. Pour preuve je suis pied à terre et vais faire un effort pour ne point vous achever trop vite.. je désire que nos peuples savourent ce combat et surtout vostre défaite ah ah ah !
Sourire confiant et machiavélique, il baisse la visière, se met en position de garde.
Honneur à la Dame, Attaquez !
Les hommes de Tepes formèrent un cercle autour des deux souverains, acclamant leur Chef, se délectant du combat qui allait enfin débuté.
Drâculea attendait impatiemment de croiser le fer avec la Reyne, sentir l'odeur du sang, écouter le bruit des épées qui s'entrechoquent et savourer le combat qu'il attendait depuis des décennies, enfin un adversaire à sa hauteur ? Il le saura très vite.. | |
| | | Cassandre Civil(e)
Nombre de messages : 37 Race: : Humaine Rang: : Noble Date d'inscription : 28/05/2008
| Sujet: Re: Les remparts de la ville fortifiée Lun 14 Juil - 22:19 | |
| Une fois un des blessé en état, Cassandre remarqua qu’un homme vêtu d’une belle armure ordonna son exécution, cet homme, sans doute le chef de l’armée, tua les même hommes que la jeune femme venaient de soigner parce qu’ils refusèrent de la tuer.
Cependant l’intervention d’un homme, un jeune gradé d’après ce que l’artiseuse avait pu voir, lui demanda sa vie. Ceci fit réagir vivement Cassandre qui sentit un regain d’énergie, apparement la parole du soldat n’avait pas suffit, aussi une troupe d’homme commençait à s’approcher. Cassandre se prépara à l’affront, elle savait qu’elle était désavantagée, par son manque d’arme et sa fatigue grandissante. C’était sans compter sur les hommes qu’elle avait aidés durant la bataille et qui vinrent lui prêter main forte.
Cette diversions permit à la jeune femme de quitter la place devenu trop dangereuse, tant pis pour les hommes qui se battaient pour elle, la reine était partit de ce coté et elle devait suivre sa trace, il ne fallait pas qu’elle meurt.
La jeune femme sentit alors des soldats la suivre mais ceux-ci étaient trop éloignés, trop lourdement armés et ne connaissait pas suffisamment la ville pour la rattraper. Elle s’en débarrassa donc assez facilement. Elle se dirigea avec toutes les forces qui lui restaient vers le dernier bastion, l’endroit ou la reine devait être. Au passage, elle prit une pomme sur un étalage, pensant que celle-ci lui offrirait un peu d’énergie. Elle réussit à se faufiler dans la forteresse sans trop de difficulté, tous les soldats présents ayant leur attention fixée sur ce qui semblait être une bataille entre deux personnes. Cassandre s’approcha et constata avec horreur la situation. Tout d’abord elle vit la reine blessée à l’épaule face à un adversaire qui semblait coriace, ensuite l’adversaire coriace était le même homme qui avait ordonné sa mort et maintenant qu’elle le voyait de près et sans son casque, elle le reconnut. Vlad Tepes Draculea, un seigneur de guerre transylvanien redouté de tous, connu pour ces exploits militaires autant que pour sa cruauté sans bornes. Son père lui en avait beaucoup parlé, lui disant surtout de ne jamais croisé la route de cet homme, sur le coup Cassandre avait eu peur mais maintenant qu’elle était face à lui et après tout ce qu’elle avait endurée, la peur été mise de coté et c’était le courage qui fit avancer Cassandre. Elle leva son bras et le reste de la flèche dans l’épaule de la reine jaillit et atterrit dans ses mains, parallèlement la blessure se referma.
Elle se plaça au coté de la reine et de la haute elfe, elle les soutiendrait jusqu’au bout, finalement les transylvaniens avait montré leur cruauté et elle ne pouvait permettre ça. Elle enleva son capuchon, révélant son visage.
