Coeur de la forêt - Royaume Rebelles

Yuk courrait a vive allure, il haletait et ses blessures lui faisait un mal de chien...

Yuk s'arrêta, pour faire face a son destin

"Linaëwën, Je vous aime trop pour vous entraîner avec moi dans ce conflit... Si je puis sauvez votre vie, alors nous serons quite, et ce serait un honneur pour moi que de sacrifier mon humble vie, ce n'est peut être pas vous qu'il veulent, mais il n'hésiterons pas à vous torturer pour vous soutirer des imformations dont vous n'avez pas la connaissance...
Je vous donne mon épée, elle a beaucoup de valeur, elle vous défendra mieux que quelquonque armes..."

Yuk s'assit contre un arbre

"Mes blessures me force a traîner et je déteste être un poid pour les gens..."

Une lueur passa dans les yeux de Yuk

"Si vous pouviez donné le reste des fleurs a Etan Hans, il est accompagné d'un renard et est vetue d'une lourde armure, vous le reconnaitrez a sa tête..."

Le blessé passa son regard dans le vide de la nuit...

Linaëwën comprit que Yuk voulait abandonner, abandonner quoi et pour qui, elle ne savait pas tout encore mais l'heure n'était pas aux abandons.

Elle sortit de sa sacoche une corde ainsi qu'une ceinture qui allait enlacer Yuk autour de sa taille et ses épaules. Elle lui passa le tout en murmurant:

"D'après vos dires nous sommes à cotés du territoires des rebelles, tenez le coup, ils sont encore loin, ma louve a déja pris soin d'effacer toutes traces de notre passage jusqu'ici, elle est robuste, elle va nous aider, sa corpulence lui permet de porter une lourde charge sur une certaine distance, courte mais rapide, seule, je sais courir vite, le vent est mon allier, je vous dirais tout une fois au territoire rebelles..."

Elle arnacha Yuk et le deposa sur le dos d'Aska.

"Je prefererais que ce soit toi sur mon dos Linaëwën, tu es plus légère mais il est blessé, allons-y"

Linaëwën caressa tendrement sa louve, lui demandant si elle avait comprit son idée.

"Aska, je quitterai mon corps le temps necessaire à les semer, je compte sur toi notre esprit sera toujours connecté, je te dirais à quel moment mon esprit et mon corps se sépareront"

La louve n'aimait pas quand son corps et son esprit se séparait, elle ne risquait rien tant que la louve la surveillait mais si la louve mourrait, elle mourrait aussi...Leur simbiose était telle qu'elle ne pouvait vivre l'une sans l'autre...

Linaëwën regarda si Yuk était bien attaché et ordonna à Aska de partir et vite .

"Merci pour l'épée, et quoiqu'il arrive, je vous promet de tout faire pour donner ces fleurs au destinataire..."

Elles se mirent alors à courir, un tourbillon de vent s'elevant au coeur de la forêt dans une sorte de tornade quand elle entendit un homme leur ordonnant de se rendre.

Sa colère fut telle que le tourbillon s'emplifia allant jusqu'aux rives de la riviere ou était l'homme qui venait de hurler.

Aska et Linaëwën, dans une course parfaitement coordonnée sifflait aussi vite que le vent dans la sombre nuit, arrivant aux frontières du royaume des rebelles.

-> -> L'entrée du Royaume des rebelles

(désolé de l'incohérence mais ce message sera se passera avant mon arrivée à la campagne...)

Sans la moindre réponse de la part des fugitifs, le Comte s'apprêta à donner l'ordre à ses archers de tirer leurs flèches enflammées

Bien... tel est leur destin... ils périront donc par les flammes et feront tomber par leurs fautes les ètres innocents habitants cette forêt. Archers ..

Il coupa sa phrase en voyant un cavalier approchait de vive allure et l'appelant. Il reconnu Béréciak.

Ah il était temps !

Béréciak lui expliqua qu'il avait retrouvé Etan et la Reyne dans la campagne proche de la ville.

Bien allons-y ! nous vous suivons Bereciak.

Il fit signe à Arya et Friedrich de suivre le guide et qu'il les rejoindrait peu après. Néron haussa de nouveau la voix vers la forêt

NOUS AVONS RETROUVE LA REYNE ET ETAN HANS ! SACHEZ QUE JE LUI FERAIS PAYER TRES CHER SA TRAITRISE DOMMAGE VOUS NE SEREZ POINT LA POUR ASSISTE A SON EXECUTION SUR PLACE ! VOUS AUREZ SA MORT SUR VOSTRE CONSCIENCE YUK !

Il fit signe au archers de tirer et aussitôt la forêt commençait à prendre feu et les animaux s'agitaient.

ET SANS OUBLIER LA MORT DES INNOCENTS DE CETTE FORET !

Il braqua son cheval en rigolant et se mit en route pour rejoindre le reste du cortège en chemin vers la campagne.


>>> la Campagne

Arya regardait, horrifiée ce que le Comte s'apprêtait à faire. Dès l'instant où Néron avait demandé à Yuk de se rendre, elle avait su que celui-ci l'ignorerait et cela se terminerai mal. Chercher Yuk n'avait servi à rien... Elle l'avait dit, mais le Comte ne l'avait pas écoutée.

Elle allait parler, lui demander d'arrêter la destruction de cette forêt lorsque le dénommé Béréciak arriva. Lorsqu'il raconta avoir retrouvé la reine, le visage de la messagère s'éclaira. Bénissant de tout cœur Béréciak, Arya fit faire demi tour à sa monture.
Alors qu'elle partait dans la direction indiquée, elle vit les flèches enflammées s'envoler dans les airs pour cribler les arbres voisins du royaume rebelle. Le feu se propageait à une vitesse folle. Tout son être lui ordonnait de crier, de hurler, de tout faire pour éteindre ce feu... Mais son visage resta impassible.

Cela n'était pas juste ! Pourquoi Néron s'était-il montré si cruel ? Yuk n'avait-il pas fait assez de victimes innocentes ? N'avait-il pas tué assez d'elfe pour qu'on rajoute en plus le meurtre de tant d'arbres et d'animaux ? La forêt était un lieu sacré pour Arya, un lieu intouchable. Et Néron venait de violer ce principe qui lui était si cher.

Une lueur de rancœur et de tristesse passa dans son regard. Pourquoi celui qu'elle aimait avait-il pu faire une chose pareil ?

Yuk serait bien ressorti un jour de royaume ! Ils auraient eu tellement d'autres occasions de l'attraper avant même qu'il ne touche le sol de la terre d'Arnestil. Ils auraient alors pu lui faire payer en toute tranquillité tout le mal qu'il avait fait.

L'elfe jeta un dernier regard rapide à ce qui avait été une si belle forêt, et talonna son destrier avec une telle force que le cheval hennit.

En avant ! Allons retrouver Itzalina ! Pensa-t-elle avec joie, réussissant à oublier ses autres sentiments.


Plaine campagnarde