Appartements de la reine

(Ne t'inquiète pas Arya, j'ai eu du mal a m'habituer a toutes ses réponses moi aussi ça viendra )

"Je le ferais si elle est d'accord pour celà comte fit la reine avec un sourire en coin...
Je vous tiendrais au courant"...

Son sourire s'élargit un peu puis, elle se tut...
Pourtant, le comte ne réagit pas a sa légère taquinerie: Il la salua et partit.

Itza se retrouva donc seule dans ses apprtements ou elle entrepris de faire une longue longue sièste...

Elle en avait bien besoin et espéait être au plus vite de nouveau sur pied...
Elle se sentait de mieux en mieux et n'aimais pas avoir a rester au lit ou sa seule occupation était de lire. Non pas qu'elle n'aima pas celà mais, n'avoir rien d'autre a faire après autant d'évènements l'agaçait un petit peu...

Après avoir bien dormi, la reine se reveilla avec une furieuse envie d'aller faire un tour pour se change rles idées. Elle savait que rester dans ses appartements a se morfondre n'arrangerait pas son état.

Aussi, elle fit venir une femme de chambre qui l'habilla d'une chaude mais non moins gracieuse robe de laine et quitta ses appartements.

Elle était curieuse de savoir si le plan du comte d'Arkiliad avait fonctionné et voulait entendre quelques nouvelles de son royaume....

Couloirs menant aux différents appartements

Les écuries

La reine monta à sa chambre et fut étonnée de se sentir dans une telle forme malgré tous ces évènements.
Elle sourit. Le repos que lui avait permis de prendre le comte et même les 2 jours qu'elle avait passé dehors dans le froid lui avaient fait le plus grand bien.

Elle nota dans un carnet les récents évènements puis s'installa sur son lit.
Elle réfléchit à ce qu'elle devait faire pour Yuk.
Arya lui avait dit qu'il avait rejoint le royaume rebelle et qu'il était accompagné d'une jeune femme et d'une louve qui l'avaient probablement aidé après sa fuite...

Ah comme elle aurait souhaité à cet instant disposer d'un espion dans le royaume rebelle qui puisse surveiller l'ancien chef de la garde et lui rapporter ses faits et gestes...
Malheureusement, les rebelles étaient actuellement si méfiant qu'à moins de convaincre quelqu'un qui ai déjà un accès à leur forteresse de travailler pour elle, il lui serait très difficile d'obtenir la moindre information sur leur comportement actuel et encore moins des intentions de Keiyu...

Elle pourrait poser des avis de recherche contre lui mais, comment donner son signalement sans que certains de ceux qui l’avaient suivit au combat lors de la deuxième guerre ne sache immédiatement de qui il s’agissait et ne tente à cause de ses avis de le retrouver pour une tout autre raison que celle de le livrer à son ennemi ?

Elle soupira. Non, vraiment, il lui fallait un espion… Mais, où pourrait-elle trouver un?

Le temps passait et Etan ne lui avait toujours pas donné de nouvelles
Il lui avait pourtant promis un dîner le soir même de leur retour mais n’avait depuis pas donné la moindre nouvelle. Et la nuit était tombée à présent…

Elle réfléchit, essayant de s’expliquer cet étrange silence.

N’avait-fait ce qu’il avait fait qu’afin de plus facilement pouvoir fuir au loin ?
C’était-il tout simplement servit d’elle pour échapper à la garde ? Mais, dans ce cas, pourquoi la ramener ?
Avait-il joué la comédie durant toute la période où ils s’étaient trouvé ensembles ? Pour quelle raison l’aurait-il fait ?

Elle tenta de comprendre son comportement durant une bonne partie de la nuit et lorsqu’elle se réveilla sans même avoir le souvenir de s’être endormie, elle se leva aussitôt et décida de marcher un peu pour s’éclaircir les idées.

Ses pas l'amenèrent à la grande salle sans même qu’elle s’en rende compte. Elle y entra.

Grande salle

Bélius frappa à la porte de l'appartement de la reine et entra.