-Eh bien messire Tepes Draculea on dirait que la galanterie ne vous sied guère. Tout d’abord vous m’attaquez moi qui soigne vos hommes et qui par de la est affaiblie ensuite cette chère elfe affaiblit elle aussi par le combat et maintenant notre reine qui a une flèche planté dans le dos, trois femmes prise pour victime avez-vous peur de vous attaquer à un homme de votre taille ? Ou alors est ce la lâcheté qui vous fait agir ?
Cassandre vit sur le visage du prince une expression de stupeur à l’évocation de son nom suivit de près par une colère foudroyante, elle se demanda ce que le prince pourrait faire, encore essayé de la tuer ou peut être la torturer, dorénavant elle n’en avait que faire.
Dernière édition par Cassandre le Dim 27 Juil - 23:51, édité 1 fois | |
| | | Sylvius Civil(e)
Nombre de messages : 20 Date d'inscription : 18/06/2008
| Sujet: Re: Les remparts de la ville fortifiée Mar 15 Juil - 0:01 | |
| Alors que Sylvius entendit ses nouvelles instructions, il compris très vite que si Vlad Tepes n’avaient pas répondu à sa requête cela voulait dire une chose très claire. Sylvius ne pus que jeter un dernier regard en direction de cette femme, avant de repartir vers le flanc gauche suivit de ses hommes. Il ne pris le temps que de répondre à son seigneur de guerre.
Bien monseigneur, il en sera fait selon votre volonté, il se retourna vers ses hommes, en avant allons prêter main forte au général Alcazar.
C’est ainsi que le lieutenant transylvanien partit en direction du flanc gauche, au bout de quelques minutes d’attentifs coup d’œil vers les fenêtres il se rendit compte que le quartiers semblaient avoir été nettoyer jusqu’au moindre être vivants. Nuls chiens, volailles, ou même enfant, femmes ou guerriers ne furent rencontrés sinon mort. Seul les corbeaux se faisaient présent, on n’entendait que des coups de lames, des cris de douleurs mais ces sons étaient lointains. Le sol pavé de la ville n’était plus q’un sol ensanglanté d’un rouge assombris. Sylvius eu tôt fait de rencontrer un groupe de combattant semblant bien s’amuser, par curiosité de savoir ce qui pouvais animer d’un tel rire les guerriers alors que la bataille n’était pas encore terminé s’approcha.
Il put discerner que à peu prés trois hommes tentaient vainement d’attraper un animal qui ne se laissait pas faire. L’un des deux perdit son sang froid lorsque l’animal se défendit d’un coup de croc bien placé au visage. L’officier s’approcha et pus finalement voir que c’était un goupil, la gueule ensanglanté, qui se débattait. Sylvius fit stopper l ‘amusement.
Vous n’avez rien d’autre à faire ? Où est le général Alcazar ? Le seigneur Draculea a ordonné le nettoyage de tout le flanc gauche.
Les soldats regardèrent le jeune officier, l’un des hommes s’approcha et adressa la parole à Sylvius.
C’est que.. .. Le général alcazar est mort, il a été tué par une elfe. Son cadavre gît là bas. Le bataillon à finit d’achever les défenseurs et ensuite.. .. Eh bien on a attendus.
Sylvius en resta pantois, le général était mort. Ce qui signifiait pour lui une opportunité à ne pas laisser passé. Il fit repartir les guerriers vers le reste du bataillon avec pour ordre de regrouper les hommes. Ceux-ci s’exécutèrent et partir au pas de course.
Il se retourna et pus remarquer que le renard s’était assis, le regard fixait sur lui. Sylvius ne sus que faire sinon s’approcher de l’animal, apparemment cela ne fut peut être pas le meilleur choix car le goupil lui sauta à la gorge. L’elfe noir n’eut le temps que de se baisser, mais apparemment le renard l’avait prévu et avait raccourci son saut. C’est couché sur le sol que Sylvius retenait la gueule de l’animal loin de son visage. La bête grognait tentant absolument de mordre l’elfe. Personne ne pourrait dire ce qui s’est passé, mais quand l’elfe ne pus rien faire d’autre que de fixait ses yeux dans ceux du renard, le combat fut finit. Le renard lâcha toute prise, et regarda d’un air tranquille l’elfe qui se relevait avec méfiance.
