Le centre du marais de Yantar

Marais de Yantar

Seul quelques élus parviennent jusqu' ici ou les plus téméraires. C'est ici que s etoruve le campement des chercheurs,la forge ainsi que le monolithe qui se toruve quelque part mais personne ne sait où exactement...


Etan avançait toujours, ce fut la seule fois où rien ne lui passer dans la tête, pas une seule pensée même la plus simple. Il avait un choix douloureux, abandonner ceux qu'il aimait pour guerir. Il arriva à hauteur d'ne tente de cuir noire quand soudain une voix se fit entendre.

Eh bien un nouveau cobail ?! Ne bougez pas !!

Etan ne pu que se retourner lentement vers l'entrée de la tente d'où provenait cette voix nasillarde. Un homme d'un soixantiane d'année et pourtant grisonnant en sortit en habit blancs mais tâché de sang.

Vous êtes ? Vous venez pour ? lui demanda-t-il.

Etan fut fort surpris de la question de l'homme quelle personne peux vous acceuillir avec tant de politesse et pourtant être l'auteur de meutres horribles.

Etan lui répondit aprés un léger moment de silence.

Je me nomme... Etan Hans.... j'ai.... j'aurai besoin de vos services...bredouilla-t-il.

C'était la premiére fois qu'Etan se retrouvait dans une tel situation, il sentait sur lui les regards d'Hector et de Mystral mais.

Enchanté mais pourquoi avez vous besoin de mes services ? Et comment êtes vous arrivez ici ?

Le regard de l'homme était perçant et plein de méfiance à l'égard d'Etan qui avait bien du mal à soutenir son regard.

Je... des visions m'ont conduitent ici, je suis... posédé par une autre... perosnalitée...

Ne me dites rien de plus veuillez me suivre, et au fait, moi c'est Garzak.

Marais de Yantar

Mistral et Hector suivirent Etan quelques pas encore puis, comme ils n'avaient à vrai dire pas du tout l’envie de s'approcher davantage du campement, ils suivirent son ordre. Ils s'installèrent alors tous les deux dans un buisson d'où ils pouvaient observer le campement sans être eux-mêmes repérables. Ce qui fut assez facile puisque la nuit venait de tomber...

Ils virent Etan avancer puis un homme aux vêtements tachés de rouge le rejoindre tout sourire. Son aspect n'était pas pour rassurer les eux vifs: Les cheveux grisonnants, et mal peignés se dressaient en partie sur la tête, masquant partiellement une calvitie bien entamée, le tout lui donnant l'air d'un fou.
Une désagréable odeur de vieux sang, rappelant celle de la rouille émanait de lui ce qui ne fit qu’améliorer l’appréhension des deux animaux.

Aussi, ils écoutèrent la discussion sans la comprendre, cherchant à y repérer quelque intonation inquiétante.
Ils furent fortement étonnés quand ils entendirent le ton conciliant de l'homme en blanc.
Ils se lancèrent un regard déconcertés mais restèrent pourtant en place, surveillant le comportement de cet étrange personnage.
Tandit qu'ils observaient la scène, Mistral fit part à Itza de leur situation.

Le tourment dans l’âme, le chevalier en armure sombre suivait cet être inquiétant qui se voulait chercheur et médecin. Ce vieux aux allures de dément ressemblait pourtant davantage à un sinistre boucher qu’à autre chose ! Mais avec la confiance du désespoir il continuait toujours de s’enfoncer plus profondément dans cette antre obscure, sous les regards camouflés et pas très rassurés des deux animaux au loin.

Lorsque le vieux fou stoppa sa marche pour tourner la tête en direction d’Etan Hans, le cavalier se figea sur place en observant le spectacle d’un rictus en coin de lèvre déformant le visage de celui-ci. Il fut glacé d’effroi en apercevant une inquiétante lueur parcourir le regard sinistre de ce Garzak. Après avoir attendu tant d’années à pratiquer ses ouvrages macabres sur cobayes humains vivants, il affichait une réjouissante impression en détaillant la personne d’Etan comme s’il venait d’y déceler ce qu’il avait recherché en vain depuis si longtemps !


-Sais-tu que jusqu’à présent jamais je ne suis parvenu à séparer le mauvais côté d’un individu afin de récupérer sa part obscure sans que celui ne meurt avant ? Entraînant à chaque fois dans la mort avec lui cette part mauvaise dont j’ai tant besoin ! Elle périssait avec lui ou s’évaporait, je ne sais ! Mais là avec toi il en sera tout autre ! Toi tu es différent ! Cette part démoniaque que je ressens si fortement…


Il passa sa langue sur ses lèvres avec envie…


-Oui, cette force destructrice cette présence… Elle ne fait pas partie de toi comme pour les autres mais elle est en toi comme un parasite et tellement plus puissante !... Oui, oui, je la sens si fortement, je la veux il me la faut, je l’extrairai et la dompterai… Cela fait si longtemps !


Un nouveau rictus plus atroce encore que le précédent lui déchira le visage comme une terrible grimace défigurante… Homme fou, fou et égaré, avide d’on ne pouvait encore comprendre quoi ! Il reprit en plissant son nez de plaisir.


-Cette puissance démoniaque et destructrice qui te pousse à la destruction, tu en es l’ôte, c’est toi qui l’as laissé t’envahir ! J’ai besoin de cette puissance mauvaise, je serai le maître absolu, le maître du mal, le maître de tout, plus rien de pur ne subsistera grâce à mon armée d’ombres maléfiques !
Si tu me cèdes ton démon, je te laisserai repartir vivant !