Il s'apercoit qu'il ne trouva pas sa majesté dans sa chambre. D'un pas, il decida de se rendre dans la grande salle pour chercher la reine Itzalina sa reine.... :
la grande salle

Une ombre au mur avait observé toute la scène...
Elle longea le long corridor...
Et se faufila à la suite de ce Bélius qu'elle avait pris pour proie...


Couloir menant aux différents appartements

Chambre du messager

La reine entra dans ses appartements. Elle s'installa dans un confortable fauteuil de velours bleu et ouvrit le livre nacré à la couverture étrange de façon à ce que Belius et elle même puissent le lire en même temps.
Découvrant la première page, elle fut très surprise de l’écriture qui la parcourait… Celle-ci était très travaillée, incomparable à celle d'un humains. Les lettres y étaient si élégamment tracées qu'à côté d'elles, même les runes elfiques auraient semblé informes...

*Une écriture d'ange assurément* pensa la jeune reine...

Tours, murailles du château

L'ange parcourait les couloirs avec une tranquilité totale. Il ne portait pas son armure dorée habituelle, mais avait tout de même gardé son épée en cristal. Pour la première fois depuis longtemps, son visage était à l'air libre et il n'était pas transformé. Son visage était beau, bien tracé et ses traits accentuaient cette beauté. Ses cheveux d'un noir total tombaient par touffes sur sa face et autour, coupés par un bandeau poupre. Ses yeux d'un rouge profond et sombre étaient étrangement dérangeant, comme s'ils vous sondaient entièrement et savaient tout de vous à la seconde où ils se posaient sur vous. Un long habit d'un rouge un peu plus foncé que ses yeux reposait sur lui avec élégance et lui donnait un air de suprématie incontestable sur tout les domaines. Au milieu de celui-ci, en noir, était gravé le symbole des bannis, des anges déchus. Quand on le regardait, cet homme était très beau, plus que n'importe quel humain ou elfe, mais son regard vous dissuadait immédiatement de l'aborder. Son nom était Lunaris.

Il était devant la chambre de la reine à présent, invisible aux yeux des gardes. Ceux-ci moururent sans s'en rendre compte, trop occupés par l'image la plus horrible qu'ils avaient vu de leur vie, la réalisation de leurs peurs les plus grandes au même moment. Leur coeur avait cessé de battre, tout simplement. L'ange pénétra dans la chambre sans que personne ne l'entendit ni ne sentit sa présence. Assis confortablement dans un fauteuil proche de la reine, il laissa la reine détecter sa présence, sûr de lui et de ses actes.

(Il va quand même falloir nous dire comment tu as trouvé les appartements de la reine aussi facilement, c'est que ce n'est pas la seule pièce de cette étage... Loin de là puisque la pluparts des appartements de belle taille se trouvent là...)

Itza ne leva pas la tête lorsque la porte de ses appartements s'ouvrit elle avait pourtant bien senti par son vif que quelqu'un venait d'entrer. Mais, pensant qu'il s'agissait de Bélius, elle fit sans lever la tête:

"Et bien conseiller, vous avez fait vite... Mais dites moi, de quoi s'agissait-il?"

Elle l'entendit s'asseoir dans le fauteuil à côté d'elle. Pourtant, elle n'obtint aucune réponse.
Ce disant qu'il devait être perdu dans ces pensée comme cela lui arrivait souvent, elle quitta des yeux son ouvrage pour le fixer de ses grands yeux noirs et brillants.

C'est alors qu'elle se rendit compte que ce n'était pas son conseiller qui se trouvait à ses côtés mais, un être d'une beauté froide. A la fois repoussante et attirante... Elle se perdit un instant dans son regard, interloqué par cette présence inconnue puis comme se reprenant se leva brusquement et, avec l'agilité féline qui lui était particulière mit une bonne distance entre l'homme et elle.

Qui êtes-vous? Que voulez vous et comment êtes vous arrivé ici?! Fit-elle, effrayée, tous ses muscles tendus alors qu'elle portait sa main à sa cheville pour saisir sa dague...