Je ne sais ce qui s’est passé, mais une chose est sûre, nos destins semblent à présent liés.
Le bataillon arriva enfin, Sylvius parcoura les hommes du regard avant de leur faire signe de le suivre, tous partirent en direction du bastion, alors qu’ils arrivaient à nouveau devant les vestiges de la grande porte. Un guerrier vint à la rencontre du meneur.
Monsieur, la captive nous a échapper, et le seigneur Draculea a investit le bastion des derniers défenseurs et.. ..
Silence, rejoins les autres et reste attentif.
Ils se remirent en ordre de marche et arrivé au bout d’une dizaine de minutes au bastion arnestiliens. Un cercle semblait s’être dessiné et l’on pouvait y voir le seigneur de guerre Vlad tepes Draculea face à face avec la Reine d’Arnestil. Sylvius se plaça légèrement en retrait de son seigneur, avec à ses pieds le goupil. Il pus voir que la « captive » avait su trouver un chemin jusque là. Mais ce qui importait à cette heure était le duel entre les deux grandes figures de cette bataille. | |
| | | Itzalina Vifier(ère)
Nombre de messages : 1265 Age : 38 Race: : Humaine avec du sang elfe Rang: : Reine d'Arnestil Date d'inscription : 19/02/2006
| Sujet: Re: Les remparts de la ville fortifiée Mar 15 Juil - 19:36 | |
| Alors que le prince transylvanien descendait de sa monture, Itza ne put s'empêcher de lancer avec une ironie certaine:
Vous descendez de votre monture? Comme c'est aimable à vous... Si vous ne m'aviez pas blessée tantôt, le combat en serait presque équitable...
C'est à cet instant que la damoiselle d'Allambré rejoignit à son tour les lieux du combat. Après avoir lancé une réplique bien sentie mais fort dangereuse pour elle si le prince venait à gagner le duel contre la reine d'Arnestil, la jeune noble s'empressa d'user de sa magie pour soigner la reine.
Itzalina sentit alors le projectile quitter sa chair tandis que le sang commençait à couler à flot de sa blessure. Pourtant, il se tari aussi rapidement qu'il était apparu et le liquide couleur rubis ne s'écoula bientôt plus que par un léger perlement pour disparaitre ensuite totalement ainsi que la douleur sourde qui irradiait de la plaie de la reine.
Un espoir se fit alors en son esprit. Peut-être finalement aurait-elle une chance de vaincre si les deux artiseuse à sa disposition prenaient ainsi soin d'elle... Puis, comme Tepes l'y avait si aimablement invité, elle décida de passer à l'attaque, totalement ragaillardie par l'idée que peut-être le combat ne serait pas perdu d'avance...
Bandant ses muscle, saisissant sa seconde dague, la reine s'élança alors, immédiatement suivie de son compagnon de vif sur son ennemi et, avec une rapidité féline, vint se placer à son côté. Le lynx après un feulement sauta sur le dos du prince tandis que sa compagne, dans un mouvement parfaitement coordonné à celui de l'animal lança un coup de taille au niveau des côtes du transylvanien. | |
| | | Vlad Tepes Drâculea Civil(e)
Nombre de messages : 26 Race: : Elfe Noir Rang: : Prince Date d'inscription : 17/06/2008
| Sujet: Re: Les remparts de la ville fortifiée Mar 15 Juil - 22:26 | |
| Faisant fi de l'intervention de la gueuse encore en vie tentant de le surprendre par sa "pseudo-rébellion", le Prince se concentra sur son adversaire. Oui il était confiant pour ce combat mais il ne ferait point l'erreur de sous-estimer Itzalina.
Avant d'entamer le duel, Tepes ne put s'empêcher de communiquer des ordres par la "pensée" à son aide de camps Sylvius.