Hans Etan restait figé comme pétrifié sur place. L’homme qui habituellement était insensible à la peur, se trouvait là glacé d’effroi par ce qu’il venait d’entendre et ne savait s’il avait réellement bien tout compris. Il repassait dans sa tête les dernières informations qui se bousculaient avec furie, irréelles ! Oui tout cela était irréel.

Le prix de sa délivrance et de sa guérison serait-il donc la captivité et la destruction de tout ce qui est pur ? Sa libération entrainerait-elle donc un chaos certain pour ce monde, monde dans lequel il vivait ? Etait-il piégé ? Y’avait-il un choix ? Devait-il se sacrifier ?

Une terrible décision lourde de conséquences pesait à présent sur ses épaules accablées !

Que faire ? Y avait-il un autre moyen, une autre solution ? Où chercher ? Etait-il trop tard ?

Il baissa la tête, ses pieds baignaient au milieu d’un marre de sang…

Etan était perdu, que fallait-il faire ? quelle était la meilleur solution ?

"Le tuer ?" pensait-il, "Lui laisser ce qu'il veut et lui permettre d'assouvir le monde ?" ou encore "Se joindre à lui ?". Toutes ces idées se mélangeait dans sa tête mais la voix de l'homme le rappela à la raison.

Alors fais vite ton choix ou je m'en occupe moi même ! Le temps m'est précieux.

Etan fut pris de court, il hésita quelques instants puis mit un genoux à terre et rgarda le vieil homme.

Le vieil homme ne put contenir un rictus mais, alors tu souhaite me servir hein ?

Hélas non....

Etan se jeta sur le vieil homme les larmes aux yeux, ils se battit avec la rage de vivre, il aait entre se smains le destin d'Arnestil et il se battit pour une terre où il se sentait bien, pour un futur certe incertain mais plus paisible, et une dame qui lui avait inspiré le sentiment le plus humain qui soit: le sentiment d'aimer.

Le vieux fou se débattait tant bien que mal en poussant des cris et des gargouillis pathétiques.
Il appelait à son aide des esprits qu'il ne contrôlait pas et qui ne rêvaient que de le torturer davantage ! Ils s'engouffrèrent dans l'antre et dansèrent dans l'invisible aux côtés d'Etan. Ils menaçaient même de réveiller tout ce qu'il ya de plus sordide en la nature humaine. L'atmosphère était de plus en plus chargé, presque compacte......
Voulaient-ils pousser Etan Hans au paroxisme de la haine et de la sauvagerie pour pourvoir à nouveau s'octroyer des droits sur une âme......
La flaque de sang dans laquelle ils se débattaient éclaboussaient sous leurs pas contre les parois de ce laboratoire de fortune.

Qui aurait pu prédire l'issu de ce combat ?

Le temps semblait s'accelerer alors que l'etreinte des mains d'Etan se faisait plus forte. Il appercevait les ombres dansant autour de lui lui parlant avec un language qu'il ne comprenait pas. Finalement au bout de quelques minutes l'ont entendit un craquement sinistre d'os. Le nuque ? La gorge ? Peut lui importer, il avait fais ce qu'il fallait, il se releva sa tenue maculée de boue et de sang.

Les ombres partaient, elles étaient maintenant libérées du joug de ce vieux fou, mais néanmoins elles ne manquérent pas de remrcier Etan dans leurs langue avant de se dissiper. Etan rejoignit Hector le vif de la reine pour rentrer au château et prendre du repos.

"La vie de héros est érintante" pensa-t-il.

Si Mistral avait pu saisir la dernière phrase d'Etan, il en aurait probablement sourit. Cette conclusion tombait à point et reflétait autant son état d'esprit que celui d'Etan.
Après tout, n'avait-il pas lui aussi risqué sa vie dans cette affaire? Sans parler de son passage dans l'immonde eau des marécages. Une journée difficile pour un pauvre lynx habitué au confort du château d'Arnestil...

Mais, il ne pouvait entendre ni les pensées d’Etan ni celles du vieux fou. Il ne risquait donc pas de comprendre le dilemme auquel cet homme qui rêvait de devenir chevalier venait d’être confronté… Aussi, c'est avec un regard plein d'interrogations qu'il regarda Etan les rejoindre.
Comment aurait-il pu comprendre la scène qui venait de se passer sous ses yeux alors qu'il était incapable de comprendre le langage humain?

Aussi curieux de nature que sa compagne, Le lynx de la reine fut incapable de retenir la question qu'il posa à Hector le renard en espérant qu’il la transmettrait à Etan:

Que c'est-il passé?

Hector tourna lentement la tête vers le lynx et d'un air las lui répondit:

Il vient tout juste d'échapper à la folie et tu demande ce qui se passe ? Tu passe trop de temps dans ton château... enfin je vais lui demander quand même.

Hector s'aprocha d'Etan mais n'eu pas le teamps de lui poser la question qu'Hans lui lança d'un ton piquant:

Laisse moi, j'ai besoin de repos.... de beaucoup de repos.

Dans un silence monotone ils repartirent vers la capitale.


Grand place

Le lynx suivit donc, légèrement vexé de ne pas avoir pu satisfaire son insatiable curiosité.

Grand place