Elle ne lui laissa pas le temps de répondre et appela la garde. Si cet individu étrange ne lui avait pas été annoncé par l'un de ces hommes, c'est qu'il n'était pas au château pour un motif officiel...
Elle déploya davantage son vif pour tenter de saisir les intentions de son invité surprise en se faisant une idée de son état d’esprit…

[HRP : J'ai évidemment fouillé dans la tête de quelqu'un.]

L'ange entendit les paroles de la reine avec un air satifsait. Elle avait mit quelque secondes à contempler celui-ci puis à lui parler d'un air affolé. Elle n'était pas vraiment dégourdie pour une souveraine. La seule chose qu'elle savait faire, c'était appeller la garde et sortir une dague. Pourquoi ne pas discuter ? Etait-elle à ce point imbécile pour croire qu'on voulait porter atteinte à sa vie. Elle serait morte depuis longtemps si chacun voulait vraiment la tuer.

Itzalina, chère petite. La dernière fois que je t'ai vu tu étais encore toute petite. Je me présente. Lunaris, ange trahi par les siens et avant celà chevalier poursuivit par la peur d'être découvert en tant qu'Artiseur. Ton père m'appréciait, mais il traquait les artiseurs de son royaume, même ceux qui lui étaient entièrement dévoués. Trouves-tu celà normal ? Trouves-tu celà juste ? J'espère que non. Enfin. Vous demandiez à chaque personne informés sur des personnes recherchées de venir vous voir ? Je suis là, et je sais où se trouve Bereciak V'andyr, et j'ai une autre information que je vous divulguerais après.

Les gardes ne venaient pas et Itzalina, dépourvue de leur protection allait devoir tenter une autre stratégie envers l'homme étrange qui se tenait face à elle.

Il se présenta comme un ancien chevalier au service de son père et persécuté par lui en raison de sa magie. Itza doutait de la véracité de tels dire tant la chose paraissait peu logique mais, elle n'en fit rien voir.

D'une voix plus calme mais, gardant toujours ses distances, la reine lui répondit, sur ses gardes:
"Vous dites savoir ou ce trouve Bereciak et avoir une information à me donner? Et bien, allez-y, je vous écoute..."

La reine doutait pouvoir s'en tirer aussi facilement mais, elle voulait quand même tenter sa chance...

Le visage de la reine se décomposa à la dernière et si inattendue phrase du dénommé Lunaris. Elle se ressaisit pourtant vite et voulu jouer une dernière carte. S’il se prenait pour un héros, il serait bien déçu…

"Ainsi donc, vous êtes comme tous les autres rebelles, un homme qui pour une vengeance personnelle et prêt à défier le monde te a s'opposer à la paix que je désire installer pour, justement réparer les erreurs de mon père... Dois-je vous féliciter ou me mettre à pleurer? Êtes-vous seulement venu pour m'annoncer cela ou avez-vous plus important à faire ici?"

Elle était coincée et, ses hommes visiblement hors d'état de faire leur travail... Elle ne pouvait qu'attendre que Lunaris se décide à agir… Ou non...
Mais avant cela, elle espérait le faire réfléchir à sa décision. Elle doutait fortement qu'il revienne dessus mais, au moins peut-être réussirait-elle à insinuer le doute ou mieux, la culpabilité en son esprit...

L'ange écouta les paroles de la reine avec sourire. Elle veut que je culpabilise si la paix s'effondre, pensait-il. La vengeance ? Non, ce n'était pas une vengeance, c'était une revendication. Le peuple artiseur est minoritaire en Arnestil. Personne ne prenait sa défense. Itzalina, vifière, controlaît tout, le roi étant parti. Elle influait sur son peuple, sa ville. Lunaris répondit, effondrant tout les plans de la souveraine.

Mais...tu crois vraiment que la paix m'intéresse ? La paix, elle n'a jamais été là pour les artiseurs. La paix, chaque jour elle semblait plus lointaine dans nos souvenirs. Nous sommes discriminés. Mais à présent, je pars, j'ai eu ce que je voulais. Et au fait, je ne suis pas venu pour t'annoncer ces deux choses ni pour t'éliminer, j'avais d'autres plans en tête. Au revoir.