Pendant mon combat, lorsque tous seront occupés à suivre le duel, profitez-en pour enlevez cette humaine effrontée qui a osé se mesurer à moi. Vous la faîstes prisonnière, je me réserve son sort dès que j'aurais vaincu sa Reyne. Si toutefois, un imprévu se manifeste et me voit... vaincu, tuez la Reyne dans les secondes qui suivent et mettez à sac ce Royaume.
Itzalina se lança avec une certaine ardeur qui fit doucement sourire le Prince sous son heaume.
Il sentit un mouvement rapide se dirigeait vers lui, mais il doit bien avouer sa rapidité fut devancée par l'animal de la Reyne, qui sauta sur son dos.
Mais tout se passa très vite : Vlad répliqua sans attendre, fit un tour sur lui même attrapant d'une main la crinière de l'animal et le balança violemment à terre, sa force étant décuplée par sa puissante magie d'Artiseur.
Cette attaque furtive n'eut pratiquement aucun effet sur le Chef Transylvanien. Il en fallait beaucoup plus pour pouvoir l'inquiétait et lui porter un coup critique. De plus il avait dès à présent l'oeil un peu partout pour ne plus se laisser surprendre.
La Reyne profita de la diversion créée par son lynx pour tenter une attaque rapide mais Tepes, mince et très agile, avantages de la race elfique, esquiva de peu en se penchant en arrière. La lame ennemie effleura le Prince qui entendit le crissement de celle-ci sur sa belle armure .
Ah non ! Une armure toute neuve ! s'exclama-t-il.
Drâculea prit son épée à deux-mains puis frappa d'une force terrible sur l'arme de son adversaire pour la repousser et qui eut un mouvement de recul de plusieurs mètres sous la force colossale du Transylvanien.
HAUT LE BEC ! HARDI ET FIER ! Cria le Prince envers la Reyne.
Le Prince semblait s'amuser comme un pestit fou et fit perdurer le combat, restant généralement sur la défensive afin de tester son adversaire et la fatiguer.
L'animal de la Vifière chargeait à nouveau vers le Prince qui baissa sa lame vers le sol et semblait réciter une formule en ancien Elfique. Sa puissante magie envahit la place, une lumière aveuglante se produisit et au moment ou le lynx sautait sur le Tyran, celui-ci avait disparu comme par miracle.
L'animal s'effondra au sol, puis réapparut derrière Vlad qui éclata de rire. Une sorte de téléportation qui n'en est point une. En utilisant une partie de sa puissante magie, il utilisa son pouvoir d'invisibilité (qui ne pouvait durer que quelques micros secondes car ceci demandait beaucoup d'efforts) puis profita de l'effet de surprise pour se déplacer rapidement. Ainsi il venait de dévoiler l'un de ses pouvoirs jusqu'à présent caché.
Pauvre matou.. il s'est foulé la papatte ? se moqua Tepes qui fit signe à ses soldats de s'emparer de l'animal.
L'elfe noir se reconcentra à nouveau sur son principal ennemi semi-humain.
Alors Itza ! Vous tenez tant que cela à perdre vostre pauvre chat ? Vous ne pouvez rien contre moi, que vous soyez à un ou plusieurs ! Rien ! ahahhahah ! | |
| | | Itzalina Vifier(ère)
Nombre de messages : 1265 Age : 38 Race: : Humaine avec du sang elfe Rang: : Reine d'Arnestil Date d'inscription : 19/02/2006
| Sujet: Re: Les remparts de la ville fortifiée Jeu 17 Juil - 19:01 | |
| La première attaque de la reine fut parée par Teppes et Itzalina, sous la force du coup ne pu que reculer d’un pas tandis qu’une onde de choc se rependait de sa main vers son bras, engourdissant un instant ce dernier… Mais, elle ignora la douleur et, dans une attaque coordonnée avec celle de son compagnon de vif qui venait de sauter sur le dos du prince, Itza frappa de son autre dague le côté de son ennemi. Malheureusement, cela ne fit qu’effleurer l’armure de ce dernier, abimant à peine la pièce métallique qui venait de recevoir le coup.
L’attaque du compagnon de la reine fut elle aussi inefficace ; pourtant, lorsque Teppes le saisit au collet pour le lancer loin du combat, le lynx parvint à mordre la main gantée de cuir du prince. Puis, l’animal fut projeté sur l'un des hommes d'armes de celui qui venait de lui infliger un tel traitement. Ce dernier bascula alors en arrière tandis que le félin se relevait en chancelant, légèrement sonné par le choc. Pourtant, dans la seconde, il s'ébroua et se précipita vers sa compagne au pas de course. Les hommes de Draculea tentèrent de l'attraper au passage mais, le lynx de la reine les évita habilement, distribuant des coups de dents et de griffes à toute main qui avait le malheur de trop s'approcher de sa fourrure. Puis, d'un bon, il retourna auprès de sa compagne pour continuer le combat alors que la jeune reine s'écriait tout en lançant une nouvelle attaque sur le flanc de Teppes qui semblait fort s’amuser de ce duel:
Vous êtes bien sûr de vous messire Teppes. Faites attention, nous pourrions vous surprendre...
Puis, elle le frappa par deux fois à la gorge: une fois de sa lame, l'autre du coude avant de se mettre hors de sa portée et de lancer:
D'ailleurs, ne trouvez-vous pas qu'il n'est pas très loyal d'user de votre magie mais de me priver de la mienne en ordonnant à vos hommes de s'emparer de mon compagnon? D'autant plus si vous êtes aussi certain de victoire que vous le prétendez...
Cette réaction pouvait donner l'impression que la jeune reine était sûre d'elle mais, la force avec laquelle elle avait vu le prince lancer son lynx au loin alors qu'il n'avait utilisé qu'une main et que l'animal pesait plus de 20 kilos n'était pas pour la rassurer... Son armure ne résisterait probablement pas à une attaque directe. Aussi, Itza se jura qu'elle surveillerait au mieux ses arrières...
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| | | Vlad Tepes Drâculea Civil(e)
Nombre de messages : 26 Race: : Elfe Noir Rang: : Prince Date d'inscription : 17/06/2008
| Sujet: Re: Les remparts de la ville fortifiée Ven 18 Juil - 19:28 | |
| Alors que le Lynx se relevait, Vlad leva sa main ensanglantée par la morsure de l'animal. Le Prince fixa Itzalina qui semblait satisfaite de cette blessure.
Tepes lui sourit en retour puis se concentra quelques secondes. Devant les yeux ébahis de la Reyne et du monde autour, le sang disparu tout comme la plaie. Plus aucune trace ! Grâce à l'Art qui permet de se guérir de ses blessures.
Il ricana puis se pencha pour ramasser son gant de cuir et l'enfiler de nouveau.
La Reyne s'élance à nouveau pour tenter une attaque. Le Prince n'ayant point encore récupérer assez de force pour utiliser son invincibilité, contra plusieurs parades avec son épée, mais sa lourde armure l'empêcha de parer deux coups d'Itzalina, qui était bien rapide il fallait le dire certainement un avantage de son côté Elfique. Mais grâce à son heaume, la lame toucha le métal tout comme le coude, ainsi cela n'a eut pour effet que de bousculer Vlad avec un bruit assourdissant à l'intérieur du casque.
D'ailleurs, ne trouvez-vous pas qu'il n'est pas très loyal d'user de votre magie mais de me priver de la mienne en ordonnant à vos hommes de s'emparer de mon compagnon? D'autant plus si vous êtes aussi certain de victoire que vous le prétendez...
D'un calme olympien, le Transylvanien lui répondit sans attendre :
Vous jugerez que je n'utilise ma magie que pour contrer la vôstre donc pour contrer vostre matou. En revanche, pour vous, je n'utilise que mon expérience du combat et du maniement de l'épée, sinon vous ne m'auriez jamais touché au cou et seriez jà vaincue.