Ce au revoir signifiait quelque chose. Il signifiait que ce n'était pas la dernière fois qu'ils se verraient. Peut-être la reine avait-elle comprit, peut-être pas. Se défiant du regard une dernière fois avant que l'ange ne sorte, la reine et lui surent qu'ils devaient se vouer à présent une hostilité sans bornes.

Et change de gardes !

Entrée principale

Itzalina regarda l'ange déchu. La surprise marquait ses traits: Depuis quand les ennemis se donnaient-ils des conseils et se contentaient de se parler lorsqu’ils se croisaient?

Voilà qui étonnait fortement la reine mais, qui, en même temps lui fit penser que peut-être Lunaris n'en voulait pas vraiment au vifiers en général. Et encore moins à elle-même...
Bien qu'elle en doute fortement, elle se demanda si finalement, l’ange déchu ne voulait pas suivre une route plus ou moins parallèle à la sienne...
Elle ne savait que trop bien qu'il avait raison, les vifiers étaient majoritaires par rapport aux artiseurs en Arnestil. Sauf peut-être chez les elfes qui semblaient avoir particulièrement d'affinité avec cette magie. Et les temps étaient bien plus durs en cette époque troublée pour les artiseurs que pour les vifiers...

Elle soupira en se disant qu'elle saurait probablement très rapidement ce que ce nouvel "ennemi" avait en tête et regretta une fois de plus son époux, partit pour une aventure dont il ne reviendrait probablement jamais, la laissant, sans enfant pour prendre leur suite et, effroyablement seule pour s'occuper des affaires du royaume...

Les gardes de la reine débarquèrent soudain dans les appartements de celle-ci pour lui annoncer qu'un homme inconnu et, visiblement aux grands pouvoirs s'était introduit au château et qu'elle devait être prudente...

"Majesté! Un intrus s'est introdu..."

Itza les interrompis soudain d'un ton brusque:
"Oui, je suis au courant merci... Cet homme était là avec moi il y a un instant et.... Vous étiez absents...
Je croyais que vous aviez été formé de façon à pouvoir résister à l'art! Expliquez-moi immédiatement ce qui c'est passé!"

Les gardes s'inclinèrent puis comme aucun d'entre eux ne disait mot et qu'apparemment leur chef était absent, l'un prit les devants et lança d'une voix timide:
"Il était très puissant, plus que n'importe quel artiseur que nous avons eu à affronter majesté... Il est entré dans nos esprits et y a détecté ce qui nous effrayait le plus. Il s'en est ensuite servit contre nous..."

La reine avait du mal à contenir sa fureur. Décidément, elle n'était entourée que de bons à rien.
Elle s'adressa aux gardes, le plus calmement possible: "Dans ce cas, aller immédiatement reprendre votre entrainement messieurs ! Il reviendra, c’est une certitude..."

Les gardes partirent piteux alors qu’un autre entrait : "Majesté, un haut messager du royaume des elfes vient d’arriver. Il vous attend dans la grande salle"

La reine soupira pour se calmer puis suivit le garde : Grande salle

Grande salle

Itza venait à peine de rejoindre ses appartements lorsqu’elle se souvint de Béreciak qui se trouvait en prison.
Poussant un soupir, elle se releva du lit ou elle venait de s’étendre et se dirigea vers la porte. Cette affaire ne lui plaisait pas.
A vrai dire, le "travail de reine" ne lui plaisait pas.

Mistral qui était toujours sur ses talons saisit cette pensée et rejoignit l'esprit de sa compagne.

Donc, tu vas livrer Bereciak aux centaures...

Ce n'était pas une question, la reine le savait.

Que puis-je faire d'autre de toute manière? Le royaume est déjà affaiblit des combats contre les rebelles. Les caisses sont vide et le peuple qui est déjà en colère ne me pardonnera pas si je laisse une nouvelle guerre se produire...
Je craints qu'il ne faille sacrifier bereciak à la raison d'état...

Et tu détestes cette idée...

Oui... Par tous les dieux, pourquoi le roi centaure n'est-il pas capable de régler ses problèmes seuls?

Il n'est pas le seul... Soupira le lynx de la reine. Cette pensée fugace n’avait fait que traverser son esprit mais, sa compagne la saisit et la pris pour son compte. Elle s’énerva.

Ce genre de problème n'a rien à voir avec les miens! Il s'agit d'une affaire de vengeance personnelle!

En es-tu certaine ? Tu fais de tout une affaire personnelle, tu viens d’en donner la preuve en prenant pour toi ce que je viens de dire…

Cette dernière remarque était de trop pour la reine qui quitta ses appartements en claquant la porte. Mistral se retrouva alors bloqué à l’intérieur mais, cela fut loin de le faire taire… Il reprit, s’adressant toujours directement par la pensée à sa compagne :

C'est ça en fait ton problème Itza. En plus, tu essaye de régler tes problèmes en ne t'intéressant qu’a une ou deux personnes à la fois, sans t'occuper du peuple dans son ensemble. Tu veux t’attirer la sympathie de chacun. Du coup, tu échoue sur la globalité... Tu ne peux pas être partout à la fois...

C’en était trop pour la reine d’Arnestil et, bien qu’elle sache qu’il avait parfaitement raison, elle ferma son esprit à son compagnon.
Une fois seule avec sa conscience, une évidence lui vint : « Je ne sais pas faire autrement »

Ah, si sa pauvre mère la voyait, comme elle serait déçue ! Mais la reine mère n’était plus et, à présent, Itza était seule à la tête du Royaume d’Arnestil. Là, un sentiment d’abandon montait chaque jour un peu plus en elle...
Elle se dirigea vers la prison.

Cachots

Cachots

Arrivée dans sa chambre, Itzalina ne prêta même pas attention à son lynx qui boudait dans un coin en faisant semblant de dormir.
Elle n’avait pas envie de parler davantage ce matin là.
S'allongeant sur son lit encore toute habillée, elle s'endormit immédiatement.

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Ce n'est que lorsque les 10h sonnèrent qu'elle s'eveilla. Même plus étonnée du fait qu'avoir autant dormi ne lui donne pas même l'impression de s'être reposée, elle se leva, échagea sa robe froissée par une autre puis se dirigea vers la salle du trone.

Salle du trone

Les remparts

Laissant sa monture à l’écurie, la reine pris les couloirs du château pour rejoindre sa chambre.

Là, elle se dévêtit de sa tenue de combat puis, repassant des vêtements plus confortables s’allongea sur son lit.
Une fois sur sa couche, elle se tourna et se retourna entre ses draps sans parvenir à trouver le sommeil. Un sombre pressentiment s’était emparé d’elle et elle ne put fermer l’œil qu’aux alentours de la mi-nuit…

Elle venait à peine de s’endormir quand un grattement empressé se fit entendre à la porte. Se demandant quelle heure il pouvait bien être, la reine, en ne voyant à sa fenêtre nulle autre lumière que celles de la lune et des étoiles sut immédiatement pourquoi on venait la déranger…
Les centaures étaient là…

Elle ouvrit alors en chemise de nuit au garde qui venait la prévenir. L'homme qui avait l’air bien plus paniqué qu’il ne le devrait,ne réagit même pas en voyant sa souveraines dans une telle tenue et Itza neut même pas le temps de lui demander ce qu'il se passait qu'il s’empressa de déclarer :

« Reine Itzalina, une grande armée est à nos portes. Il ne s’agit pas d’alliés, il ne s’agit pas non plus des forces centaures mais, je dois vous prévenir: je crois n’avoir jamais vu de ma vie autant d’hommes en armes… »

Voyant son pressentiment de la veille se réaliser, Itza, le congédia, s’empressa de remettre sur son dos son armure de cuir, attacha sa chevelure de jais et saisissant enfin une paire dague et une épée quitta précipitamment sa chambre.

Le son rauque d’un cor se fit alors entendre, rapidement rejoint par celui de plusieurs autres tandis que la reine courait vers les écuries.

Sans même prendre le temps de demander une escorte, elle enfourcha sa jument blanche et partit au grand galop dans les rues de la ville.

Les remparts