Il décida de faire bouger un peu le combat et d'attaquer à son tour. Il vit que la Reyne se déplaçait certes vite, mais que son armure de cuir n'éstait point d'une grande utilité point de vu protection et résistance.
Contrairement à son adversaire, il ne couru point. Non. Il marcha d'un pas sûr et déterminé, l'arme au poing, lame vers le sol.
Lorsqu'il arriva à moins d'un mètre d'Itzalina qui se tenait prête, en position de garde, il lui adressa un sourire sadique et décida finalement de lui montrer ce que le combat donne lorsqu'il doit utiliser sa magie contre elle.
Ainsi, ses yeux rouges sangs reluisirent, puis attirèrent le regard d'Itza. Le Prince était en train d'utiliser l'illusionnisme.
Il créa d'un un premier temps une vision flou pour déstabiliser la Reyne, puis donna l'impression de se multiplier par trois.
Trois Vlad Tepes Drâculea qui encerclèrent la jeune Reyne. Lequel était le bon ?
Elle tenta de donner un coup d'épée à celui positionner en face d'elle mais le coup parti dans le vide. Il s'agissait d'un des clone de l'illusion, Vlad ayant profité du moment flou pour changer de place.
Le vrai Tepes qui était à sa droite, ne lui laissa pas le temps de comprendre, qu'il porta un violent coup du pommeau de son épée dans la mâchoire de la Reyne qui s'effondra sous le choc, le bouche en sang.
L'effet de l'illusion disparu, Draculea tourna autour de sa proie, la fixant à terre avec un sourire machiavélique.
Il pourrait en profiter pour l'achever mais non.. Tepes voulait s'amusait encore, après tout il venait à peine de commencer...
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| | | Itzalina Vifier(ère)
Nombre de messages : 1265 Age : 38 Race: : Humaine avec du sang elfe Rang: : Reine d'Arnestil Date d'inscription : 19/02/2006
| Sujet: Re: Les remparts de la ville fortifiée Ven 18 Juil - 20:49 | |
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Une autre attaque de la reine se conclus par un échec bien qu'elle soit parvenue à toucher son adversaire. Elle n'avait même pas réussi à lui couper le souffle comme elle l'avait espéré et, si le heaume du prince n'avait pas vibré, Itza aurait pu croire avoir manqué son coup... En effet, malgré le bruit assourdissant que fit le métal, le prince n'en paru pas dérangé le moins du monde...
Plus le combat avançait plus Itza avait l'impression que Vlad Teppes Draculea jouait avec elle et cela commençait à l'énerver. C'était sensé être elle le chat et elle n’aimait absolument pas le rôle de la souris dans lequel la coinçait son adversaire...
Pourtant, même après qu'il l'eut touché et que sa mâchoire eut émis un atroce craquement, la jeune reine tenta de rester digne et, crachant dédaigneusement le sang qui coulait de sa bouche se prépara à parer un éventuel coup de son adversaire. Vlad lui tournait autour comme un vautour qui attend la curée et pourtant, il ne la frappa pas. Un peut plus et il l'aurait aidée à reprendre pied...
Elle lui lança : Et bien messire Teppes, vous vous vantiez tantôt de ne pas utiliser votre magie dans notre duel mais, que venez-vous de faire à l’instant. Je dois vous avouer que je n’ai jamais vu qui que se soit créer plusieurs images de lui-même sans utiliser l’art…. Vous pourriez assumer vos actions au moins.
Mais, à peine avait-elle terminé cette tirade que la douleur irradia de sa mâchoire probablement brisée. Elle grimaça alors puis, lançant un regard glacé au transylvanien se releva tout en le surveillant tandis que Mistral détournait l’attention du prince en s’attaquant à ses mollets dénudés… Le prince détourna donc son attention de la jeune reine, trop occupé qu'il était à essayer de repousser un lynx furieux qui esquivait habilement chacun de ses coups. Pourtant, Itza senti que son compagnon commençait à fatiguer. Aussi, elle se joignit à lui au plus vite et tenta de faire basculer Vlad au sol afin de lui hôter son heaume.
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